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LISTE CHRONOLOGIQUE

DES

MAIRES DE LA VILLE DE ROMANS.

M. CHALEAT (Étienne), avocat, maire perpétuel et alternatif, pour la part de la ville, en 1722.

M. DUPORTROUX (Jean), conseiller, maire perpétuel et alternatif, pour la part du chapitre, en 1722.

M. HOURS (François), avocat, commis à titre gracieux par le roi pour l'exercice et les fonctions de conseiller-maire de la ville et communauté de Romans, le 14 juin 1748.

M. PERONNIER (Jean-Antoine), présenté pour l'office de maire par l'assemblée des trois ordres tenue le 21 novembre 1751; il obtint ses lettres de provision le 21 février suivant.

M. BONNOT DE SAINT-MARCELLIN (François), conseiller du roi, nommé maire et premier consul le 1er novembre 1755.

M. DUVIVIER (Charles-François), capitaine de grenadiers, chevalier de Saint-Louis, nommé maire par le duc d'Orléans, gouverneur du Dauphiné, le 21 mai 1768.

M. Brenier de PRÉVILLE (Jacques-François), capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, nommé maire par le duc d'Orléans, le 5 janvier 1772.

M. BERLHE (André), avocat, nommé maire par le duc d'Orléans, le 1er novembre 1777, décédé dans ses fonctions le 12 janvier 1780.

M. BERNON (Jean-François), écuyer, conseiller, lieutenant du juge royal, nommé maire le 30 novembre 1780.

M. BRENIER DE PRÉVILLE, nommé pour la seconde fois le 20 décembre 1783.

M. le baron DE GILLIER (Ferdinand), capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, nommé maire le 1er novembre 1786.

M. DEDELAY-D'AGIER (Pierre-Claude), ancien officier de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Michel, nommé maire le 22 décembre 1787.

M. DUPORTROUX (Jean-Gabriel), procureur du roi, élu maire le 8 février 1790, réélu le 14 novembre 1791, démissionnaire le 29 mars 1792.

M. ENFANTIN (Louis-Saint-Prix), ex-chanoine et maître de chœur de Saint-Barnard, élu maire le 8 avril 1792, réélu le 8 décembre suivant; il n'accepta pas.

M. CHABERT (Charles), négociant, élu maire le 8 décembre 1792.

Le C. LEGENTIL (Gabriel), homme de loi, élu président de l'administration municipale le 25 octobre 1795, suspendu de ses fonctions le 6 mars 1798.

Le C. DESFRANÇAIS (Jean-Baptiste), négociant, élu président de l'administration municipale le 12 avril 1798.

Le C. CHARLES (François), négociant, élu président de l'administration municipale le 2 septembre 1798.

Le C. REVOL (Ennemond), homme de loi, accusateur public, nommé maire par arrêté du premier consul de la République du 2 avril 1800.

M. DOCHIER (Jean-Baptiste), avocat, ancien législateur et membre du tribunal de cassation, nommé maire par décret impérial du 13 mars 1805.

M. GIRAUD (Gérard-Paul), négociant, nommé maire par décret impérial du 18 mars 1808.

M. DUVIVIER de Veaunes (Ferdinand-Marie-Camille), chef de bataillon en retraite, membre de la Légion d'honneur, nommé maire le 24 janvier 1814, par arrêté de M. le comte de SaintVallier, commissaire extraordinaire dans la 8e division militaire, confirmé le 9 octobre suivant.

M. LEGENTIL (Gabriel), jurisconsulte, nommé provisoirement maire, le 8 août 1815, par le préfet et confirmé par une ordonnance royale du 5 octobre; mort dans ses fonctions le 28 décembre 1824.

M. DEGROS DE CONFLANS (Prosper-Louis), juge suppléant au tribunal civil de Valence, nommé maire par ordonnance royale, le 10 août 1825.

M. JULHIET (François-Bonaventure), notaire, nommé maire par ordonnance royale le 14 mars 1830.

M. GIRAUD (Paul-Émile), député, membre du Conseil général, chevalier de la Légion d'honneur, nommé maire par ordonnance royale, le 12 septembre 1830.

M. VALENCIEN (Joseph-Pierre), avocat, chevalier de la Légion d'honneur, nommé maire par ordonnance royale, le 6 janvier 1836.

M. JULIET (Charles-François-Bonaventure), notaire, chevalier de la Légion d'honneur, nommé maire par ordonnance royale, le 13 novembre 1840.

Le C. ROCHAS (Maurice - Hippolyte ), membre du Conseil général, nommé maire par le commissaire du Gouvernement provisoire, le 12 mars 1848, suspendu de ses fonctions le 10 juin 1850.

M. Bouzon (Éloi), propriétaire, membre du Conseil général, chevalier de la Légion d'honneur, nommé maire par décret du président de la République, le 15 juillet 1850.

M. DE CHATTE (Adolphe), avocat, nommé maire par décret impérial, le 3 novembre 1856.

M. SIBILAT (Joseph-Étienne), propriétaire, ancien juge au tribunal de commerce, nommé maire par décret impérial, le 14 novembre 1860.

