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bibliographie; aussi la partie de l'histoire littéraire est-elle une des plus nombreuses de son catalogue. La plupart des ouvrages sont annotés de la main du propriétaire, qui avoit des connoissances très étendues et qui travailloit beaucoup. Il a fourni quantité de notes à M. Desessarts pour sa Bibliothèque d'un homme de goût et pour ses Siècles littéraires, et à M. Prudhomme pour son Dictionnaire historique. Il avoit préparé une grande Histoire littéraire de la Normandie, une Bibliographie conçue d'après un plan nouveau un Dictionnaire des Femmes célébres, et projetoit un ouvrage intitulé : Les Epistolaires.

CHRONOLOGIQUES (ABRÉGÉS), pag. 150—152.

A la dix-huitième ligne de la page 151, nous annonçons que nous citerons plus bas les éditions in-8°. de l'Abrégé chronologique de l'Histoire de France par le président Hénault; et ces éditions n'ont point été citées. Nous allons réparer cette omission :

Nouvel Abrégé de l'Histoire de France, depuis Clovis jusqu'à la mort de Louis xiv. Paris, 1744, in-8.p.p. - La même, 1746, in-8. La même, 1751, 2 vol. in-8. — La même, 1756, 2 vol. in-8., dont un de supplément. La même, 1761, 2 vol. in-8. — La même, 1768, 3 vol. in-8.- La même, 1788, 5 vol. in-8., dont deux de supplément; par M. des OdoartsFantin, vicaire-général d'Embrun.

Cette dernière est remplie de fautes typographiques. Il y a encore plusieurs autres éditions de ce format, mais on ne recherche que celles qui sont imprimées in-4°. M. de Courtanvaux possédoit un exemplaire de l'édition de 1746, in-8°., tiré sur format in-folio. Une bonne suite de l'Abrégé chronologique de Hénault n'est pas un ouvrage facile à exécuter; il est encore faire.

CONCORDANCES. - Dictionnaire historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, etc.; par dom Calmet (voyez page 30 du présent Répertoire). Toulouse et Nismes, 1783,6 vol. in-8. On trouve dans le sixième volume de cet ouvrage, page 214, une

bibliographie des concordances hébraïques, chaldaïques, syriaques, etc.; page 216, celles des concordances latines, françoises, allemandes, etc.; page 537, celles des concordes ou harmonies sur le Nouveau Testament, faites par les catholiques; et page 544, celles qui ont été faites par les protestants.

Malgré la quantité d'auteurs cités par dom Calmet, il faut avoir recours à d'autres bibliographies qui en citent un beaucoup plus grand nombre, telles que la Bibliothèque grecque de Fabricius, tome III, liv. Iv, chap. v, pag. 215 et suiv.; la Bibliothèque sacrée du père Lelong, tome 1, à la fin, pour l'édition in-folio, et tome II, page 312 de l'édition in-8°.; la Bibliothèque théologique de Lipenius, tome 1, au mot EvangelIUM.

On prétend que le premier auteur qui s'est occupé de concordances, est Hugues de Saint - Cher; d'autres croient que c'est Hugues de Saint-Victor : il faut consulter à ce sujet Sixte de Sienne, dans sa Bibliothèque sainte, liv. Iv2, et le père Lelong, dans sa Bibliothèque sacrée, in-folio, tome 1, page 456.

ELOGES. - Pag. 274-275. Ajoutez à cet article :

L'Essai sur les Eloges, par Thomas, donne des détails curieux sur les principaux auteurs qui ont fait des éloges; une saine critique et une philosophie sage ont toujours présidé à ses jugemens, écrits dans un style noble et soutenu, à part quelques taches qui y sont moins communes que dans ses autres productions. La partie qui a le plus de rapport à la bibliographie, est le chapitre xxxve, qui regarde les éloges des gens de lettres. L'auteur y parle d'abord de Paul Jove, qui, le premier, composa les éloges de presque tous ceux qui contribuèrent à la renaissance des lettres; ensuite viennent Papire Masson et Scévole de Sainte-Marthe. Mais, dans une note curieuse, on trouve une liste des littérateurs qui ont publié les éloges des gens de lettres de différents pays; comme elle n'est pas très longue, nous allons la donner succinctement.

«

Janus-Nicius Erithræus, ou Jean Rossi, noble romain, mort en 1647, a donné une suite de tableaux des hommes illustres; il a osé, en Italie, faire l'éloge d'Antonio de Dominis, condamné par l'Inquisition, et qui, à l'âge de soixante-quatorze ans, finit sa vie dans les fers (voyez son article dans le Dictionnaire des livres condamnés au feu ).

Nicolo Troppi a fait connoître les écrivains de la ville de Naples.

Bausaldi et Alidosi, ceux de Bologne.

Lorenzo Crasso, ceux de Venise.

Raphaël Soprani et Michel Justiniani, ceux de Gênes.

Pocciantio et Luc Ferrini, ceux de Florence.

Philippe Thomasini, tous les savants de Padoue.

Donatus Calvus, ceux de Bergame.

Scipion Maffei, ceux de Vérone.

Ghilini et Imperiali, les hommes de lettres les plus fameux d'Italie indistinctement.

Pancirollo, les jurisconsultes les plus célèbres.

Nicolas Antonio, les écrivains d'Espagne.

Melchior Adam, tous les philosophes, jurisconsultes, médecins et hommes de lettres qu'avoit produits l'Allemagne dans les seizième et dix-septième siècles.

Valère André, Swertius ou Swert, et Aubert Le Mire, ceux d'Anvers et de tous les Pays-Bas.

Locrius, les écrivains de l'Artois.

David Czuittenger, les hommes de lettres de la Hongrie.

Enfin, Pitseus, Baleus et Leland, tous trois anglois, et à peu près du seizième siècle, les savants les plus illustres que l'Angleterre avoit produits jusqu'à ce temps-là.

Dans le chapitre xxxII, Thomas avoit parlé des hommes illustres de France, célébrés par Charles Perrault. »

Il y auroit un grand nombre d'auteurs à ajouter à cette liste.
Ces détails entraîneroient trop loin.

IMPRIMERIE.- Ajoutez à la fin de cet article, page 360:
Essai historique sur l'Imprimerie, par Jules Porthmann.
Paris, Porthmann, 1810, gr. in-8. de 73 pages.
C'est plutôt un discours oratoire, qu'un essai historique.
Initia typographia illustravit Jo. Fred. Lichtenberger,
gymn. Argentorat. prof. Argentorati, 1811, in-4.

Cet ouvrage est un de ceux qui m'ont paru les plus détaillés sur l'origine de l'imprimerie : l'auteur ne présente point un nouveau système ; il développe celui qui est assez généralement adopté maintenant, c'est-à-dire, que les premiers essais ont été faits à Stras

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bourg, et perfectionnés à Mayence : il rejette la fable de Harlem. Après avoir parlé des travaux de Guttemberg, de Fust, de Schoiffer, et des établissements typographiques autres que les leurs, qui ont été formés à Mayence peu de temps après leurs premiers essais, il passe à l'introduction de l'imprimerie dans différents pays, tels que Bamberg, Strasbourg, la Belgique, Soubiaco, Rome, Venise, Cologne, Augsbourg, Nuremberg, Paris, Bâle, Milan, Florence, Bologne, Naples, Leipsic, Francfort et l'Espagne. On trouve des détails intéressants sur les différents imprimeurs qui ont porté leur art dans les contrées que nous venons de citer.

FIN DES ADDITIONS.

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