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Principes de la Langue Latine mis dans un ordre plus clair plus précis & plus exact; feptième édition refondue entièrement; par M. de Wailly, auteur de la Grammaire Françoife, in

12;

Cette feptième édition eft fort fupérieure aux précédentes. M. de Wailly, qui avoit déja rectifié plufieurs chofes dans la fixiéme, a refondu celleci d'un bout à l'autre. 1o La manière. dont il a arrangé les déclinaifons, les rendra beaucoup plus faciles aux enfans, & diminuera en même temps l'ennui des Maîtres qui les leur font réciter. 2° On ne peut que lui fçavoir gré d'avoir marqué d'un accent aigu les pénultiemes longues; cette note habituera les jeunes gens à bien prononcer le Larin. 3°Les règles qu'il a rectifiées & dans la Syntaxe & dans la Méthode,, font voir fon exactitude & fon attention fcrupuleuse à ne donner que des principes fûrs & des règles qui embras fent toute l'étendue de l'ufage. M. de

Wailly

Wailly avoue qu'il a profité du travail de ceux qui l'ont précédé; mais on voit, par la précifion & la clarté qu'il y a mifes, qu'il fe l'eft rendu propre, & nous ne doutons point que les Maîtres ne faffent aux principes de la Langue Latine le même accueil qu'ils font à la Grammaire Françoife du même au

teur.

M. Julii Ciceronis Orationes, cum notis, &c. 3 volumes in - 12.

Le texte qu'on a employé dans cette édition eft celuiqueM. Lallemand a conféré fur les éditions les plus eftimées & fur quinze manufcrits de la Bibliothèque du Roi. On ne pouvoit rien faire de mieux que de fuivre cette excellente édition : un texte pur & correct fait évanouir bien des difficultés. Les notes qu'on a mises au bas des pages ont été puisées dans les meilleurs Commentateurs de Cicéron. L'éditeur avertit que le Commentaire de M. Desjardins lui a été d'un grand fecours; il ne pouvoit puifer dans une meilleure fourANN. 1769. Tome V.

B

ce. L'ouvrage de M. Desjardins eft trèseftimé des gens de Lettres, & nous invitons M. fon frère à nous donner la fuite de ce précieux & fçavant ouvrage. Un autre mérite de ces trois volumes, c'eft qu'ils font imprimés avec beaucoup de foin; le caractère én eft beau & fort net. Les différens endroits du texte que j'ai lus m'ont paru très-exacts.

Le même Libraire, effentiellement occupé des Livres du genre Claffique, a mis fous preffe: 1° Tite-Livre, traduit par M. Guérin, 10 volumes in- 12; 2° Sallufte traduit par M. Beauzée; 3° Inftructions de la Jeurieffe& de la Pénitence, par Gobinet, volumes in 12; 4 Tacitus juxta accuratiffimam D. Lallemand editionem in- 12; 5° Quintilien traduit par M. l'Abbé Gedoyn, 4 volumes in-12. Tous ces Livres feront réimprimés pour la Saint - Remi,

Je fuis, &c.

A Paris, ce 30 Juillet 1769.

LETTRE II.

Mémoire fur la Compagnie des Indes, avec un Difcours fur le Commerce en général, par M. le Comte de Lauraguais, in-4; à Paris chez Lacombe Libraire rue Chriftine.

CF de

E Mémoire eft précédé d'une Préface, d'un Avertissement & d'un, Difcours fur le Commerce. Dans la Préface l'auteur expofe le but qu'il s'eft propofé, qui eft d'éclairer les Actionnaires fut leurs véritables intérêts, en leur offrant un précis de l'état actuel de la Compagnie des Indes. Dans l'Avertiffement il nous dit que le Mémoire qu'il donne aujourd'hui au Public auroit dû paroître il y a long temps,mais que des raifons particulières en ont retardé l'impreffion. Dans ce même Avertiffement il combat avec vivacité M. l'Abbé Morellet,& tâche de le réfuter. Dans le

Difcours fur le Commerce, il développe les principes généraux du commerce, relève quelques erreurs échappées aux Philofophes Economiftes, éclaircit ce qu'ils préfentent fouvent de la manière la plus obfcure, & réduit à leur juste valeur un grand nombre de vérités communes & triviales qu'ils annoncent avec le plus grand appareil. M. de Lauraguais examine fi l'on peut concevoir le commerce de production fans celui d'induftrie, & celui-ci fans le premier. Si l'on excepte quelques denrées que la terre enfante d'elle-même, toutes les autres font le fruit du travail des hommes; la fomme de leurs jouiffances eft égale à celle de leurs travaux. C'est de cette manière qu'il faut établir la queftion pour l'approfondir plus sûrement & plus facilement. » Les Economistes cou »pent le nœud de la difficulté qu'ils » font naître, & mettent dans la classe » Atérile tous les travaux qui ne font pas » immédiatement confacrés à la culture » des matières premières. Si le lecteur » ne connoît leur doctrine que par ce Mémoire, & qu'il s'empreffe de de» mander dans quelle claffe ils placent

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