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JOURNAL GÉNÉRAL D'ANNONCES d'Objets d'Arts

ET DE LIBRAIRIE,

PUBLIÉS EN FRANCE ET A L'ÉTRANGER;

Avec des notices analytiques et raisonnées sur les productions nouvelles des arts et de la littérature.

LE BUREAU est au Palais-Royal, galerie de pierre, No 33, Les lettres et paquets doivent être adressés francs de port à MM. DUTERTRE et FAYET.

qu 2me.

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Le port

PRIX D'ABONNEMENT: 15 f. par an avec les Tables. pour les départemens est de 2 f., et le double pour l'étranger.

MUSIQUE.

« Sans chanter peut-on vivre un jour! n

MUSIQUE VOCALE.

21. Ronde des Normands, paroles de M. H. Fleury, musique et acc, de piano, par N. Bruet. fr. 50 c.

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La méme, pour guitare. - 75 c.

Les Regrets de l'absence, romance, paroles de M ***, musique de M. Moriset; accomp. de guitare, par N. Bruet. - 75 c.

A mes amis; chanson bachique, paroles de M. F. Champault, mu-sique et accomp. de guitare, par M. N. Bruet. 75 c.

par

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L'Absence, romance à deux voix, musique et accomp. de guitare, N. Bruet.75 c.

A l'écho, romance à deux voix, paroles de Mme Desbordes Valmore, musique et accomp. de guitare, par N. Bruet.-75 c.

= Conseils d'un épicurien, chanson bachique, par J. P. Polh, musique et accomp. de guitare, par N. Bruet. - 75 c.

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O toi que j'adore! romanceà deux voix, musique et accomp. de guitare, par N. Bruet. — 75 c.

Paris, DUFAUT et DUBOIS, г. du Gros-Chenet, 2.

MUSIQUE INSTRUMENTALE.

Paris, HENRY,

22. Adagio et Rondo concertans pour piano et violon, dédiés à M. Baillot, par J. P. Pixis, Op. 89. — Prix, 7 fr. 50 c. éditeur de musique, r. Neuve-des-Petits-Champs, 17.

23. Marches extraites des ballets de Proserpine et des Filets de Vulcain; musique de Schneizhæffer; arrangées pour le piano, avec accomp. Paris, l'AUTEUR, r. de Buffaut, 8.

de violon.

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VARIÉTÉS.

OBERON, PAR C. M. VON WEBER.

Ce serait un tort de laisser écouler un temps plus considérable, sans offrir à la curiosité des amateurs de nouveautés quelques réflexions sur la dernière production de Wéber. Cet opéra, dont le sujet du poème (Huon de Bordeaux) a été pris dans la Bibliothèque bleue, se compose de 24 morceaux, en comprenant l'ouverture. Nous allons analyser les principaux, afin de donner à nos lecteurs un aperçu des beautés que renferme Oberon, si unanimement applaudi à Londres, dans le mois d'avril dernier, sur le théâtre de Covent-Garden.

L'ouverture a le mérite de caractériser les différentes situations du drame qui est à la fois romantique et féerie. Elle commence par un adagio en ré majeur, dont l'effet est fort agréable.

Dans le second motif, il y a un passage élégant dans lequel la septième produit un genre nouveau.

En examinant ce premier morceau avec toute l'attention qu'il mérite, tous les détails paraissent d'autant plus charmans, qu'on y découvre de nouvelles beautés chaque fois qu'on l'exécute.

L'introduction: Light as fairy foot can fall, est un chœurde fé es, dont la simplicité, alliée à l'harmonie la plus savante, a mérité de nombreux bravi.

Le style grandiose de l'air : Yes my lord, est tout-à-fait nouveau. L'exécution de ce petit chef-d'œuvre est assez difficile et fait briller le talent de l'artiste pour qui il a été composé; S'il eut été fait sur des paroles italiennes et joué sur l'un des théâtres de nos célèbres impressari, nous ne dou tons pas qu'il eut suffi pour immortaliser M. Weber. Ce morceau, qui commence le finale du premier acte, est suivi d'un duo dans lequel on remarque des arpeggios peut-être trop souvent répétés. Ce genre nous semble convenir particulièrement au violon. C'est une légère faute que l on a rarement à reprocher à l'auteur.

La symphonie qui précède le chœur qui conduit à ce duo, donne un

exemple de l'originalité de l'ouvrage, dans lequel on remarque à chaque mesure la vigueur du génie créateur de Wéber.

