Vie des peintres flamands et hollandais, Volume 3Impr. J. Barile, 1842 |
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Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
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Populaire passages
Pagina 1 - Il prit ensuite le sage parti de voir la nature par ses propres yeux , et fit aux environs de Nimègue des dessins à l'encre de la Chine , qui lui valurent les suffrages des connaisseurs et furent chèrement achetés. Il voyagea ensuite en Italie , et vint à Rome , où , dit Descamps , il 'recueillit une moisson plus abondante que jamais de dessins de toute espèce. Toujours bien récompensé de ses travaux , il revint dans son pa}rs nutnl par l'Allemagne et la Suisse, dessinant partout les vues...
Pagina 180 - ... entier livré à son inclination et ne recherchant que la société de ses compagnons de débauche, il faisait son atelier du premier cabaret, et, abusant de sa facilité merveilleuse, on le vit peindre en un seul jour jusqu'à dix tableaux différents, tous étonnants par leur variété; entre autres, des chutes d'eau, des vues des Alpes, des forêts de sapins, etc. On les conserva longtemps dans le cabaret où il les avait peints , et les personnages les plus éminents ne dédaignèrent pas...
Pagina 18 - Vienne comblé de présents, et fut envoyé à Modène pour y faire le portrait d'Amélie , princesse de Hanovre ; il la peignit en pied, puis en petit. De nouveaux ordres appelèrent Douven en Toscane, où il fit le portrait du grand-duc Come III de Médicis.
Pagina 13 - Dans ce dernier morceau, dit Descamps, le Christ ne le cède ni pour la couleur ni pour le dessin à ceux de Van Dyck. » A la fin de sa carrière, il dissémina ses forces intellectuelles et sa fortune dans des occupations et des études nouvelles : la musique, la confection des orgues, des clavecins, etc.
Pagina 98 - Ses deux enfants l'ont aidé dans ses gravures. Son dessin est ferme et correct ; il mérite un rang, honorable parmi les peintres de batailles. Il avait un génie abondant. Ses compositions étaient pleines de feu ; et l'on voyait néanmoins beaucoup d'ordre dans les plans : ses ouvrages sontd'un faire facile ; et sa couleur est séduisante.
Pagina 59 - Siège de Namur par Guillaume III, roi d'Angleterre : la ville est dans le lointain, et sur le devant on voit le prince entouré d'officiers généraux. Cet ouvrage est d'une grande vérité , d'une belle couleur et d'une manière libre et vigoureuse. Il contraste heureusement avec les autres productions du même artiste, trop souvent sèches et sans chaleur.
Pagina 120 - Vous devez êlre bien satisfait de voir vos ouvrages loués par le roi. » — a Sa majesté , répondit Arlaud , me fait beaucoup d'honneur; mais elle me permettra de dire que l'académie est encore un meilleur juge. » Ce seigneur s'écria, en lui frappant sur l'épaule: «L'excellent républicain, qui eet si peu sensible aux louanges même d'un grand monarque.
Pagina 124 - ... appela Huber à Bade, où étoient pour lors assemblés les plénipotentiaires nommés pour terminer les différends et qui conclurent la paix. Notre peintre eut ordre de peindre dans un seul tableau les plénipotentiaires de la part de la France: le maréchal de Villars, M. de Saint-Contest, le comte du Luc et M. du Theil, secrétaire d'ambassade; ceux de la part de l'Empire étoient le prince Eugène, les comtes de Goe's, de Seitern et M. de Bendenrieth, secrétaire de légation.
Pagina 118 - Londres , fut comblé de présens , entre autres , de plusieurs médailles d'or. Il revint à Paris. Un jour, en visitant le cabinet de M. Cromelin , il y découvrit un bas-relief de Michel-Ange ; ce morceau le frappa tellement , qu'il demanda à le copier.
Pagina 97 - Rugendas , quoique pe'rilleuse pour sa personne : il osa voir de près ce qu'il n'avait vu qu'en ide'e ; il s'exposa plusieurs fois , pour considérer à loisir les effets des boulets et des bombes , les attaques de l'infanterie , de la cavalerie , et toutes les horreurs d'un assaut. On le vit dessiner de sang-froid au milieu du carnage , et en rapporter des dessins execute's avec le même soin que s'ils avaient été faits dans un lieu tranquille. 11 mourut, le ю mai...