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LITTÉRAIRE. Les qualités des Abbés Commenda taires; 4° Les Abbayes Régulières & Supérieurs-Généraux & Provinciaux du Clergé Régulier; 5° Les Ordres Religieux-Militaires, & les Commanderies de Malce. On a auffi achevé les différens articles des Editions précé dentes, qui n'étoient point encore com plets.

Ce Recueil eft fujet à une multitude de changemens, & dans le cas de fe renouveller. Pour n'être point obligé de répéter, on a deffein de réunir, dans un volume féparé, tous les détails d'Hiftoire, de Jurifprudence, de Chro nologie, de Géographie, concernant les Dignités, les Bénéfices, les Mo-, nastères, &c, de l'Eglife de France.. On n'y oubliera pas l'objet le plus intéreffant, le Patronage actif & paffif de tous les Bénéfices du Royaume. On renvoie à cet ouvrage tous les détails curieux qui ont déja été fournis

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&

dont on n'a pu donner icì qu'un abrégé très-fuccinct. Ce Recueil permanent fervira de fondement, & en même remps d'explication à un autre qui fe. renouvellera tous les deux ans dans la

même forme que celui-ci, & qui ne contiendra que les détails fujets à des variations. En attendant que ce projet foit exécuté, l'auteur a cru devoir difperfer, dans le Recueil qu'il donne au Public, l'abrégé des Notions les plus intéreffantes; on trouvera même à la fin la collation des Dignités & des Canonicats de toutes les Eglifes Cathédrales du Royaume. L'auteur ne négligera rien pour rendre cette nomenclature digne de la curiofité du Public & de l'attention du Clergé.

Addition au compte rendu de la Tragé die de Warwick.

Mon

- Vous vous attendiez fieur, que je prononcerois moi-même fur la Tragedie de Warwick, & vous me marquez que vous êtes furpris que, je n'en aie point dit mon fentiment. Mais je vous ai prévenu que les deux Lettres que je vous ai envoyées préfentoient à-peu-près toutes les remarques que j'aurois pu faire fur ce Drame. C'étoit vous dire, ce me femble, que j'adoptois en grande partie les réfléxions contenues.

dans les deux Lettres. Puifque vous vou lez un peu plus de détail, la Lettre de M. Dorat offre, felon moi, des obfervations judicieufes für les parties répréhenfibles de la Tragédie de M. de la Harpe, & des éloges fondés de plufieurs endroits de cette Pièce. Cette Lettre d'ailleurs eft très - généreufe & très-honnête; il eft beau de voir M. Dorat qui court la même carrière que M. de la Harpe, applaudir au fuccès d'un émule naiffant, & chercher à juf tifier sa réullite. Les hommages qu'il rend à Mademoiselle Dumefnil, cette Actrice incomparable, font noblement exprimés. Tout ce qu'il dit de l'union qui devroit régner fur notre Parnaffe eft d'une ame sensible à la gloire & à la tranquillité de fes confrères. Enfin, fa Lettre, pour ce qui regarde la nouvelle Tragédie, eft peut-être un peu. trop indulgente, comme celle de l'anonyme eft peut-être un peu trop févère. Il réfulte de l'une & de l'autre que M. de la Harpe n'a pas fait abfolument un mauvais Ouvrage, mais que fa pièce n'eft pas non plus abfolument bonne,

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Almanach des Centénaires.

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Čet Almanach des Centénaires ou darée de la vie humaine au delà de cent ans, démontrée par des exemples fans nombre, tant anciens que modernes, nous eft donné, Monfieur, pour la troifième fois. Il fe trouve à Paris chez A. M. Lottin, Imprimeur-Libraire rue SaintJacques près de Saint Yves. Parmi les exemples d'une longue carrière, j'en choifirai un qui vous paroîtra incroyable, quoiqu'il foit muni de l'atteftation de plufieurs perfonnes, entr'autres de celle d'un Evêque. La relation a été imprimée à Lisbonne, à Salamanque, à Naples, à Lucques, à Venife, à Turin &c. Il s'agit d'un homme âgé de trois cens quatre-vingt ans, qui vivoit en 1605 dans l'Inde de Portugal. Cet homme étoit de nation Bengaloise; il étoit né Gentil & s'étoit fait Mahométan; il avoit même embraffé la profeffion religieufe, & vivoit d'aumônes. Il étoit fi fimple qu'on lui faifoit accroire tout ce qu'on vouloit. Il n'avoit pas l'air d'avoir plus de trente-cinq ou

quarante ans; aucun figne de vieilleffe ne défiguroit les traits de fon vifage; il avoit vû 19 Rois dans le Royaume de Guro. Il n'avoit jamais été malade ni faigné. Sa vie étoit très-bonne; fes dents lui étoient tombées deux fois dans l'efpace de vingt-quatre heures, & lui étoient revenues dans trois ans. Quand il avoit une certaine quantité de cheveux blancs, ils tomboient d'eux-mêmes, & il lui en repouffoit de noirs fur le champ. Il avoit été marié huit fois.

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Plufieurs perfonnes lui ayant demandé pourquoi il vivoit fi longtems, la vie étant fi courte préfentement, il leur répondit que fe trou»vant avec fon compagnon far le rivage du fleuve Gange, dans un endroit qu'on appelle Regora, où il paiffoit, » des bœufs, il vint à eux un homme maigre, en habit de S. François, » ceint d'une corde à quatre ou cinq nœuds, ayant les cheveux coupés en couronne fur la tête, comme ont les moines, & la barbe rouffe; il avoit les pieds & les mains remplies de plaies, & ayant reçu un coup de

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