placés entre crochets sont des intitulés de communications, relevées dans les comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions ou du Comité des travaux historiques, et dans les procès-verbaux des séances de Sociétés savantes.

Les titres imprimés en caractères italiques sont ceux de comptes rendus critiques, relevés dans le Journal des Savants, la Bibliothèque de l'École des chartes, etc., où, presque toujours, c'est le titre même de l'ouvrage analysé qui sert d'intitulé à ces comptes rendus.

J'ai toujours transcrit les titres en entier. Cependant l'indication des fonctions et qualités qui suivent le nom de l'auteur a été, le plus souvent, supprimée pour éviter des répétitions inutiles. Cette indication est, conformé ment aux usages de la Bibliothèque nationale, remplacée par une virgule et trois points (,...).

Trois points, sans sans virgule (...), indiquent les suppressions de mentions, superflues au point de vue bibliographique, qui surchargent l'énoncé d'un titre : ainsi les mentions indiquant, sans précision suffisante, qu'un tirage à part est extrait de telle ou telle publication périodique ou collective. Ces mentions sont rejetées en note, et accompagnées de la tomaison, de l'année et de la pagination précises.

Un travail est-il anonyme, ou seulement signé d'initiales, j'ai toujours donné l'une ou l'autre indication. Le nom de l'auteur a toujours été maintenu dans le libellé du titre quand il s'y trouve énoncé, mais je ne l'ai

jamais ajouté quand il n'y figure pas. L'absence de toute indication en note avertit le lecteur que la signature trouve au bas de la dernière page.

se

Les ouvrages publiés isolément sont accompagnés de leur cote à la Bibliothèque nationale, et une table bibliographique de toutes les publications collectives, de tous les recueils périodiques que j'ai dépouillés, se trouve à la fin du volume. J'ai noté aussi dans cette liste la cote de la Bibliothèque nationale, et, pour abréger certaines descriptions bibliographiques, j'y ai joint, le cas échéant, un renvoi à la Bibliographie des travaux des Sociétés savantes de M. R. de Lasteyrie, actuellement en cours de publication.

La bibliographie des travaux imprimés de M. Léopold Delisle est-elle ainsi présentée complète? Si j'interroge ma conscience de bibliographe, je puis oser l'espérer; si je ne m'en rapporte qu'à mes propres forces, je n'ose m'en flatter, et je reste persuadé qu'il serait présomptueux de l'affirmer. Et cependant j'ai tenu à honneur de ne reculer devant aucun effort, de ne négliger aucun moyen d'information. En cela, d'ailleurs, j'ai été secondé par l'amicale assistance de tous ceux qui, de près ou de loin, ont connu l'objet de mon travail.

Je dois renoncer, à cause de leur trop grand nombre, à remercier nominativement les aimables confrères, collaborateurs bénévoles, qui m'ont fourni d'utiles renseignements et donné d'excellents conseils. Je leur suis très reconnaissant de leur précieux concours, et chacun d'eux

voudra bien croire que j'ai pensé à lui en écrivant ces lignes. Fonctionnaires ou habitués de la BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, tous ont rivalisé de zèle en faveur de mon œuvre : c'est donc sur le nom de notre grand dépôt littéraire de la rue de Richelieu que je concentre l'expression de ma gratitude. Ma pensée ne se rattache-t-elle pas ainsi à l'ADMINISTRATEUR qui veille sur ses destinées?

Et maintenant je livre ces pages à mes lecteurs; ils voudront bien, je l'espère, tenir compte de ma bonne volonté. Je n'ai plus qu'à formuler ce vœu :

Sint consule dignae!

Novembre 1902.

PAUL LACOMBE,

Parisien.

DES

TRAVAUX DE M. LÉOPOLD DELISLE.

1.

1847

Le Clergé normand au xII° siècle. D'après le Regestrum visitationum archiepiscopi Rothomagensis, Journal des visites pastorales d'Eude Rigaud, archevêque de Rouen (1248-1269). Signé : L. V. Delisle.

Bibl. de l'Ec. des ch., 2 série, t. III (8 vol. de la collection), 1846-1847, p. 479-499.

