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PIECES DE THEATRES.

38. L'Ours et le Pacha, folie-vaudeville en un acte, par MM. Eugène Scribe et Xavier. représenté à Paris. Nouv. édit. avec de nombreux changemens. In-8°. Imp. de Chaignieau fils.—Paris, BRUNET, г. de Valois, 1.

- 1 f. 50 c.

39. Paris et Bruxelles, ou le Chemin à la mode, comédie-vaudeville en 2 actes, par MM. Théaulon, Etienne et Gondelier. In-8°. Imp. de David. Paris, BARBA, cour des Fontaines, 7.—2 fr

ESTAMPES.

GRAVURES.

1. Galerie du Luxembourg, des Musées, Palais et Châteaux royaux de France; contenant les principaux tableaux de l'école française, depuis David; gravée et publiée sous la direction de Francisque Noël, artiste. Ire livr. N° 1, Galilee, par Chollet, d'après Laurent; et n° 2, le serment des Horaces, par Blanchard, d'après David. In-fol.—Paris, l'Editeur, rue St.-Jacques, 41. V. page 858 de 1825

La couverture est lithographiée par Fraucisque Noël, elle est dessinée par Leloy pere et Leloy fils avec beaucoup de goût, daus un genre tout-à-fait analogue au fond de l'ouvrage.

Ces deux numéros forment la moitié de la première livraison; le prix en est de 12 fr. La seconde partic contiendra le n. 3, Vandick, par Allais, d'après M. Denis; et n 4, un paysage, par Fortier, d'apres Bidault.

2. Architecture moderne de la Sicile, ou Recueil des plus beaux monumens religieux et des édifices publics et particuliers les plus remarquables des principales villes de la Sicile, mesurés et dessinés par J. Hittorff et L. Zante. 3e live. In-fol. de 4 pl. Paris, BANCE ainé, r, St.-Denis, 214. HITTORFF. г. Coquenard, 32 −5 fr. la livr.

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3. Six vues des habitations de J.-J. Rousseau, dessinées et gravées à l'aquatinta par Hymely. — Paris, BANCE ainé, r. St.-Denis, 214. — L'AUTEUR, г. Racine, 5.-4 fr.-Chine 6 fr.-En couleur, 8 fr.

LITHOGRAPHIES.

4. La Henriade ornée de dessins lithographiques de M. Horace Vernet, avec les portraits. par M. Mauzaisse. Livraisons 23 à 31. In-fol., le texte imp. par Gaultier-Laguionie. Paris, E. DUBOIS, éditeur, r. Ta

ranne, n. 25.—Prix : 15 fr. la livr., et 20 fr. sur pap. de Chine.

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Les planches sont : un Frontispice par Girardet, d'après Dubois. — Turenne. -Henri de Condé. - Teliguy. - Feuquieres. - Nemours.-Lavardin.-Le duc d'Aumale.-Guerchy.-Richelieu.-Molé.-La Châtre.-Clermont.—Soubise.

Beauveau. Camillac.-Nangis.-Essex.-Perdaillon.

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- 15 fr.

5. Album lithographique. Année 1827. Un cahier in-fol. de 9 pl. Imp de Mm Ve DELPECH, à Paris, quai Voltaire, 3 Les pl. sont: Berger écossais, par Belliard, d'après H. Vernet. - Les Forçats, par H. Vernet. Soldat français instruisant des Grecs.-Ce n'est pas un lapin, nou, non, c'est le chat! par H. Vernet.-Un cul de lampe représentant un combat de Turcs et de lanciers, par C. Vernet. Ecoute, écoute, par Fragonard La bonne Mere, par Fragonard. - La Pélerine, par Belliard, d'après Robert. Fontaine Kiatana, par Dupré.

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JOURNAL GÉNÉRAL D'ANNONCES d'Objets d'Arts

ET DE LIBRAIRIE,

PUBLIÉS EN FRANCE ET A L'ÉTRANGER;

Avec des notices analytiques et raisonnées sur les productions nouvelles des arts et de la littérature.

