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ESSAI

SUR LA

MÉTÉOROLOGIE DE KEPLER

PAR

M. H. BROCARD

Capitaine du génie, chargé du service météorologique de l'Algérie.

281

L'étude de la Météorologie de Kepler a fait déjà l'objet d'un mémoire assez étendu dans lequel je me suis proposé de revendiquer, pour l'illustre fondateur de l'astronomie moderne, des titres sérieux à la reconnaissance des physiciens et des météorologistes.

Kepler a énoncé, d'une manière suffisamment exacte, les principaux caractères des climats de plusieurs contrées, même du Nouveau Continent. De judicieuses remarques sur les climats et sur les météores se rencontrent en maints endroits de ses écrits. On les trouvera notamment dans les volumes I, II, VI et VII de la collection des Euvres de Kepler, éditée par les soins du Dr Chr. Frisch.

Le tome I renferme en effet la correspondance de Kepler sur les sujets astrologiques, en grande faveur à son époque.

Le tome II contient à peu près la totalité de ce que Kepler a écrit sur l'optique.

On trouve dans le tome VI les nouvelles notions d'astronomie d'après Copernic.

Enfin le tome VII contient des observations astronomiques et météorologiques, en d'autres termes les Ephémérides du grand astronome.

En dehors de ces quatre principaux recueils, il n'est question qu'incidemment de météorologie dans les ouvrages, d'un caractère plus technique, laissés par Kepler.

J'ai donné plus de développement à certaines questions que j'avais simplement indiquées dans mon précédent mémoire. Le sujet n'est peut-être pas complètement épuisé; cependant il m'a paru inutile de reproduire tout ce que Kepler a pu écrire sur la météorologie, ce serait donner trop d'importance à un sujet que Kepler n'a fait en réalité qu'effleurer. L'œuvre de Kepler est tout astronomique; mais Kepler a su montrer le lien de son œuvre avec une foule d'autres sciences, et, en homme de génie, il a remarqué des rapports là où le vulgaire ne croit rien exister.

Cette nouvelle excursion dans la météorologie de Kepler suffira pour corroborer et préciser les méthodes, tendances et théories dont le premier mémoire a indiqué les bases.

Je rappellerai, à cette occasion, la reconnaissance que je dois à MM. Collet et Mac-Carthy, qui ont généreusement secondé mon désir de voir les œuvres de Kepler dans leurs bibliothèques. Mon second séjour à Alger m'a permis de tenir ma promesse et de terminer une étude qui m'intéresse depuis près de six ans. La lecture des œuvres de Kepler a toujours été pour moi une source de remarques nouvelles et imprévues; je la recommande en toute confiance à la bienveillante attention de tous les amis de la science.

Je suis heureux aussi d'adresser mes remerciements à mon savant ami M. le Dr Günther, député au Reichstag,

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