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semistriatum, Brong.

Vorea (788).

Megalo-Kastron (750).

-

Vorea (788).

Melisourghaki (697), Megalo-Kastron (750).

costulatum, Brocc. Megalo-Kastron (750). Terebra (Buccinum) fuscala, Brocc. Vorea (788).

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Vorea (788).

Vorea (788).

Vorea (788).

antediluvianus, Brocc. Vorea (788).

Mitra (Voluta) cupressina, Brocc. - Megalo-Kastron (750).

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Serpula prolensa, Linn. Khalepa, Perama (702), Megalo-Kastron (749).

POISSONS:

Lebias crassicaudus, Agass.

Kasteli (604).

Plåtrières de Kaleriana, près de Kisamo

--

Pholadomya maxima, Raul. (2) — S'il s'agissait seulement d'ajouter une nouvelle espèce à celles déjà si nombreuses des terrains secondaires, j'aurais certainement laissé ce soin aux monographes; mais je n'ai pas cru qu'il dût en être ainsi pour une espèce tertiaire d'une date récente, qui présente cette particularité extrêmement remarquable de posséder une taille supérieure à celle de toutes les espèces connues, même de celles qui pullulaient en si grande abondance dans les marnes des étages oolithiques inférieur et moyen; comme si la nature avait permis

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(2) Le genre Pholadomya, créé par Sowerby en 1826, comptait déjà, il y a une douzaine d'années, de 150 à 160 espèces fossiles, suivant M. Deshayes et A. d'Orbigny, et seulement 6 vivantes. De ces dernières, l'une, Ph. candida Sow., trèsrare et type du genre, provient des îles Vierges, dans les petites Antilles; les cinq autres, Ph. caspica Agass. (læviuscula Midd.), crispa Agass. (plicata Midd.), vitrea Midd., edentula Midd., colorata Midd., sont un peu douteuses, vivent dans les eaux moins salées de la mer Caspienne, et avaient été considérées comme des Cardiacés par M. Eichwald.

A l'état fossile, ce genre est représenté par une centaine d'espèces, très-abondantes en individus, dans les diverses assises du terrain jurassique; 20 à 30 se trouvent

au genre de se manifester dans toute sa splendeur un peu avant le terme qui semble fixé à son existence. Après avoir communiqué à M. Deshayes l'exemplaire que j'ai rapporté de Crète, je le décris sous le nom que nous lui avons choisi:

Testa elongata, subarcuata, inflata, valdè inæquilaterali, costata; costis numerosis (18-19), inæqualibus, rotundatis, rugosis, in medio transversim et obliquè dispositis; latere buccali brevissimo, rotundato, brevi; latere anali elongatissimo, suprà lævi, obtuso, oblique truncato, hianti.

Coquille allongée, à crochets un peu saillants, légèrement arquée, fortement renflée, très-inéquilatérale; elle est ornée de 18 à 19 côtes rayonnantes arrondies, bien marquées surtout dans la partie médiane et séparées par des intervalles de même largeur, dont un tiers, parfois un peu plus larges, est irrégulièrement entremêlé; elles sont traversées par des rides d'accroissement assez prononcées qui occasionnent une sorte de décussation surtout dans la première moitié de leur longueur; les antérieures sont plus étroites et perpendiculaires au bord cardinal; les postérieures sont fortement obliques. Côté buccal, très-court, arrondi, presque lisse, entièrement fermé; côté anal, très-long, dépourvu de côtes dans la région dorsale et postérieure, obtus, tronqué obliquement et très-largement ouvert à son extrémité.

Moule intérieur reproduisant tous les accidents extérieurs de la coquille et offrant une grande analogie avec le Ph. rectidorsata Horn. Cette dernière espèce en diffère surtout par la rectitude de son bord dorsal et l'arrondissement de son bord anal; ses côtes au nombre de 23, sont plus étroites que les intervalles, à peu près lisses et couvrent presque entièrement la partie dorsale et postérieure.

d'une part dans le terrain triasique, et de l'autre dans les terrains crétacés; un moins grand nombre d'espèces très-rares, a vécu pendant les périodes paléoïzoiques et tertiaires. Les espèces décrites jusqu'à présent, comme provenant de ces derniers, sont au nombre de 15, et ainsi réparties :

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L'échantillon de Crète, comprimé dans le sens dorso-abdominal, possède les dimensions suivantes :

Longueur bucco-anale: 170 mill.; largeur bilatérale : 85 mill.; hauteur dorso-abdominale : 67 mill.

Un échantillon d'Algérie est plus fortement arqué et à crochets plus saillants par suite d'une compression plus grande dans le même sens; il a:

Longueur 175 mill.; largeur: 125 mill; hauteur: 90 mill.

J'ai eu entre les mains deux échantillons de cette espèce, l'un recueilli par moi le 12 mai 1845, dans un calcaire marneux à Ostrea Boblayei de Prosnero, au S.-E. de Khania, et qui fait aujourd'hui partie de la collection géologique du Muséum; l'autre l'avait été par M. Deshayes en 1839 dans un sable calcaire jaune, reposant sur les marnes subapennines à Kouba, à 8 kilom. au S. d'Alger. Un troisième exemplaire que je n'ai pas vu existe, dit-on, dans la collection de conchyliologie du Muséum.

