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VOYAGE de la Chine et des Indes orientales, par Pierre Osbeck, et le Voyage de Surate, de Olof Torrée, avec une Relation de l'agriculture chinoise du capitaine Ekelberg, traduits de l'allemand par Forster; on y a ajouté la Faune et la Flore de la Chine: (en anglais) A Voyage to China and the East-Indies, by Petr. Osbeck; with a Voyage to Surate, by Olof Torreen, and account of the Chinensi husbandry, by capitain Ekelberg, translated from german by J. R. Forster; added a Fauna and Flora Sinensis. Londres, 1777, 2 vol. in-8°.

On a réuni, comme on voit, dans cette traduction anglaise, les Voyages de Torrée et d'Ekelberg, dont j'ai donné la notice dans la section des Indes orientales; et l'on a intitulé cette traduction, Voyage à la Chine et aux Indes orientales, parce qu'on y a ajouté des notions sur la Chine.

VOYAGE aux Indes orientales et à la Chine, fait par ordre du Roi, depuis 1774 jusqu'en 1781, dans lequel on traite des mœurs, de la religion, des sciences et des arts des Indiens, des Chinois, des Péguans et des Madecasses; suivi d'observations sur.le cap de Bonne-Espérance, les îles de France, les Maldives, Ceylan, Malacca, les Philippines et les Moluques, et de recherches sur l'histoire naturelle du pays, par Sonnerat, enrichi de cent quarante planches dessinées par l'auteur, et de deux cartes. Paris, Froullé, Nyon et Barrois, 1782, 2 vol. in-4°.

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-Le même, traduit en allemand, avec planches, par J. Pezzł. Zurich, 1783, 2 vol, in-4°.

ASIE. VOYAG. AUX INDES, AU JAPON, etc. 269 -Le même, traduit en hollandais par J. D. Pasteur. Leyde, 1785, 1786, 3 vol. in-8°.

Il a paru en 1806 à Paris, chez Dentu, une nouvelle édition de ce Voyage en 4 vol. in-8°. avec le même atlas que celui de la première édition. Quelques additions peu importantes, dont les unes appartiennent à l'auteur, et dont les autres sont particulières à l'éditeur, ne peuvent pas balancer la supériorité de la première édition sur la seconde, pour la beauté des épreuves des 144 planches de l'atlas.

C'est sur la théogonie des Hindous que Sonnerat s'est le plus étendu ; et les planches dont il a enrichi cette partie de son Voyage, en facilitent singulièrement l'intelligence. Voici le jugement qu'en a porté M. Langlès, dans sa notice à la suite du Voyage de Thunberg.

« Quoique l'ouvrage de Sonnerat, dit-il, soit rempli de >>> faits curieux, et même neufs pour la plupart, on pour>> roit lui reprocher d'en avoir hasardé beaucoup dont il » n'étoit pas sûr, ou au moins de ne s'être pas toujours » exprimé avec la précision convenable. Sur les révolu» tions de l'Inde, il n'a pas eu soin de marquer les époques » précises de plusieurs événemens qu'il cite : cette inexac» titude lui a attiré une vigoureuse réfutation bien motivée » de M. Law de Lauriston, dans le neuvième volume des » Mémoires concernant l'histoire, les sciences et les arts >> des Chinois ».

M. Grandpré, dans son Voyage au Bengale, dont j'ai donné la notice, n'est pas si sévère: il fait au contraire, un éloge sans réserve de tout ce qu'a publié Sonnerat.

SUPPLÉMENT au Voyage de M. Sonnerat aux Indes orientales et à la Chine, par un ancien Marin. Amsterdam, 1785, in-8°.

LE VOYAGEUR oriental, ou Nouvelle direction de navigation pour aller aux Indes orientales, à la Chine, etc... (en anglais) The Oriental Navigator, or New direction for sailing to and from the EastIndies, China, etc.... Londres, 1801, in-4°.

SECTION X.

Descriptions de la Chine, de la Corée, et des iles de la mer de la Chine, et Voyages faits dans ces contrées.

S. I. Descriptions de la Chine proprement dite, de la Corée, et des îles de la mer de la Chine. Voyages faits dans ces pays.

