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de notices qui ne se trouvent pas dans celui de Sauer, ce dernier n'ayant pas été de toutes les expéditions. D'ailleurs, Sarytschew, en sa qualité de marin, a levé et dessiné les côtes de la mer Glaciale, de l'Océan oriental, et des îles situées dans ces mers; et il a rassemblé un grand nombre de détails géographiques et nautiques qui n'étoient pas du

ressort de Sauer.

La préface de l'ouvrage offre un apperçu satisfaisant des voyages entrepris par les Russes dans la mer Glaciale et l'Océair oriental. L'auteur nous apprend en même temps, que le collége de l'amirauté de Pétersbourg, présidé par le vice-amiral Schischkow, est chargé de rédiger tous les journaux et toutes les cartes de ces voyages, remis par les capitaines au collége de l'amirauté, et de les faire publier ensuite.

Le premier volume contient, en douze chapitres : 1°. le voyage de l'auteur de Pétersbourg à Ochotsk, où il fut envoyé par le capitaine Billings, pour préparer l'expédition: 2o. le voyage d'Ochotsk, vers la rivière de Kosyma (Kowima), el sur cette rivière, dans la mer Glaciale; 3o. les tentatives infructueuses pour entrer dans l'Océan oriental, en doublant les caps de Skalaginskoi et des Tschutschkes; 4°. le retour sur la Kolima à Scedone, Kolymsk, et de-là, par terre, à Jakusk et à l'embouchure de la Maja; 5o. un voyage d'Ochotsk aux embouchures des rivières Uldan et Aldama, pour lever les côtes; et 6o. un voyage d'Ochotsk, au port de Saint-Pierre et Saint-Paul au Kamtschatka.

Dans le second volume, l'auteur décrit en onze chapitres 1°. le voyage du port de Saint-Pierre et Saint-Paul, le long des côtes méridionales des îles Eluthes à Unalaska, Kadjak et Zukli, et de-là au Kamtschatka; 2°. un voyage à Unalaschka, le long des côtes septentrionales des îles Eluthes, et de-là à l'île Saint-Laurent sur la côte des Tschuktsches; 3°. le retour à Unalaschka, et le séjour du voyageur dans cette île, pendant l'hiver ; et 4°. le retour d'Unalaschka au Kamtschatka et à Ochotsck.

J'ai emprunté du Journal de la Littérature étrangère (ve année, 3e cahier, page 117) cet extrait.

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VOYAGE de découvertes dans l'océan Pacifique pendant lequel la côte de l'Asie, du trente-cinquième degré de latitude nord jusqu'au cinquantedeuxième degré, de même que l'île d'Insu, connue sous le nom de Terre de Jesso, les côtes méridionales du Japon, les îles Lieuchieux (Lichios), et autres îles adjacentes et la côte de Corée, ont été levées et examinées, exécuté sur le sloop de Sa Majesté la Providence et sa patache, dans les années 1795 à 1798, pár Guillaume-Robert Broughton, avec cartes et vues: (en anglais) A Voyage discovery to the north Pacific ocean, in which the coast of Asia, from the lat. of 35 north to the lat. of 52 north, the island of Insu (communly known under the name of the island of Jesso) the north-south-and east coast of Japan, the Lieuchieux and the adjacents isles as well as the coast of Corea, have been examined and surveyed performed in his Majesty sloop Providence, in the years 1795, 1796, 1797, 1798, by William Robert Broughton. Londres, Cadel et Davies, 1804, in-4°.

Il vient d'en paroître une traduction en français sous le titre suivant :

VOYAGE de découvertes dans la partie septentrionale de l'océan Pacifique, fait par le capitaine W. R. Broughton, commandant la corvette de S. M. B. la, Providence et sa conserve, pendant les années 1795, 1796, 1797 et 1798, dans lequel il a parcouru et visité la côte d'Asie depuis le 35° degré

nord jusqu'au 52o; l'île d'Insu, ordinairement appelée Jesso; les côtes nord, est et sud du Japon; les îles de Likeujo, et autres îles voisines, ainsi que la côte de Corée : traduit par ordre de S. E. le Ministre de la marine et des colonies, par J. B. E***, avec quatre cartes. Paris, Dentu, 1807, 2 vol. in-8°.