LE BUREAU est au Palais-Royal, galerie de pierre, No 33, au 2me.-Les lettres et paquets doivent être adressés francs de port à MM. DUTERTRE et FAYET.

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Le port

PRIX D'ABONNEMENT: 15 f. par an avec les Tables. pour les départemens est de 2 f., et le double pour l'étranger.

MUSIQUE.

«Sans chanter peut-on vivre un jour! »

MUSIQUE VOCALE.

5. Couplets d'une aventure de Charles V, paroles de Lafitte, mus. de L. Ansion. Paris, COLLINET, place du Louvre, 4.

-2 fr.

6. Deux romances: Savoyard = Reve d'amour, paroles de M. Hte B.; par A. Montfort, ornées d'une lith. - Paris, DUFAUT et DUBOIS, г. du Gros-Chenet, 2.- 4 fr.

7. La Tempête, paroles de M. Ed. Géraud, mus. de H. Guénin.

I fr. 50 c.

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Le Soir, romance à deux voix, paroles de M. J. Brisset, mus. de H. Guenin. I fr. 50 c.

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Moi seul je ne danse pas, chansonnette mise on mus. par Ed. Lhuillier, orné d'une lith. -2 fr.

Paris, PETIT, r. Vivienne, 18,

8. Cing romances, une walse et une écossaise, composées pour le piano, par Mme Duchamgbe. Paris, PLEYEL et fils aîné, boulev. Mont

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9 fr.

Mélancolie, narcturne à deux voix égales, mis en mus. par A. Petibon. – Prix: avec accomp. de piano (lithographie) 2 fr.

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Le méme, avec accomp. de guitare. —175 c.

Chant de Noël, à une, deux ou trois voix, mis en mus. par E. Bruguière, morceau à l'usage des pensions. Prix : (lithographie) avec accomp. de piano. 4 fr. 50 c.

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Le méme, avec accomp. de guitare. - a fr.

La Folle par amour, romance mise en mus. par Ch. de Liénard. -Prix: avec accomp. de piano (lithographie). a fr.

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Le même, avec accomp. de guitare.

I fr.

Paris, A. PETIBON, éditeur de musique, r. du Bac, 31.

MUSIQUE INSTRUMENTALE.

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10. Le Souvenir, grand rondo brillant, précédé d'une introduction pour violon principal, avec accomp. de grand orchestre, ou de piano seulement, par Ant. Fontaine, violon solo de la musique particulière du Roi. - Prix : avec grand orchestre a fr.

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= Trois grands duos concertans, pour deux flites, par Leopold Rossy. - Prix : 9 fr. :9

11

Contredanses pour le piano à quatre mains, composées par Ch. de Liénard. Prix : 3 fr. 75 c.

Paris, A. PETIBON, éditeur de mus., r. du Bac, 31.

11. ADOLPHE ADAM. Op. 17. Le Voyage en Suisse, fantaisie et variations pour le piano-forté. Prix: 6 fr.

CAMILLE P***, Variations_brillantes pour le piano-forté, sur un thême de Meyer-Beer. — Prix : 6.

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DE FRANCE, 1er et 2 quadrilles de contredanses pour le piano-forté, avec accomp. de flûte ou violon ad libitum, sur des motifs de Fiorella. Chaque recueil 3 fr. 75 c.

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-H. HERZ. Op. 31. Variations sur un air saxon.-Prix: 7 fr. 50 c. = KALKBRENNER. Op. 83. Variations brillantes pour le piano-forte, sur di tanti palpiti.-Prix, avec orchestre: 10 fr.; pour piano seul, 7 f. 50 c. A. MEREAUX. Op. 15. Variations et rondeau brillant sur la chansonnette Chantez petit, baisez vite, pour piano. 6 fr.

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PIXIS. Op. 86.-Second grand trio, pour piano, violon et basse.—9 f. Paris, I. PLEYEL et fils ainé, boulev. Montmartre.

VARIÉTÉS.

A MESSIEURS LES PROPRIÉTAIRES DU JOURNAL GÉNÉRAL D'OBJETS D'ARTS, ETC.