Pour avoir une connoissance complète de la Chine, il faut recourir d'abord aux sources que j'ai indiquées dans la précédente section: puis il faut y joindre, avec beaucoup de circonspection néanmoins, pour les temps anciens, les relations des deux Mahometans et de Marc-Paul, que j'ai fait connoître (première Partie, section 1, §. 1); et dans des temps plus modernes, les Lettres édifiantes, les Voyages de Ganelli Carreri, et quelques autres dont j'ai donné la notice dans la section des Voyages en différentes parties du monde. Je passe aux relations particulières à la Chine.

AMBASSADE de Scharoke, fils de Tamerlan, et d'autres princes ses voisins, à l'Empereur du Khataï (de la Chine), l'an 1419, ou 822 de l'hégire. (Insérée dans la Collection de Melchisedech Thévenot, partie 4o).

Cette relation est très-curieuse, en ce qu'elle fait connoître l'état de la Chine, qu'on appeloit encore alors le Katay, ayant les dernières invasions des Tartares.

RELATION de l'Ambassade qu'en 1555, Sa Majesté Czarienne a envoyée au Khan de Bodge en Chine : (en latin) Relatio ablegationis quam Czarea Majestas ad Catayensem Chamum Bodgi destinavit, anno 1553.

Cette relation a été insérée en latin, telle que je la donne, dans la Collection de Melchisedech Thevenot (partie 4).

HISTOIRE des choses les plus mémorables, des rites et des coutumes du grand royaume de la Chine, par Jean Gonzales de Mendoza, avec un itinéraire du Nouveau-Monde : (en espagnol) Historia de las cosas mis notables, ritos y costumbres del gran reynos de las China, con un Itinerario del Nuovo-Mondo, por Juan Gonzales de Mendoza. Rome, 1585; Venise, 1588, in-8°.

Cet ouvrage a été traduit en latin par Joachim Brullius, sous le titre suivant:

RERUM morumque in regno Chinensi maxime notabilium Historia, ex ipsis Chinensium libris et religiosorum, qui in illo primi fuerunt litteris et relatione concinnata ex hispanicá linguá transtulit Joachim Brullius. Francfort, 1589; Anvers, 1655, in 4°.

Il l'a été aussi en français sous le titre suivant :

HISTOIRE du grand empire de la Chine, divisée, en deux parties: contenant, en la première, la situation, antiquité, fertilité, religion, cérémomonies, sacrifices, rois, magistrats, mœurs, us, loix, et autres choses mémorables dudit royaume; en la seconde, trois voyages faits en 1577, 1579 et 1581, avec les singularités les plus remarquables, vues par le P. Jean Gonzales de Mendoza, de l'ordre

de Saint-Augustin, traduite de l'original par Luc de Laporte, Parisien, docteur en droit. Paris, Fossé, 1589, in-8°.

Dans cet ouvrage, la relation la plus ancienne, un peu détaillée, que nous ayons de la Chine, l'auteur est tombé dans un écueil presque inévitable pour l'écrivain qui, l'un ̧ des premiers, décrivoit un si vaste empire. Il a tout exagéré; la grandeur de la capitale, sa population, l'étendue de la Chine en général, le nombre de ses soldats, etc..... Mais cette relation n'en est pas moins précieuse, par plusieurs particularités qu'on y trouve, relatives au temps où écrivoit l'auteur.

DESCRIPTION de la Chine, de ses richesses, de sa fertilité, etc.... (en allemand) Beschreibung des Königreichs China, samt dessen Fruchtbarkeit, Reichthum, etc.... Francfort, 1589., in-4°.

HISTOIRE de l'expédition chrétienne au royaume de la Chine, entreprinse par les Pères de la Compagnie de Jésus, comprinse en cinq livres, ès quels est traité fort exactement et fidèlement des mœurs, loix et coutumes du pays, des commencemens très-difficiles de l'Eglise naissante en ce royaume, tirée des Mémoires du R. P. Matthieu Ricci, de la Compagnie de Jésus, par le R. P. Nicolas Trigault Douysien, de la même Compagnie, depuis n'aguères venu de la Chine en Europe pour les affaires de la chrétienté dudit royaume, et nouvellement traduite en français par le sieur D. T. de Riquebourg-Trigault. Lille, Pierre de Rache, 1617, in-4o.

- La même, sous le titre de Voyages des PP. Jésuites en Chine. Paris, 1617, in-8°.

L'étude que le P. Ricci avoit faite de la langue chinoise,

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