Étude écrite à l'occasion de la publication du Journal d'Eude Rigaud, faite par Théodore Bonnin (Rouen, 1847. In-4"), d'après l'original appartenant à la Bibliothèque nationale, ms. latin 1245. Il existe de l'ouvrage de Th. Bonnin, deux exemplaires exceptionnels (tous deux sur papier de Hollande), sur lesquels M. Delisle avait, à la demande de l'auteur, inscrit lui-même le résultat d'une nouvelle collation du manuscrit original. L'un de ces exemplaires est dans la bibliothèque personnelle de M. Delisle, et l'autre avait été rendu par lui à M. Bonnin. Get exemplaire a probablement été vendu avec ses livres après sa mort, et j'ignore son sort actuel.

L'étude de M. Delisle a été réimprimée; voir le n° 6.

2. Des Monuments paléographiques concernant l'usage de prier pour les morts. (A la fin Paris, typogr. de Firmin-Didot frères) s. d. (1847). In-8°, 51 p.

:

[8° Q. 2894

Anonyme. Extrait de la Bibl. de l'Éc. des ch., 2 série, t. III (8 vol. de la collection), 1846-1847, p. 361-411. Signé : L. V. Delisle.

En appendice: Bibliographie des Rouleaux des morts, et tituli des rouleaux de Mathilde, abbesse de la Trinité de Caen (vers 1110), et du B. Vital, fondateur de l'abbaye de Savigni (1122). Un complément à cet appendice (tituli du rouleau de S. Bruno et fac-similé des vers d'Héloïse dans le rouleau du B. Vital) a été fourni par l'auteur lui-même à M. de Formeville pour un compte rendu paru dans les Mém. de la Soc. des antiq. de Normandie, 2a série, t. VII (17° vol. de la collection), 1847, p. 221-284. Voir aux pages 240 et 281-284.

BIBLIOGRAPHIE.

1

IMPRIMERIE SATIONALE.

Si, dans le classement annuel des travaux de M. Delisle, je ne m'étais vu forcé, afin de pouvoir observer une règle uniforme, d'adopter l'ordre alphabétique des titres, l'étude des Monuments paléographiques concernant l'usage des prières pour les morts aurait occupé le n° 1 de cette Bibliographie. Par la pagination de la Bibl. de l'Ec. des ch., le lecteur se rendra compte, en effet, qu'elle a paru dans la livraison de juin 1847, tandis que Le Clergé normand au x111° siècle n'a été imprimé que dans la livraison d'août.

La dissertation sur les Rouleaux des morts présentée au Concours des Antiquités nationales, en 1849, valut à son auteur une deuxième médaille et les éloges du rapporteur ... L'auteur apprécie d'une manière ingénieuse et nouvelle, même après les Bénédictins, ces rouleaux... que, dans la ferveur des institutions du moyen âge, les communautés religieuses se transmettaient chaque année les unes aux autres... Ce premier mémoire, limité à un sujet de peu d'étendue, est un morceau achevé; et, pour un début dans la science, il serait difficile de rien produire qui montrât mieux tous les caractères de la maturité." (Institut national de France. Académie des inscriptions et belles-lettres. Rapport fait au nom de la Commission des Antiquités de la France, par M. Lenormant, lu dans la séance publique annuelle du 17 août 1849. Cf. Mém. de l'Institut, t. XVIII, p. 325.)

Ce travail fut, pour M. Delisle, le point de départ de ses études sur cette catégorie de documents, et quand, en 1863, il proposa, à la Société de l'histoire de France, la publication des Rouleaux des morts qui devaient paraître en 1866 (voir no 274), M. Jules Desnoyers, dans son Rapport à l'Assemblée générale du 28 avril 1863, rappela à ses collègues la valeur de l'étude qui avait paru en 1847 dans la Bibliothèque de l'Ecole des chartes et en donna une analyse détaillée. (Voir l'Annuaire - Bulletin de la Soc. de l'hist. de France, année 1863, p. 103-108; et cf. ibid., p. 20. Voir aussi, année 1866, 1" partie, p. 87-89.)

3. Notice sur les biens de la Sainte-Chapelle en Normandie, par M. L. Delisle, élève de l'École des chartes,

membre de la Société.

Mém. de la Soc. des antiq. de Norm., 2o série, t. VII (17° vol. de la collection), 1847. p. 297-320.

Cata

Testament de Marie de Melun, du 8 août 1374. logue chronologique de titres concernant les biens de la SainteChapelle en Normandie (1324-1403). - Lettre de Charles IV (avril 1322).

L'auteur eut un moment la pensée de faire exécuter un tirage a part de ce travail. Je crois savoir que, de ce projet, il ne subsista les feuilles 2 et 3.

que