Le second acte commence par le choeur: Glory to the Caliph. L'illusion de cette riche et singulière composition est complète, elle est écrite dans le style de la musique qui devait exister à la cour d'Haroun al Raschild. Malgré les renseignemens que l'histoire nous a transmis sur l'harmonie des Sarrazins, il ne nous est pas démontré que cet art fut plus avancé à cette époque en Arabie qu'en Europe. Cependant nous ne doutons pas que plusieurs des airs nationaux espagnols aient été empruntés aux Maures. M. Wéber, en composant ce passage, nous avait fait supposer qu'il avait quelques notions du genre de la musique de ce peuple, auquel les autres nations sont si redevables.

La première partie de la romance: A Lonely Arab maid, commençant en mi mineur et finissant en mi majeur, est fort tendre et très-agréable; l'effet musical de la seconde est beaucoup plus vif.

Le quatuor: O'er the darck blue Waters, est un morceau concertant pour deux sopranos, une basse et un tenor. L'air en est mélodieux, l'accompagnement simple et naturel et d'un effet aussi agréable au théâtre que dans le salon. L'union de la mélodie à l'harmonie est parfaite, les accords des ge, 7e et 4e sont spirituellement introduits.

L'air et le choeur: Spirits of air, forment une scène charmante dont la composition est très scientifique. Le chœur est bien approprié aux esprits.

L'air (Preghiera) Ruler of this awful hour est solennel et bien imaginé. Le compositeur l'appelle très-convenablemǝnt une prière, l'éditeur lui a donné le nom d'air, nous ignorons pour quel motif. La mélodie de la romance de la Syrène : O'tis pleasant to float on the seas est trèsagréable et très-facile à exécuter. Le finale pourrait être mieux en y changeant une note ou deux.

Le troisième acte commence par la romance O Araby! dear Araby! C'est la plus agréable de toute la pièce, elle est remplie d'originalité et prouve que le compositeur était doué d'un vrai génie musical. On la trouve en Angleterre sur tous les pianos. Elle est divisée en deux mouvemens; le premier est plaintif est le second fort gai.

Le duo: On the banks of sweet Garonne, commence très-vivement, il est chanté par le comique Sherasman.. Mais lorsque Fatima déplore sa captivité, l'air passe en mi mineur et devient d'une douceur ravissante, dans le genre des mélodies irlandaises.

Le trio: And must I then dissemble? pour un soprano, un contre-alto et une basse-taille, est très-expressif et écrit dans le genre du Terzetto du Freischutz. La conversion de la 4e dans la 7e de la basse, et l'union de la ge et de la 4e sont excellentes. La modulation qui suit, de si bémol en mi bémol mineur, ensuite en sol bémol et finalement dans le ton original, est admirable.

Le chœur: For thee hath beauty deck' d her bow'r, est une scène où l'auteur a réuni la danse à la musique. Il exprime de la manière la plus voluptueuse l'art et les moyens séducteurs que la syrène emploie pour triompher de la constance du chevalier Huon. Cependant il faut convenir que dans ce morceau la partie vocale semble servir d'accompagnement à l'or

chestre.

La scène finale commence par un choeur d'esclaves, dans lequel on remarque un de ces passages originaux, particuliers au goût et à l'imagination fertile de Wéber. Oberon se retire; en prenant congé du couple qui, par sa constance incomparable, l'a relevé des conséquences funestes de son serment imprudent, au milieu d'une harmonic si parfaite et si en

Chanteresse qu'on ne peut s'empêcher de regretter son départ. Une marche fort ordinaire et un chœur chanté par toute la cour de Charlemagne, terminent cet opéra.

La musique d'Oberon, comme celle du Freischutz, prouve que le com. positeur connaissait fort bien ce que M. de Lacepède nomme la métaphysique de l'art. Cette dernière production de Weber doit paraitre d'autant plus belle qu'il était déjà atteint d'une maladie mortelle, lorsqu'il la com

posa.

HAVRE. Le chef-d'œuvre musical de Spontini, dont la reprise était annoncée depuis si long-temps, a fait enfin jeudi dernier, sur notre théâtre, les honneurs de la soirée devant un petit nombre de spectateurs. Il est facile de se rendre coinpte du peu d'empressement du public; on savait que la direction n'avait fait aucune dépense pour monter cet opéra. Dépouillé de tout ce qui pouvait ajouter à la pompe et frapper les yeux, du prestige de ces beaux décors, qui montrent à l'Académie royale de Paris, comme dans un riche panorama, la vieille Rome, la Rome des Césars, les sept Collines, son Capitole et ses principaux monumens reproduits avec tant de fidélité par le pinceau de Cicéri; privé du charme d'exécution de cette musique ravissante, qui a rendu immortel le nom de son compositeur, quel attrait pouvait-il rester à la curiosité? Et puis, on se disait ironiquement: Allez donc voir le grand opéra chanté par des acteurs qui jouent le vaudeville et le mélodrame; souvenez-vous d'OEdipe.

