Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

PRIVAS....

REIMS..
RIOM...

...

Société d'agriculture du département de

l'Ardèche.

Académie.

Société centrale d'agriculture du département du Puy-de-Dôme.

ROCHEFORT..... Société d'agric., belles-lettres, sciences

et arts.

ROUEN.... .. Académie des scienc., bell.-lettr. et arts. Société centrale d'agric. de la Seine-Infér.

Société d'émul. du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure.

SAINT-ETIENNE... Société d'agr., industr., scienc., arts et belles lettres du département de la

SAINT-LO.

Loire.

Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle.

SAINT-OMER..... Société d'agriculture (Pas-de-Calais).

Société des antiquaires de Morinie.

SAINT-QUENTIN... Société académique de Saint-Quentin.

Comice agricole de Saint-Quentin.

[blocks in formation]

TOULOUSE...... Académie des sciences, insc. et belles

TOURS...

TROYES..

lettres.

Société d'agr. prat. de la Haute-Garonne et de l'Ariége.

Société d'agric., scienc., arts et belles

lettres d'Indre-et-Loire.

Société archéologique.

Société d'agric., sciences, arts et belleslettres de l'Aube.

VALENCE....... Société d'agriculture de la Drôme.
VALENCIENNES... Société d'agriculture, sciences et arts.
VANNES........ Société polymathique.

VENDÔME....... Société archéologique du Vendômois.
VERSAILLES... Société d'agriculture et des arts.
VESOUL........ Société d'agric., sciences et arts de la
Haute-Saône.

Sociétés étrangères.

BOSTON (Etats-Unis) Société d'histoire naturelle.

LAUSANNE .

COLUMBUS (Id.)... Board of agriculture of the state of Ohio. Société vaudoise des sciences naturelles. MANCHESTER..... Letterary and philosophical Society.

.....

[blocks in formation]

Le voyageur qui a beaucoup marché, lorsqu'il arrive au sommet d'une colline, aime à y faire halte, pour comparer du regard le chemin qu'il abandonne à celui qu'il va suivre. L'époque du renouvellement de votre Bureau est favorable pour une halte de cette nature. Permettez-moi donc de jeter avec 2

1er Trim. de 1873. Tome XXII.

vous un coup d'œil rapide sur le chemin que vous avez parcouru depuis bientôt deux ans.

Ce qui frappe tout d'abord dans cet examen, c'est le nombre et l'importance de ceux de vos travaux qui ont eu l'agriculture pour objet. Vous êtes, avant tout, une société d'Agriculture. C'est à ce titre que vous avez voulu faire partie de la Société des agriculteurs de France, dont vous recevez toutes les publications, et aux sessions de laquelle vous êtes, chaque année, représentés par vos délégués, qui vous en rapportent le compte rendu de travaux dont ils ont pris leur part. Vous correspondez en outre, par l'échange de vos publications, avec les sociétés agricoles de toute la France, et au commencement de chacune de vos réunions, il vous est donné une analyse des nombreux journaux d'agriculture auxquels vous êtes abonnés.

En 1871, au moment où la peste bovine dépeuplait nos étables, vous avez cherché un remède à ce terrible fléau. Vous n'avez pu que constater l'impuissance actuelle de la science; mais vous avez du moins fait connaître à nos cultivateurs les meilleurs moyens, non pas, hélas ! de guérir le mal, mais de le prévenir quand il en est encore temps, et dans tous les cas d'en préserver les animaux qui ne sont pas atteints.

Les vétérinaires de notre pays sont actifs, habiles, instruits, mais trop peu nombreux, malgré les efforts que fait, chaque année, le Conseil général pour leur recrutement; dans vingt de nos cantons peut-être les cultivateurs ne peuvent pas avoir recours à leurs lumières, à cause de leur éloignement, et, là même où il serait possible de les consulter, le cultivateur ignorant leur préfère trop souvent le charlatan qui a su capter sa confiance. Appelés à rechercher la cause de cette situation si préjudiciable à notre agriculture, vous vous êtes livrés à une laborieuse enquête, qui s'est étendue même à des départements éloignés, et vous avez fait connaître à l'Administration un moyen simple, pratique, qui ne coûterait rien, de délivrer nos cultivateurs de la tyrannie des empiriques.