A la tête de ce Voyage, est une introduction qui roule sur l'utilité des voyages de découvertes, et dans laquelle l'auteur, en faisant sous ce rapport un éloge de sa nation qui ne sera pas contesté, rend néanmoins justice à plusieurs navigateurs français, et particulièrement à La Peyrouse.

Le principal but de ce voyage étoit d'examiner la côte nord-est de l'Asie, du trente-cinquième au cinquantedeuxième degré de latitude nord. Cette côte, encore peu connue, avoit été examinée par La Peyrouse, qui avoit trouvé que Tchoka est une île. Broughton a, de son côté, prouvé que le pays d'Insu ou de Jesso est également une île, puisqu'il a passé par le détroit de Sangaar. Le navigateur anglais s'est plus avancé vers le nord que La Peyrouse il en outre, examiné de plus près les côtes septentrionales et orientales du Japon, les îles Likieuses ou Likeujo, et celles de Madjicosomah. Plusieurs de ses observations sont importantes et nouvelles, de même que les notices qu'il donne sur le sol de l'ile d'Insu, sur ses habitans, ses productions, sur le gouvernement du Jāpon, etc....

a,

L'ouvrage, divisé en deux livres et en quinze chapitres, contient la relation du voyage commencé le 15 février 1795, à bord de la Providence. Il est terminé par trois supplémens, dont le premier offre les tables nautiques de la route du vaisseau, la déclinaison de la boussole, etc.... Le second, quelques exemples de la langue des habitans de Likeujo, d'Insu et de la Coroé; et le troisième, une liste des productions du pays.

FIN DE LA QUATRIÈME PARTIE.

CINQUIÈME PARTIE.

VOYAGES EN AMÉRIQUE,

ET DESCRIPTIONS DE CETTE PARTIE
DU MONDE.

SECTION PREMIÈRE.

Descriptions de l'Amérique en général.
Voyages communs aux deux Amériques.

LETTRE de Christophe Colomb sur les îles dernièrement découvertes dans la mer de l'Inde (occidentale), traduite de l'espagnol en latin par Alexandre de Coseo (en latin) Colomb (Christ.) Epistola de insulis nuper in mari Indico repertis, ex hispanico latinè versa per Alexandrum de Coseo. 1494, in-4°.

LE NOUVEAU-MONDE et pays nouvellement découverts par Americ Vespuce, Florentin, publié par Francapano de Montabalde: (en italien) MondoNuovo e paësi nuovamente retrovati da Americo Vespucio Florentino, publicato da Francapano de Montebaldo. Vicence, 1507, in-fol.

LE NOUVEAU-MONDE, nouvellement découvert par Americ Vespuce, publié par Jean-Marie Angiadelo (en italien). 1519, in-4o.

On en a publié une traduction latine dont je n'ai pas pu découvrir la date; en voici le titre :

LE NOUVEAU-MONDE; de la nature, des mœurs et autres objets de ce genre, et des peuples de ce Nouveau-Monde découvert par Americ Vespuce, à l'aide de la protection et des trésors du roi de Portugal: (en latin) Mundus-Novus; de naturá, moribus et ceteris istius generis gentiumque in Novo-Mundo, opera impensisque Portogaliae regis inventus, autore Americo Vespucio. In-16.

On voit par les titres de ces trois ouvrages, que les Italiens s'efforçoient de dérober à Christophe Colomb, quoique né Génois, et par conséquent Italien, mais naturalisé pour ainsi dire en Espagne, la gloire de la découverte du Nouveau-Monde, pour l'attribuer à Améric Vespuce, qui leur appartenoit en quelque sorte davantage, comme ne s'étant point attaché au service d'une puissance étrangère.

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VOYAGE de Thomas Tison aux Indes occidentales, en 1526: (en anglais) Voyage to the WestIndien, in 1526, by Thomas Tison. (Inséré dans la Collection de Hakluit.)

LES TROIS DÉCADES de Pierre Martyr des Anglures, concernant l'Océan et le Nouveau-Monde : (en latin) Petr. Martyris ab Angluria de rebus Oceanis et Orbe Novo, Decades tres. Bâle, 1516; ibid. 1590, in-fol.

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in-4°.

-Les mêmes, Paris, Simon Colline, 1532,

-Les mênics, Cologne, 1574, in-8°.

Les mêmes, sous le titre suivant:

DES NAVIGATIONS et terres nouvellement décou

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