Cependant, malgré toutes ces préventions défavorables, ceux qui étaient résignés à n'assister qu'à une parodie, ont été trompés ; le rideau s'est levé avec des murmures peu flatteurs; il est tombé au bruit des applaudisse

mens.

DIJON. Le jeune Liszt, dans le second concert qu'il a donné samedi dernier, a excité, comme dans le premier, l'admiration de l'assemblée. La puissance de son talent ne se fait pas seulement sentir aux connaisseurs; tous ceux qui l'ont entendu, même les personnes les moins sensibles aux effets d'une bonne musique, ont partagé l'enthousiasme que la supériorité incontestable, la perfection de son talent ont excité chez les amateurs les plus prononcés.

SOUSCRIPTION.

La collection des Œuvres musicales de M. Adrien Beuque (de Besançon), va être publiée sous la forme d'un journal lyrique, qui portera le titre de Memnon. Le nom de M. Beuque est avantageusement connu dans la capitale et dans la province, et l'on peut présager un grand succès à son ouvrage. Il paraîtra par livraisons, qui se succéderont de mois en mois, à dater du 1er de ce mois. Chaque cahier sera composé de six romances, orné d'une lithographie, et exécuté avec soin. Le prix, pour les souscripteurs, sera de a fr. 25 c., franc de port, par livraison, avec accompagnement de guitare; et le double pour les accompagnemens de forte-piano.

2

A Paris, chez Fondard, professeur, éditeur de musique, rue St-Marc, n° 2, à qui les demandes et l'argent doivent être adressés francs de port, et un mois, s'il est possible, avant la publication des livraisons.

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LIBRAIRIE.

THÉOLOGIE, LIVRES DE PIÉTÉ.

124. Theologia dogmatica et moralis, ad usum seminariorum, auctore L Bailly; nouv. édit. 8 vol. in-12. Imp. de Rusand, à Lyon.~ Paris, RUSAND, r. du Pot-de-Fer.-15 fr.

125. Les Missionnaires de l'Oratoire, etc.; par le père Le Jeune. T. 13e. In-8°. Imp. de Perisse frères, à Lyon. - Paris, PERISSE, place SaintAndré-des-Arts, 11. Chaque vol. 3 fr. 50 c.

-

126. Manuel de piété à l'usage des simples fidèles; par Fénélon. In-18. Imp. de LECLÈRE et COMP., quai des Augustins, 55.-2 fr.

127. Notice sur Saint-Jubin, archevêque de Lyon, etc.; par J. B. Durand, curé de Saint-Irenée à Lyon. In-8°. Imp. de Rusand, à Lyon. Paris, RUSAND, r. du Pot-de-Fer

128. Etrennes religieuses pour l'an de grâce 1827. In-12 Imp. de Boget, à Lyon. — Lyon, GuYor, г. Mercière, 39. — 1 fr. 25 c.

LIVRES DE MORALE ET D'ÉDUCATION.

129. Flora, ó la Nina abandonada, traducida del frances, por la traductora de lida de Gersin. Imp. de David. Paris, A LA LIBRAIRIE AMÉRICAINE, r. du Temple, 69.-3 fr. 50.

JURISPRUDENCE.

130. OEuvres de Pothier. Un seul vol. in-8°. 12e livr. Imp. de Tilliard. - Paris, CROCHARD, cloitre Saint-Benoît, 16. — Chaque livr. 2 fr. 50 c.

MÉDECINE, CHIRURGIE, ETC.

131. Plus de sangsues! par Audin-Rouvière. 2e édit. In-8°. Imp. de Le Normant fils. - Paris, l'AUTEUR, r. d'Antin, 10. — 1 fr. 50 c.

SCIENCES ET ARTS.

132. Methodus nova instituendæ philosophic ad amicum quemdam professorem universitatis. Auctore Laurentie. In-18. Imp. de Béthune. Paris, MEQUIGNON junior, r. des Grands-Augustins, g.

133. Philosophie de la guerre. par le colonel M. de Chambray. In-8°. Imp. de Tastu. Paris, A. DUPONT et COMP., г. Vivienne, 16.

5 fr.

134. Concordat de l'Amérique avec Rome; par M. de Pradt. In-8°. Imp. d'Huzard-Courcier. Paris, BECHET aîné, quai des Augustins,

47.5 fr. 50 c.

135. Sténographie d'Astier, nouveau système imité de l'écriture usuelle, etc. In-80 avec 12 pl. Imp. de Mme Huzard. - Paris L'AUTEUR, r. des Deux-Portes-Saint-Sauveur, 31.-3 fr.

136. Deuxième mémoire sur la fortification, par P. M. Th. Choumara. In-8°. Imp. d'HENRY, à Paris, r. Git-le-Cœur, 8.

Ne se vend pas.

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