MESSIEURS,

Le rédacteur de l'article des derniers concerts du jour de Noël, inséré dans votre utile et intéressant journal, est, je crois, un peu trop sévère; en conservant son estimable impartialité, ne lui était-il pas possible d'être moins caustique et plus encourageant? Ceux des artistes qui ont aussi

contribué au charme du concert de l'Odéon, qu'il ne daigne pas même nommer dans ce spirituel et sardonique article, sont en cela les plus maltraités, car, malheur aux artistes dont on ne parle pas, soit en bien, soit en mal; c'est dire tacitement qu'ils n'en valent pas la peine.

Il est plus facile de faire une critique même judicieuse, que de garder une juste mesure dans les éloges; la modération pour l'une comme pour l'autre, serait nécessaire au culte de la vérité, qui devrait ne pas cesser d'être le but de tout Aristarque de bonne foi; pour des zoïles et des prôneurs de coteries, il n'en a jamais manqué, en tous temps, en tous fieux, comme en toutes circonstances.... Les complimens à outrance, tels mérités qu'ils puissent être, finissent toujours par être fades et ennuyer le lecteur qui réfléchit, de même que la masse du public qui ne suit en cela qu'un sentiment de gros bons sens, toujours l'oracle de la saine raison; eh! ne fut-ce encore que cet autre sentiment du simple paysan de l'ancienne Grèce envers Aristide, fastidie de l'entendre appeler à satiété le juste et toujours la même chose : l'espèce humaine est en ce bas monde pour la variété et le changement; c'est même une propension vers la perfectibilité, en acquérant ainsi des lumières toujours croissantes: c'est aussi pourquoi les arts ont tant de pouvoir sur nos sensations et les sciences comme les lettres sur notre raisonnement; qu'elles perfcctionnent ainsi que l'esprit en rectifiant le jugement.

Donc, une juste, quoique mordante critique, sans toutefois aucune personnalité, piquante et spirituelle, mais malicieuse sans méchanceté, intéresse davantage et entretient la curiosité; elle fait même beaucoup plus de bien à l'artiste qui en est l'objet, que des éloges perpétuels et trop souvent inconvenans ou maladroits, qui deviennent soporifiques et minent avec le temps les meilleures réputations vantées inconsidérement avec emphase et sans discernement.

Les éloges ridicules pervertissent aussi le goût. Afin d'éviter ces louanges exagérées, toujours dangereuses, c'est à l'artiste à les prévoir en faisant d'avance une part essentielle à la critique; nous en connaissons qui ont eu ce tact; aussi leur renommée n'est pas restée éphémère : c'était le seul moyen spirituel qu'elle fût durable.

Votre Aristarque aurait pu ajouter aussi, et c'était l'occasion de le faire remarquer, que depuis la saison des concerts, ce sont réellement les deux premiers de cet hiver, donnés à Paris et le même jour; car tous ceux qui, depuis l'hiver dernier, se sont parés pompeusement de ce titre, n'avaient encore été que des essais et de simples soirées musicales sans conséquence, dans lesquels on n'a même entendu qu'un trop petit nombre de orais artistes, quoique du reste on y ait encouragé des talens à distinguer comme amateurs et élèves... Mais était-ce là des concerts véritablement dignes de la capitale des arts! Cela devrait-il y avoir lieu autrement que comme études à huis clos; on ne pourrait guère citer en artistes, qui, trop complaisans, s'y sont compromis par obligeance, que les estimables Guebeaur, Mengal, Lafont, celui qui fait chanter son violon avec toute la grâce de la coquetterie féminine, et trop peu d'autres; sans oublier cependant Mme Stockhausen. qu'on ne tardera pas à placer parmi nos premières cantatrices, (Celle qui serait un si heureux auxiliaire pour notre théâtre laxatif des relâches, causées par les indigestions macaroniques.) Grâces soient donc rendues à M. Labarre, maitre harpiste et non guitariste sur la harpe, comme on en voit tant, à réputations usurpées autant que prônées. de ceux qui exagèrent la force en tiraillant les cordes, et croient donner du clair obscur et des nuances par des pianissimi qu'ils n'entendent pas eux-mêmes, obtenant ainsi, par une expression factice, l'approbation des gobes-mouches, ou gobes-notes, nouveaux synonimes en musique de dillettanti). On doit aussi le même remerciement à M. De