L'expérience en a consacré les heureux résultats, et s'il était appliqué dans notre département, les cultivateurs les moins éclairés seraient en peu de temps initiés par leur vétérinaire à l'art de sauver du dépérissement et d'accroître, par l'application des meilleures méthodes de reproduction, de croisement, de multiplication et d'élevage, cette richesse en chevaux, ânes, mulets et bestiaux de toute race, qui n'est pas évaluée, pour notre département, à moins de 60 ou 70 millions de francs.

C'est encore des intérêts et de l'avenir de la race bovine de notre pays que vous vous préoccupez en ce moment. Vous avez regretté de ne pas voir notre race mancelle dignement représentée au dernier concours régional du Mans. Des journaux d'agriculture en ont conclu qu'elle n'existe plus. Vous avez chargé une commission spéciale d'étudier la question. Cette commission a constaté, non-seulement que la race mancelle existe, mais qu'elle a une importance considérable, et que sa conservation est nécessaire aussi bien à la petite culture, parce qu'elle est sobre et d'un élevage peu dispendieux, qu'à la grande, à cause de l'excellence des produits de son croisement avec la race Durham.

Votre Commission va, en conséquence, vous proposer de demander à M. le Ministre de l'Agriculture qu'au prochain concours régional d'Alençon des prix spéciaux soient attribués à la race mancelle, et d'offrir aux cultivateurs de notre pays que les frais de transport pourraient éloigner du concours de prendre à votre charge tout ou partie de ces frais.

Il n'est peut-être pas une seule de vos séances dans laquelle yous n'ayez examiné, discuté et plus ou moins approfondi quelque question de pratique agricole. Je rappellerai seulement vos intéressantes délibérations relatives au roulage des blés, au mode de culture de la pomme de terre, aux avantages et aux inconvénients de la pratique du vinage, à la décortication du blé, à l'emploi du sel combiné avec les engrais, à l'origine et aux mœurs de l'yponomeuta cognatella, cette che

nille redoutable qui a détruit dans son germe la récolte de nos pommiers. Sans doute, ici encore, vous n'avez pas trouvé de remède certain au mal. Mais n'est-ce pas déjà beaucoup de faire connaître à nos cultivateurs leurs ennemis, et de leur en dévoiler la tactique?

Vos bulletins trimestriels contiennent des travaux dont l'importance, au point de vue de l'agriculture, ne saurait être méconnue.

L'un de vous a découvert, dans les terrains crétacés de notre département, des nodules de phosphate de chaux, cette matière fertilisante, qu'on n'avait jusqu'alors rencontrée que dans le terrain albien.

L'analyse de ces nodules a démontré que leur contenance en acide phosphorique serait suffisante pour les faire rechercher par l'agriculture. Malheureusement, ils sont trop dispersés pour constituer des couches exploitables; mais la découverte n'en constitue pas moins un fait très-intéressant, de nature à donner l'éveil, et peut-être à faire trouver plus tard d'autres gisements, qui seraient pour notre pays une nouvelle et importante richesse.

Vos publications sur le régime des eaux et les irrigations, sur la propriété forestière, sur les conditions du travail agricole dans le département, témoignent encore de votre constante sollicitude pour tout ce qui touche aux intérêts de notre agriculture. Enfin, dans la longue et laborieuse réponse que vous venez de faire au questionnaire de la Commission de l'Assemblée nationale chargée de l'examen d'un projet de loi sur l'assistance publique, vous vous êtes avant tout préoccupés de la pensée de ramener et de retenir, dans nos campagnes, les bras qui menacent de plus en plus de faire défaut à nos agriculteurs.

Tous les ans vous distribuez pour 700 francs de prix aux cultivateurs dont les exploitations sont les mieux tenues dans leur ensemble. Cette année, le concours s'ouvrait dans les cantons de Saint-Calais, Bouloire et Vibraye. Vous n'avez pas

« VorigeDoorgaan »