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» plus allumée par l'énergie que par l'intelligence & le goût, elle feroit une Actrice ordinaire & même monotone: dans la fup pofition que je me méprenne, qu'on en ac» cufe mon peu de connoiffance du Théâtre, » & non l'envie de lui nuire, perfonne ne » defirant plus fincèrement que moi la fin » de fes malheurs. » M. de Mouhy parle trop fouvent dans fon Ouvrage de fa reconnoiffance, de la fenfibilité de fon cœur, pour que nous ofions l'accufer d'avoir envie de nuire à perfonne.

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Les diverfes idées fur les qualités conftitu tives qui peuvent faire un Comédien, font extraites au hafard de différens Ouvrages deftinés, en tout ou en partie, aux obfervations Dramatiques. Elles font terminées par cette réflexion Peut-être ne dois-je qu'à ma » mémoire une grande partie de ces obfer vations; fi cela eft, je fuis éloigné de vouloir m'approprier un honneur que je ne » devrois qu'à un larcin, quoiqu'involontaire; fi, au contraire, ces idées m'appartiennent directement, je les foumets au jugement du Public. Nous affurerons directement M. de Mouby, que la plupart de ces idées font prifes prefque mot-à-mot dans les obfervations que M. de la Harpe, ainfi que l'Auteur de cet article, & quelques-autres, ont confignées dans le Journal des Théâtres, dans le Journal de Politique & de Littérature, ou dans le Mercure de France, & nous lui faifons notre fincère compliment

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رو

de conferver encore, à l'âge de quatrevingt ans qu'il déclare avoir, une mémoire affez sûre pour lui rappeler les propres expreffions, les phrafes entières des perfonnes dont il a bien voulu trouver les inftruc tions très-utiles & les réflexions très-judicieu fes, mais nous lui témoignerons auffi notre furprife de ce que cette mémoire si brillante ne lui a pas en même tems rappelé les titres de leurs Ouvrages, ainfi que le nom des Auteurs. Peut-être M. de Mouhy dira t-il que ces Ouvrages font tellement oubliés, que le nom même en eft perdu; mais ne connoît-il pas cet Adage d'un Ancien: Etiam capillus unus habet umbram fuam ?

(Cet Article eft de M. de Charnois.)

SPECTACLES.

ACADEMIE ROYALE DE MUSIQUE.

LA première représentation de Persée a

été donnée le Vendredi 27 Octobre. L'abondance des matières nous force à remettre set article au N°. prochain.

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graces, Monfeigneur, interrompit M. de Valence; car, outre la Prêtrife & le Diaconat, je vous demande encore le Sousdiaconat. Au nom de Dieu, reprit brufquement M. l'Archevêque de Paris, dépêchez-vous de m'affurer que vous êtes tonfuré, de peur que vous ne remontiez, dans cette difette de Sacremens, jufqu'à la néceffiré du Baptême.

I I.

Le Roi Louis XIV ayant été éperdument amoureux de Mlle de la Motte-Houdancourt, fille du Maréchal, & la plus belle de la Cour, ceux qui prennent foin des plaifirs du Prince, firent en forte de la faire trouver à Verfailles feule avec le Roi: l'hiftoire dit que c'étoit du confentement d'une partie de fa Famille, mais cela ne réuffit pas; car cette Demoiselle voyant venir le Roi à elle tout enflammé d'amour, elle lui dit: Sire, je fais le refpect que je vous dois; mais fi Votre Majefté m'approche, je vous étranglerai. Le Roi fe retira fans faire aucune réponse, & a toujours confervé une très-grande eftime pour cetté Demoifelle, qui époufa depuis le Duc de Vantadour,

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Une femme étant groffe, s'étoit fait faigner par précaution. Son mari dîna avec elle au chevet de fon lit. Surpris de la voir manger comme à feu ordinaire, il lui on te

moigna fon étonnement. Elle lui dit que n'étant point malade, il étoit tout fimple qu'une faignée ne lui ôtât point fon appétit accoutumé. Ah! cela eft vrai, répondit le mati, fur-tout lorfqu'elle est faite par un habile

homme.

I V.

Un Curé étant malade, envoya fon Valet pour favoir l'heure qu'il étoit à un cadran folaire, attaché à un pieu dans fon jardin.. Le Valet n'y pouvant rien connoître, trouva plus court d'arracher le pieu & de l'apporter à fon Maître avec le cadran, en lui difant: ma foi, Monfieur, regardez-y vous-même, car pour moi je n'y vois goûte.

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