Considérations générales sur le terrain subapennin.

Étendue, altitudes. Le système essentiellement marneux et calcaire, de formation marine, compose toutes les parties basses ou de moyenne élévation qui relient les divers massifs et chaînons montagneux de la Crète. Par suite de dénudations sur les côtes, il offre souvent des terrasses plus ou moins élevées au-dessus de la mer, et parfois celles-ci forment des plateaux isolés dominant presque tout ce qui les entoure, comme l'Akroteri du cap Meleka. C'est le terrain essentiel des parties basses de l'île; aussi, n'occupe-t-il guère plus du tiers de sa superficie, et ne forme-t-il les points les plus élevés d'aucune de ses sept régions, pas même ceux du plateau de Megalo-Kastron qui sont des crêtes enclavées de calcaire gris ou de talschistes. Sur la ligne médiane de l'île, les altitudes sont généralement plus que doubles de celles qui existent au voisinage des côtes, ainsi qu'on le voit bien surtout sur la côte septentrionale où les dépôts sont plus continus. La liste suivante donne pour chaque région, d'un côté les altitudes des points culminants, et de l'autre celles des points côtiers situés en regard. Elles sont extraites des sept listes insérées dans la description orographique.

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La moyenne des 17 altitudes médianes étant 479m, et celle des altitudes côtières 170m, les premières sont généralement près de trois fois plus élevées que les secondes. La même disposition existe sur le versant méridional; car, près de la côte, les dépôts n'atteignent que 216" ȧ Komitadhès, au S. de Prosnero; 247m à Asomatos, au S. de Palæoloutra; 213 à Listaro, au S. d'Haghios-Joannes; cependant ils atteignent 608TM à Pervolakia, au S. de Nethia.

Le point culminant des calcaires bien stratifiés est à 666m au pied 0. du Psiloriti, à-peu-près aux 2/5 occidentaux de l'île; cependant des roches qui paraissent bien des molasses atteignent 785m à Viano, au S.-O. des montagnes de Lassiti; et au sommet de l'isthme de Hierapetra, des poudingues qui semblent bien néogènes, s'élèvent à 734TM.

Dans les bassins d'eau douce, situés au S.-O. du massif du Psiloriti, les plus grandes altitudes que j'ai observées sont les suivantes :

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Ce dernier, très-rapproché de la côte, n'est séparé que par un chainon étroit et peu élevé.

Caractères orographiques. -Les sables et les molasses, les argiles et les marnes présentent toujours des contours arrondis, en raison de leur état meuble ou de leur facile désagrégation, mais il n'en est pas ainsi des poudingues qui sont souvent taillés verticalement. Quant aux

calcaires plus ou moins purs, ils se désagrègent en général plus ou moins difficilement; aussi partout sur les plateaux et les pentes qui les terminent ou sur celles des vallons qui les sillonnent, trouve-t-on fréquemment des parties rapides, des rochers, et même des escarpements verticaux, parfois d'une centaine de mètres d'élévation.

Altérations des roches et dégradations superficielles. Les molasses et les marnes se désagrègent en général très-facilement, en prenant des teintes plus jaunâtres près de la surface; les eaux pluviales en ruisselant sur celles-ci y creusent des sillons et des ravins avec une grande facilité. Les poudingues et les calcaires surtout, résistent bien aux agents atmosphériques qui n'ont qu'une action très-limitée sur les surfaces; cependant la pluie les attaque peu à peu à la faveur de l'acide carbonique qu'elle renferme; dans les premiers, les cailloux et galets viennent facilement en saillie, comme les grains sableux et les fossiles dans les seconds, lorsqu'ils ne sont pas à l'état de moules, ce qui arrive le plus souvent. Direction et inclinaison des strates. — J'ai constaté celles-ci chaque fois qu'elles étaient visibles; mais comme dans les parties centrales des dépôts la stratification est presque horizontale ou ne présente que de légères pentes générales, son étude n'offre pas le même intérêt que dans les roches plus anciennes ou plus fortement bouleversées. C'est seulement sur les bords, au voisinage des roches qui les supportent, que l'inclinaison se prononce et atteint généralement 15 à 20°; mais là encore ce qui lui enlève de son intérêt, c'est qu'elle est presque toujours perpendiculaire à la ligne de jonction. Quelquefois l'inclinaison devient très-forte; ainsi sur 34 mesures que j'ai effectuées, 11 fois elle a atteint de 30o à 45o; mais presque toujours encore la disposition est la même. Je ne crois utile de rappeler ici que ces dernières en notant d'une astérisque celles qui font exception.

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Eaux souterraines. Les molasses et les marnes donnent un sol argileux et sableux dont les propriétés hydrologiques sont à-peu-près les mêmes que celles du macigno crétacé, avec cette différence cependant que les eaux peuvent circuler à l'intérieur avec une certaine régularité,

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