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ROUSSELOT (L'abbé), docteur ès lettres, sous-directeur du laboratoire de phonétique expérimentale; rue des Fossés-SaintJacques, 23.

Roy (Maurice), conseiller référendaire à la Cour des comptes; avenue Rapp, 20. RUUTZ-REES (M); Rosemary Cottage, Greenwich, Conn. (États-Unis).

Sagnez, avoué; place Saint-Michel, 6, Amiens. SAINÉAN (Lazare), C.; rue Boulard, 38.

SALOMÉ (M); rue d'Erlanger, 8. SALVERDA DE GRAVE (J.-J.), pro

fesseur à l'Université de Groningue (Hollande).

SANCIER, notaire; faubourg SaintHonoré, 164.

Santi (D' de), médecin principal de la Compagnie des chemins de fer du Midi; rue Deville, II, à Toulouse (Haute-Garonne).

SCHELLINCK, libraire; à La Hestre (Belgique).

SCHIFF (Mario); via Bolognese, 28 bis, à Florence (Italie). Schneegans (F.-Ed.), professeur à l'Université de Heidelberg; Neuenheim (Bade). SCHNEEGANS (Heinrich), professeur à l'Université de Bonn (Allemagne), C.; [librairie Cohen].

SCHÖNE (Lucien); boulevard Beauséjour, 41.

SCIAMA (André); avenue de Vil

liers, 79.

SEBERT (H.), principal du collège de Draguignan (Var).

SIBIEN (Armand), architecte; rue du Quatre-Septembre, 14. SIGMUND (L.), membre perpétuel; rue Rodier, 66.

SILVAIN, Sociétaire de la Comédie-Française, professeur au Conservatoire; avenue de la Lauzière, 22, à Asnières (Seine). SIMON (Jules), docteur ès lettres, lecteur à l'Université; Lothstrasse, 12", à München (Allemagne).

SIRVEN (Paul), professeur de littérature française à l'Université; 30, avenue Rumine, à Lausanne (Suisse).

SMITH (William Francis), agrégé du collège de Saint-Jean; S' John's College, à Cambridge (Angleterre).

SNÁSEL (D'); professeur à Prostejor (Freiberg), Moravie, Autriche.

SOCIÉTÉ BELGE DE LIBRAIRIE; rue Treurenberg, 16, à Bruxelles. Söltoft-JENSEN (H. K.), licencié ès lettres; Duntzfeldts Allee, 16, à Hellerup (Danemark). SOUDAY (Paul), rédacteur

au

Temps; rue Guénégaud, 9. SOUZA-BANDEIRA (J. DE), de l'Académie brésilienne des lettres; rue Baraô d'Itamby, 17, Botofago, Rio de Janeiro (Brésil). SOYER (Jacques), archiviste du Loiret; à Orléans.

SPAAK (Maurice); rue Jourdan, 84, à Bruxelles (Belgique). STAPFER (Paul), ancien doyen de la Faculté des lettres, professeur à l'Université de Bordeaux; rue Turenne, 44, à Bordeaux (Gironde). STÉCHERT, libraire; rue de Rennes, 76 [neuf souscriptions].

STERN (Jacques); av. Gabriel, 24. STEWART (H. F.), fellow of St John's College; the Malling house, Newnham, Cambridge (Angleterre).

STILLE (Th.), professeur au Lycée d'Utrecht; Wilhem de Zwijgerstraat, 23, à Utrecht (Hollande).

STOCKUM (VAN) et fils, libraires;
à la Haye (Hollande).
STUREL (René); agrégé de l'Uni-
versité, avenue de La Bour-
donnais, 29.

SWARTE (Victor DE), critique d'art,
C.; rue Bassano, 5.
SYMES, libraire; rue des Beaux-
Arts, 3.

TAUPENOT DE CHOMEL (M11® J.);

rue de l'Abbé-Grégoire, 24. TAUSSERAT-RADEL (Alex.), souschef du bureau historique au ministère des Affaires étrangères; rue Friant, 36. TERQUEM (Em.), libraire-commissionnaire; rue Scribe, 19 [Contremarques: N. Y. P. L. L. C.

Adelberg - Toronto] (quadruple souscription). THOMAS (Antoine), membre de l'Institut, professeur à l'Université de Paris, C.; avenue Victor-Hugo, 32, à Bourg-la-Reine. TILLEY (Arthur), fellow and lecturer of Kings College; Selwyn Gardens, 2, à Cambridge (Angleterre).

TOLDO (Pietro), professeur à l'Université de Bologne, C.; à Imola-Bologna (Italie). TOURNEUX (Maurice), homme de lettres, C.; quai de Béthune, 16. TWIETMEYER, libraire; à Leipzig (Allemagne).

rev. du seiZIÈME SIÈCLE. II,

URSO (Michele D'); à Valva (Salerno), Italie.

VABRE (Léopold), médecin en chef de l'Hôpital; rue Casimir-Périer, 5, à Béziers (Hérault).

VAGANAY (Hugues), bibliothécaire à l'Université catholique de Lyon; rue Auguste-Comte, 3, à Lyon. VANDÉREM (Fernand), homme de

lettres; avenue Montaigne, 33. VARENNE (Marc); rue de Madrid, 8. VENTRE (Jules), docteur ès sciences, professeur à l'École nationale d'agriculture; rue du Vestiaire, 10, à Montpellier. VERDAGUER (A.), libraire; Rambla del Centro, 5, à Barcelona (Espagne) [pour Luis Fernando de St Germain].

VILLEY, professeur-adjoint à la Faculté des lettres; place SaintMartin, 12, à Caen (Calvados). VIZERIE (Dr Philippe), médecinmajor du Danton; l'Escadre, à Toulon.