M. CANY (Florent), notaire honoraire, membre du Conseil d'arrondissement, nommé maire par décret impérial, le 17 février 1866, décédé dans ses fonctions, le 7 octobre 1867.

M. LACOUR (Gabriel), notaire, nommé maire par décret impérial, le 4 décembre 1867, démissionnaire le 17 septembre 1870. M. SAVOYE (Joseph), propriétaire, élu maire par le conseil municipal, le 7 mai 1871.

D. ULYSSE CHEVALIER.

LE DAUPHINÉ EN 1698.

(SUITE. - Voir Bulletin, N.° 2, 3, 4, 5, 7, 8, 11, 13, 14, 17, 22, 23, 24.)

XVIII. ÉTAT ECCLÉSIASTIQUE. (SUITE.)

Les premiers Dauphins ont tenu à honneur d'être reçus chanoines de l'église de Vienne, et chaque fois qu'ils venaient en cette ville, ils y prenaient séance au chœur, sous protestations de la part du chapitre que ladite séance ne préjudiciait nullement à l'hommage qu'ils devaient à l'église de Vienne comme comtes d'Albon; hommage que, du reste, les Dauphins prêtaient ou faisaient prêter chaque année par quelqu'un de leurs officiers et qui se pratique encore aujourd'hui. Tous les ans, en effet, le juge royal, accompagné du gardier, offre un cierge au nom du roi, disant que c'est par dévotion, à quoi le chapitre répond que c'est par hommage (1).

(1) Ayant dit ailleurs comment le haut domaine du comté de Vienne était advenu à l'église de cette ville, nous nous bornerons à dire que c'est en qualité de comtes d'Albon, c'est-à-dire d'une partie du Viennois, que les Dauphins étaient feudataires de cette église, comme l'étaient du reste les comtes de Savoie pour tout ce qu'ils possédaient sur la rive gauche du Guier. Quant au titre de chanoine de la métropole de Vienne, il fut accordé au dauphin Humbert II l'an 1338, ensuite d'un traité d'alliance fait avec le chapitre de Saint-Maurice à l'encontre de l'archevêque. Les Dauphins avaient du reste le même titre dans les églises d'Embrun, le Puy et Romans; car, soit désir de s'assurer un protecteur, soit pure vanité de leur part, les chapitres et collégiales avaient assez l'usage de conférer le titre, tout honorifique, de chanoine aux grands seigneurs de leur voisinage et même au roi de France. Plus ambitieux qu'aucun autre, le chapitre cathédral d'Orléans reconnaissait Jésus-Christ pour son premier chanoine, et cette singularité avait pour bon côté que dans le partage des revenus une double part attribuée à ce canonicat revenait aux pauvres. (VALBONNAIS, I, 231, 313, 315; II, 368; R. DE HESSELN, Dict., V, 18.)

Il y avait autrefois trois cents ecclésiastiques pour le service de cette église, qui, bien que saccagée pendant les guerres de religion, reste l'une des plus belles du royaume et où l'office divin se célèbre avec le plus de régularité, d'exactitude et de pompe; mais en 1385 une diminution considérable de ses revenus fit réduire ce nombre à cent, dont vingt chanoines, y compris le doyen, un précenteur, un chantre, un capiscol, un sacristain, quatre archidiacres, un chancelier, deux chevaliers, quatre quarteniers, six coadjuteurs, trente prêtres, quatre diacres, quatre sous-diacres, dix-huit clercs et douze clergeons incorporés et inamovibles, lesquels jouissent actuellement de 30,000 livres de revenu, non compris les 22,000 appartenant à l'archevêque (1).

Celui-ci confère les offices de sacristain, de chevaliers et d'archidiacres, plus deux petites chapellenies. Le chapitre en corps confère toutes les autres dignités canoniales et offices, moins celle de capiscol, qui est de la collation du doyen, comme aussi les dix-huit places de clercs, lorsqu'elles viennent à vaquer sans avoir été résignées en cour de Rome, et moins encore les douze places de clergeons, conférées par le capiscol dans les mêmes conditions. C'est par ces places de clercs et de clergeons seulement qu'on peut entrer dans l'église de Vienne et se rendre capable d'y posséder des bénéfices.

Outre ce chapitre, la ville de Vienne en possède encore trois autres. Premièrement celui de Saint-Pierre, ancienne abbaye de Bénédictins sécularisée en 1612 et qui se compose actuellement d'un abbé, qui est M. Rose, neveu du secrétaire du cabinet; d'un doyen mis à la place du grand prieur et de vingt-quatre chanoines, y compris les officiers claustraux, dont les titres ont survécu à la sécularisation. L'abbé, qui officie avec la mitre et la crosse dans son église, porte la croix pectorale dans ses cloîtres et le rochet et le camail partout ailleurs, jouit de 6,000 livres de revenu brut, non compris

(1) Les revenus de l'archevêque et ceux du chapitre, autrement dits la mense archiepiscopale et la mense capitulaire, n'ont été séparés qu'en 1285. En 1789, les revenus de l'archevêque étaient évalués à 35,000 livres.

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