Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

blanche, & fur l'ufage du forceps la tête arrêtée au détroit fupérieur, par M. S. A. Deleurye, Profeffeur & Démonftrateur des accouchemens aux Ecoles Royales de Chirurgie. A Paris, chez M. Lambert, Imprimeur-Libraire, rue de la Haipe; & Didot le jeune, Imprimeur-Libraire, quai des Auguftins.

Élégies. A Yverdon, de l'imprimerie de la Société Littéraire & Typographique, 1778. Brochure in 12de 90 pages. Se trouve à Paris, chez Belin, Libraire, rue S. Jacques. Prix,'15 fols.

[ocr errors]

Quoique cette Brochure porte le titre d'Élégies elle contient des poéfies de plufieurs autres genres; on y trouve des Odes, des Héroïdes, des Madrigaux, des Hymnes & des espèces de Cantates. L'Auteur étoit déjà connu par les Amours Alfaciennes, dont il a donné un fragment. Ces pièces fugitives, où l'on trouve de la facilité, des vers agréables, des images attachantes, ajouteront à fa réputation.

TA B LEV

VERS à Aflle de ...

- A Mile C✶✶✶. Vers inferits au bas de la vure de Mlle Fanier. Lettre à l'Editeur du

$180

146 Recherches fur les affections 147 Hypocondriaques, 172 Gra- Conches, Poëme, 148 Dictionnaire GéographiqueMerPortatif, ibid. Académie Roy, de Mufiq. 184.

Le Berger Espagnol, Ro Comédie Italienne,

cure,

[blocks in formation]

183

186

152 Gravures,

189

190

157 Annonces Littéraires,

ib.

1641

APPROBATION.

A lu, par ordre de Mgr le Garde des Sceaux, le Mercure de France, pour le Samedi 2 3 Octobre. Je n'y ai rien trouvé qui puiffe en empêcher l'impreflion. A Paris. ée 4.2 Octobre 1779: DE SANCY.

MERCURE

DE FRANCE.

SAMEDI 30 OCTOBRE 1779.

PIÈCES FUGITIVES

EN VERS ET EN PROSE.

IMITATION du Pervigilium Veneris. A 1 M E demain qui n'a jamais aimé !

Qui fut amant, demain le redevienne!

TENDRES oiseaux! vos chants annoncent Mai,

Mai, le Printemps & Vénus qu'il ramène.

Mai féconda le naiffant Univers;

C'eft à fa voix que Zéphire s'éveille,
Et que l'Hymen fur le peuple des airs
Reprend les droits qu'il négligeoit la veille.
Afyles chers à nos tranfports nouveaux,
Les arbriffeaux uniffent leurs feuillages;
Et Dionée, acceptant nos hommages,
Treffe du myrte à l'entour des berceaux.
Des Dieux ailés, demain l'aimable Reine
Sam. 30 Octob. 1779.

I

Dicte fes lois au monde ranimé.

Aime demain qui n'a jamais aimé !
Qui fut amant, demain le redevienne!

CET heureux jour embrâse au sein des flots
Tous les fujets que raffemble Amphytrite;
Et la Naiade en fuyant fous les eaux,
Lance un regard au Triton qu'elle évite.
C'est l'heureux jour où les mers ont formé
De l'Univers la belle Souveraine,
Aime demain, &c.

De la Nature animant les beautés,
Elle a paru: tout s'eft hâté d'éclore,
Elle fourit aux tendres voluptés,

Peint un ciel pur dans des flots argentés,
Pour nuancer les corbeilles de Flore,
Elle marie au Zéphir du matin

La jeune Rofe, humide & vierge encore,
Sous les baifers exhalant de fon fein

Les doux parfums qu'elle doit à l'aurore.
Dans les bofquets, fur les tapis de fleurs,
Vont folâtrer les Nymphes de Cythère.
Un jeune Enfant fe mêle aux jeunes Sœurs;
Enfant perfide, on connoît fes fureurs ;
En fe jouant il blefferoit fa Mère.
On a voulu qu'il posât fon flambeau,

Et fon carquois & fon arc téméraire.

L'Amour cft nud.... Nymphes! l'Amour est beau.

Ne dites pas: la défiance eft vaine,

Plus il eft nud, & mieux il eft armé.
Aime demain, &c.

SUR d'Apollon! Vénus, auprès de toi,
Laiffe languir tes compagnes févères..
Au moins Vénus, en refpectant ta loi,
Doit te trouver fenfible à nos prières.
En ce beau jour, Délie, ah! par pitié
Sur les forêts n'étends pas le carnage:
Avec Cypris tu ferois de moitié;
Mais ton orgueil eft de paroître fage.
Tu rougirois de voir la jeune Cour
Franchir par bonds ta retraite ébranlée
Durant trois nuits, & pourfuivre l'Amour
Et le plaifir, errans fous la feuillée.

Bacchus, Cérès, comme eux, auront leur tour.
Phébus préfide aux chants de la veillée,

Et notre afyle à toi seule eft fermé.

Diane fuis! des bois Vénus eft Reine.

Aime demain, &c.

DANS un vallon des campagnes d'Enna,
Vénus demain, des Grâces entourée,
Sur des gazons en pompe fiégera.
Belle Aréthufe, & vous, fertile Hybla,
Jonchez de fleurs cette heureuse Contrée.
Demain tout cède au befoin de jouir.
Le Dieu de l'air vient s'unir à Cybèle ;

Il l'embellit, & fa main paternelle
Verse en tous lieux la vie & le plaifir.
A fon Epouse il fourit; il l'inonde
De fa rofée & des douces vapeurs
Qu'il échauffa pour rajeûnir le monde
Et pour nourrir, par des fucs créateurs
Les tendres fruits de leur amour féconde.
Par-tout Vénus fait pénétrer les feux,
fes femences actives.
A l'Univers elle apprend l'art heureux
De déployer les forces productives
Qu'elle répand de l'Éther enflammé,
Au fond des mers dont elle eft Souveraine.
Aime demain, &c.

Son fouffle

pur,

A BOUZAID,

CONTE ORIENTAL.

MORAD, fils d'Hanut, occupa long-tems le premier rang parmi les Vifirs & les Émirs, enfans du courage & de la fageffe, qui environnent le trône de Dehli, & forment les Confeils ou dirigent les armées de la posté rité de Timur. Après s'être fignalé dans plufieurs guerres, il avoit été récompensé par le Gouvernement d'une Province. La reconnoiffance des peuples, qu'il rendoit heureux par fa fageffe & fa juftice, porta fon nom jufqu'à la porte du palais de Dehli ; l'Empe

« VorigeDoorgaan »