VOLLMÖLLER (Karl), professeur à

l'Université de Dresde; Wienerstrasse, 9, Dresden A3 (Allemagne).

WALTSER (Ernest), Privat-docent à l'Université; Siriustrasse, 10, Zurich (Suisse). WEDDERKOP (Magnus von), Regierungsrath, Justitiar im Verwaltungsrath der Kgl. Museen; Kastanien Allee, 34, à Charlottenburg (Allemagne). WELLES (Francis R.); avenue Henri-Martin, 92.

2

WELTER (H.), libraire-éditeur; villa Gutenberg, et Villina Tedesco, rue Alexandre-Guilmant, 26, à Meudon (Seine-etOise).

WHIBLEY (Charles), homme de lettres; Wavendon Manor, Woburn Sands, R. S. O. (Angleterre).

WHIBLEY (Leonard), lecturer in the University of Cambridge; Pembroke College, à Cambridge (Angleterre).

WHITNEY (Mm); avenue des Champs-Élysées, 30. WIESE (Berthold), professeur à l'Université de Halle; LudwigWuchererstrasse, 72, à Halle (Saxe, Allemagne). WILMOTTE (M.), professeur à l'Université de Liège; rue de Pavie, 40, à Bruxelles (Belgique). WRIGHT (C. H. C.), professeur à l'Université de Harvard; 5, Buckingham Place, Cambridge, Massachusetts (U. S. A.).

QUELQUES

FRAGMENTS INÉDITS DE MICHELET

SUR LE XVI SIÈCLE

On sait que, toute sa vie durant, Michelet vit dans le XVIe siècle une des époques capitales de l'histoire. Déjà, dans son Précis de l'histoire moderne de 1827-1828', il montrait que ce siècle de sang et de ruines » est aussi celui où « la fleur délicate des arts et de la civilisation grandit et se fortifie au milieu des chocs violents qui semblent près de la détruire ». Et dans un de ces prodigieux raccourcis qui lui permettent d'enfermer en une phrase le symbole de toute une période, il ajoute : « Michel-Ange peint la chapelle Sixtine l'année de la bataille de Ravenne... La grande époque du droit chez les modernes, l'âge de l'Hôpital et de Cujas, est celui de la Saint-Barthélemy. » Et il donne la caractéristique du xvie siècle en l'appelant le siècle de l'opinion.

Dans la leçon d'ouverture de son cours public à la Sorbonne, comme suppléant de Guizot, le 9 janvier 1834, il dira: « Le seizième [siècle], pour nous donner la liberté religieuse, a subi cinquante ans d'horribles petites guerres, d'escarmouches, d'embûches, d'assassinats, la guerre à coups de poignard, à coups de pistolet. » L'année suivante, il publiera ses Mémoires de Luther. C'est en 1855 seulement qu'il donnera l'étincelante, la profonde, la féconde Introduction à la Renaissance, puis les volumes sur la Renaissance, la Réforme et les guerres de religion. C'est dans un de ces volumes que se trouvent les pages célèbres, tant de fois citées, sur Rabelais.

Mais ces ouvrages nous livrent la pensée de Michelet achevée, telle qu'il voulait la transmettre à ses lecteurs. Pour savoir

1. Deuxième période (en tête du chap. vi).

2. Réimprimée à la suite de l'Introduction à l'histoire universelle.

comment elle s'est formée, il faut la saisir dans sa genèse même, c'est-à-dire dans ses propres notes et aussi dans les notes prises à son cours par des élèves fidèles'.

Parmi ces dernières, les plus curieuses sont celles qui ont été recueillies, en 1834, par un de ses élèves de l'École normale. On sait qu'à l'École Michelet faisait deux sortes de cours. A côté du cours suivi, traitant d'une très vaste période, « il donnait en seconde année une conférence libre et familière, qu'on nommait la petite leçon, où il apportait aux élèves les idées suggérées par ses lectures et ses méditations de la semaine ou des éclaircissements sur les diverses parties du cours »2. On verra, par quelques notes prises pendant ses causeries, comment s'étaient précisées les idées de Michelet sur le xvie siècle. Voici d'abord un passage de portée très générale sur le protestantisme français. Michelet n'est pas encore arrivé, en 1834, à cette intime connaissance du sujet dont il fera preuve dans son volume sur la Réforme. Il n'a pas encore aperçu le côté populaire de la Réforme, le monde des artisans, des bibliens de Meaux. A peine si une parenthèse, à propos de la Rochelle, nous avertit qu'avec son sens exquis de la réalité concrète, il a déjà senti ce qu'avaient d'incomplet les théories alors courantes. Ce qu'il a très bien vu, c'est pourquoi les humanistes, en général, ne sont pas jusqu'au bout restés fidèles à la Réforme :

Le protestantisme en France avait un grand désavantage. Il avait pour lui surtout la petite noblesse. Les grands et le bas peuple étaient catholiques. Les bourgeois étaient assez indifférents, occupés surtout de leurs intérêts matériels; ils avaient hérité de leurs pères cet esprit insouciant et gaudisseur du bourgeois du moyen âge. Ce sont eux

1. Tous les documents utilisés ici proviennent des dossiers constitués, pour la préparation de son cours du Collège de France, par notre regretté maître Gabriel Monod. La majeure partie de ces papiers avait été transmise à Monod par Mme Michelet et M. Mialaret.

2. G. Monod, Michelet à l'Ecole normale (Revue des Deux-Mondes, 1894, t. VI, p. 894-917, et aussi dans Le centenaire de l'École normale). On y trouvera (p. 910 de la Revue) un passage sur Calvin et Luther et un passage sur les Jésuites que nous ne reproduisons pas ici; ils sont extraits des Petites leçons de 1834.

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