Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub
[blocks in formation]

Impromptu,

145

147

78

Eloge de Mgr le Dauphin
père de Louis XVI,
Aux Mânes de Voltaire, Di
thyrambe,
Efais fur l'Art des Accouche-

mens,

144

158 Table analytique & raisonnée du Dictionnaire des Sciences, Arts & Métiers, & de fon Supplément,

164

imitation de l'Ode XL d'Ana-Mélanges tirés d'une grande

créon,

Bibliothèque,
IF3

170

L'Esprit de Porti, Conte, 50 Hiftoire Générale de Proven

Coup d'œil d'un Cbfervateur,

/ce,

8 SPECTACLES. Crifpin Négociateur, Scène Concert Spirituel, Evifodique,

176

117

147 Académie Royale de Musi. 81, Romance en Mufique, 54 185. Mes Souvenirs, Romance, 154 Enigmes & Logogryphes, 4,

[ocr errors][merged small][merged small]

Comédie Françoife, 82, 186
Comédie Italienne, 83, 187
VARIÉTÉS.

Extrait d'une Lettre & d'un
Mémoire fur les moyens d'a-
méliorer les Vins, 86

Aux Mánes de Voltaire, Di- Lettre d'un Italien fur le Sa

[blocks in formation]

Lettre d'un Voyageur à Paris Annonces Littéraires, 48, 95,

[blocks in formation]

De Imprimerie de MICHEL LAMBERT, rue de la Harpe, près Saint-Côme.

MERCURE

DE FRANCE.

SAMEDI 2 OCTOBRE 1779.

PIECES FUGITIVES

EN VERS ET EN PROSE.

A

VERS

RÉCITÉS fur le Théâtre d'une Société Littéraire, la première fois que l'Auteur y joua

J'A1

'A1 vu ce tourbillon qu'on appelle le monde:
Tandis que l'on y cherche avec empreffement
Le trifte & vain plaifir d'échapper un moment
A fon oifiveté profonde,

L'école du Théâtre occupe nos loisirs,
Et nous nous inftruifons même par nos plaifirs.
Ici la beauté fidelle

Au Dieu des Arts qu'elle chérit,

Sait encor fe parer d'une grâce nouvelle.

En cultivant les talens de l'efprit.

La Lande, favori de la doc Uranie,
Aux Disciples d'Euterpe enfeigne fes leçons;
Et la Mufe du Chant, l'aimable Polymnie,
De la voix de Thémire (1) embellit fes Chansons.
Ici, le mafque en main, la riante Thalie
Encourage à l'envi fes jeunes nourriffons,

Et fourit aux effais que nous applaudiffons. (2)
Olympe (3) eft en ces lieux fon Actrice chérie:
Chaque fois que le rôle ou la fcène varie,
Elle change à fon gré de grâces & de tons;
Et du jeu de Zulmé (4) la piquante faillie
Prête à fon minois fin l'air fripon des Martons.

FORMÉ dans l'art des vers, que mon ame idolâtre,
Je viens m'affocier aux jeux de ce Théâtre ;
Et mon cœur aux talens par l'eftime lié,
Veut cultiver fes goûts au fein de l'amitié,
Oui, du galant Ovide imitateur fidèle,
Il fuffit que mes vers, grâces à leur modèle,
D'un fexe que j'adore intéreffent le cœur ;
Mais fi dans la carrière un autre me devance,
Le laurier qu'il obtient flatte mon espérance:
A titre de rival j'applaudis au Vainqueur;

(1) Mile G***.

(2) Allufion aux Pièces manufcrites jouées fur ce Théâtre, & compofées par des jeunes gens de Lettres de la Société.

(3) Mile G**.
(4) Mlle B**

Et dans la lice de la gloire

Nifus (1) triomphant à demi,

Saura fe confoler de perdre la victoire,

Par la victoire d'un ami.

(Par M. de Saint-Ange.)

HYMN E A A VÉNUS,

Traduite de Sapho.

VENUS! dont fur tant d'autels

L'homme adore, en tremblant, le pouvoir invincible,
Aux rigueurs d'un amant, à fes mépris cruels,
Ne livre pas mon cœur fenfible.

QUE dis-je, hélas? Quitte les cieux ;
Quitte un inftant les biens que ton Olympe enferre:
Souvent, quand j'implorai 'tes foins officieux,
Tu vins, Déeffe, fur la terre!

TA main guidoit un char brillant, Que traînoient dans les airs tes colombes fidelles; . Je les voyois vers moi voler rapidement; J'entendois le bruit de leurs aîles.

Tu defcends, le char fuit; foudain,

Par un charmant souris m'annonçant ta clémence,

(1) Autre allufion à un paffage du V Livre de rEnéide,

Emicar Euryalus & munere victor amici

Prima tenet.

18

Quel eft ton mal, Sapho! difois-tu? Quel chagrin

Te fait defirer ma préfence?

QUEL faccès attendent tes vœux ?

Comment de ton amour puis-je calmer l'orage? Qui veux-tu, dans tes rêts, embrâser de mes feux ? Quel eft l'inhumain qui t'outrage?

[blocks in formation]

Tu recevras de lui tous les dons qu'il refuse:
Il t'aimera bientôt, & bientôt il perdra

La vaine fierté qui l'abuse.

→ VIENS donc, ô Déeffe! il eft temps; Viens bannir de mon cœur l'ennui qui le dévore: Soumets-moi le plus beau, le plus cher des amans; Tu dois fecourir qui t'adore.

(Par M. Millin de la Broffe, Capitaine d'Inf.)

LE ROI, LE PAYSAN ET L'HERMITE,

Conte.

UN Roi tourmenté d'infomnie,

(On m'a dit que ce mal étoit le mal des Rois. >

Vit à la chaffe un Villageois

Étendu dans une prairie,

Qui repofoit fi doucement,

Et dormoit fi profondément,

Que du trifte Monarque il excita l'envie.

Au même endroit un Hermite paffoit,

« VorigeDoorgaan »