heriot, au lieu de de Bériot, par fautes réitérées d'imprimeries, car certainement il n'a jamais pu avoir l'intention de ne pas conserver religieusement le nom de son père, dont on a la signature autographe et très-lisible sur un document authentique. Ce petit incident ne l'empêchera pas certes de devenir l'un des grands virtuoses de son époque, étant déjà un noble violon. On voit que cet estimable artiste a travaillé et médité avec l'attention de la maturité du talent, nos Rode, Baillot et Boucher; qu'il s'est fait un genre mixte, d'après ce triumvirat violonique; il joint aux rares qualités du premier, la sagesse du second, et beaucoup de belles difficultés, vaincues par le troisième, sans cependant avoir encore, de ces trois modèles, la verve, l'élan, la variété et le sentiment profond d'une expression surnaturelle et pindarique! Il ne pouvait mieux choisir tout en les retraçant à sa manière, sans chercher à les copier servilement. Car il vaudrait encore mieux être mauvais original ( ce qui ne peut pas lui arriver, étant sur la boune route) qu'excellente copie ou médiocre, ce qui est le pis. On pourrait peut-être lui désirer un peu de vraie chaleur, de ce feu de Prométhée! Il ne suffit pas, dans les arts, de mériter l'estime; il faut encore savoir communiquer son propre enthousiasme à tous les auditeurs.

M. Debériot a trop de talent pour qu'on ne lui fasse que des complimens; il mérite qu'on lui dise la vérité entière; donc, on a remarqué en lui une sorte de perfection monotone, qui n'est pas seulement l'effet d'une louable tranquillité et de l'assurance d'un talent précoce, mais une petite tache d'huile qui peut s'agrandir s'il n'y prend garde; c'est un défaut enfin, et plus important qu'on ne le pense, surtout dans un jeune artiste qui doit encore donner des espérances dans les imperfections même, elles sont souvent nécessaires pour arriver plus efficacement au type vérita ble de perfection humaine, dont nous le croyons susceptible, sans cela, nous ne lui dirions pas que nous avons aussi remarqué qu'il avait un moins grand son que l'an passé, notamment sur la seconde et la chanterelle; mais s'il n'a plus la quantité du grandiose à la Pugnani, il possède mieux et par compensation, la qualité des sons suaves et moelleux des modernes qui ont aussi leur mérite. En résumé, il n'en est pas moins celui de nos jeunes gens qui a le plus de réalités et d'acquit; c'est un talent pur, et peut-être déjà trop formé (quoiqu'il n'ait guere plus de 30 à 31 ans; en 1805 il étudiait dejà sous les meilleurs professeurs de Louvain, sa patrie) pour l'âge où quelques écarts, prouveraient une surabondance essentielle même au génie de l'exécution du roi des instrumens, où il n'en faut pas moins que pour la composition dans « l'art sublime d'émouvoir les « sensations. »

Les ta'ens très-remarquables de M. Debériot et ses qualités personnelles méritaient ces petites observations; on lui reconnait généralement une modestie candide. Incapable de supercherie et d'aucun charlatanisme, plusieurs de ses admirateurs sinceres et véritables amis réunis, ont dû se faire un devoir de lui rendre cet important service, lequel lui sera autrement utile que des flagorneries de journalistes, qui, pour le perdre sans doute, l'ont comparé à un dieu sur le violon, et autres expressions gigantesques non moins ridicules que nuisibles à cet intéressant artiste; c'est donc sa défense plutôt que sa critique que nous soumettons à son propre jugement et aux logiciens en musique; loin de le décourager, cela doit au contraire lui inspirer la nécessité glorieuse de se vaincre lui-même en se bien gardant d'un vaniteux orgueil, qui perd la plupart des jeunes talens: c'est ainsi qu'il pourra mériter et acquérir une juste et durable célébrité Brillant d avenir... ses destins seront alors, nous pouvons le prédire, de. marcher hardiment de succès en succès! »

Agréez, etc.

C***,

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