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Du cendredi 8. Compiègne. Pour a plupart des dames, elles ne sont occupées que de la place qui vaque; on nomme Wm de Chateaurenaud, la baronne de Montmorency, Wie de l'Hôpital, MTM de la Rochechouart Charleval et Mine de Civrac, Je crois que Madame Adélaïde inHuera beaucoup sur cela, et que le Roi ne lui donnera que 401 lui sera agréable. Cette nomination faite, dans frois jours on n'en parlera plus.

C'est M. de Prémeny, fils ou neveu de M. de Léry, qui est nommé pour commander à la place de M. Godeheu ↑ ; il commandoit ci-devant à Bengale.

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On vient de me dire qu'il ne pouvoit entrer dans le port de Dunkerque que des vaisseaux de deux à trois cents tonneaux, on chargés de trente canons.

(1) A Pondichery.

M. le prince de Conty vient d'arriver ici; M. le cardinal de la Rochefoucauld y doit venir dimanche.

M. de Choiseul, frère de celui qui est mort de la petite vérole et qui avoit épousé Mile Lallemant de Betz, épouse Mlle de Montrevel, fille de Mme de Montrevel; c'est un mariage de goût; elle a 60,000 livres de rente et vingt-six ans; elle n'est pas jolie. Pour lui, il n'a rien. Le Roi a assuré le douaire.

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Du 9. Mme de Civrac a la place de dame d'atours qu'avoit Mme d'Estrades. Madame Adélaïde l'a voulu à l'exclusion de toute autre, suivant en cela la volonté de feu Madame, qui la lui avoit promise en cas qu'elle vînt à vaquer. D'un autre côté, Mme la comtesse de Toulouse en a écrit très-fortement.

M. de Soulanges épouse Mlle de Saint-Georges, nièce de la baronne de Montmorency. On lui donne une place de dame chez Mesdames.

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Du 10. Le Roi fait continuer les ouvrages qu'on fait ici dans la plaine, mais il les paye de sa cassette. M. de Gesvres donne ce soir une petite fête à la maréchale de Duras: grand souper, cavagnole et petit feu d'artifice chinois.

Je vais faire demander à M. de Soulanges l'agrément de son mariage avec Mlle de Saint-Georges, nièce de M. de Kerfily, premier mari de Mme la baronne de Montmorency. Le baron sort d'ici pour prendre l'heure; il en fait les honneurs.

La Reine part toujours le 16 d'ici, et le Roi le 19. Chemin faisant, il doit tirer dans la plaine de Saint-Denis, et revenir coucher à la Meutte, et le surlendemain tirer à Montrouge chez M, de la Vallière; ensuite il reviendra à Versailles, où il doit rester jusqu'au 26, qu'il va à Choisy jusqu'au 29. Après le voyage, les équipages de grands et de petits chiens vont s'établir pour chasser à Sénart. S. M. dit hier à Dampierre, avant la chasse, qu'Elle prendroit une douzaine des chiens du daim pour envoyer à

sorte qu'il est impossible de pouvoir rien lire. Nous nous sommes trouvés plusieurs à la maison de Faculté, où nous n'avons pu nous empêcher de blâmer leur conduite, car si le Parlement en est informé, il fera ce qui sera en lui pour les biffer de dessus le catalogue des bacheliers; au lieu que s'ils ne se fussent pas présentés pour soutenir, ils en eussent été quittes pour payer l'amende ordinaire et auroient soutenu dans la licence la plus prochaine; car si on ne rend pas la liberté à la Faculté, il n'y en aura pas l'an prochain. Nous aurions dû avoir fait cent cinquante examens, et il n'y en a pas un seul de commencé.

Extrait d'une lettre de Paris, du 8.

Avant-hier au soir, Mme d'Estrades vouloit aller de la Meutte à Paris; elle demanda à Mme de Pompadour : « A quelle heure faut-il revenir pour souper?» — « A l'heure ordinaire, comtesse.» Elle partit; au bas de la montagne des Bons-Hommes elle trouva un courrier qui lui remit une lettre de Saint-Florentin, qui lui marquoit de la part du Roi qu'elle eût à remettre sa charge dont S. M. lui conservoit cependant les appointements, et qu'elle ne revînt plus à la Cour.

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Du vendredi 8, Compiègne. Pour la plupart des dames, elles ne sont occupées que de la place qui vaque; on nomme Mmes de Châteaurenaud, la baronne de Montmorency, Mme de l'Hôpital, Mme de la Rochechouart (Charleval) et Mme de Civrac. Je crois que Madame Adélaïde influera beaucoup sur cela, et que le Roi ne lui donnera que ce qui lui sera agréable. Cette nomination faite, dans trois jours on n'en parlera plus.

C'est M. de Prémeny, fils ou neveu de M. de Léry, qui est nommé pour commander à la place de M. Godeheu (1); il commandoit ci-devant à Bengale.

On vient de me dire qu'il ne pouvoit entrer dans le port de Dunkerque que des vaisseaux de deux à trois cents tonneaux, ou chargés de trente canons.

(1) A Pondichery.

M. le prince de Conty vient d'arriver ici; M. le cardinal de la Rochefoucauld y doit venir dimanche.

M. de Choiseul, frère de celui qui est mort de la petite vérole et qui avoit épousé Mule Lallemant de Betz, épouse Mlle de Montrevel, fille de Mme de Montrevel; c'est un mariage de goût; elle a 60,000 livres de rente et vingt-six ans; elle n'est pas jolie. Pour lui, il n'a rien. Le Roi a assuré le douaire.

Du 9. Mme de Civrac a la place de dame d'atours qu'avoit Mme d'Estrades. Madame Adélaïde l'a voulu à l'exclusion de toute autre, suivant en cela la volonté de feu Madame, qui la lui avoit promise en cas qu'elle vint à vaquer. D'un autre côté, Mme la comtesse de Toulouse en a écrit très-fortement.

M. de Soulanges épouse Mlle de Saint-Georges, nièce de la baronne de Montmorency. On lui donne une place de dame chez Mesdames.

Du 10. Le Roi fait continuer les ouvrages qu'on fait ici dans la plaine, mais il les paye de sa cassette. M. de Gesvres donne ce soir une petite fête à la maréchale de Duras grand souper, cavagnole et petit feu d'artifice chinois.

Je vais faire demander à M. de Soulanges l'agrément de son mariage avec Mlle de Saint-Georges, nièce de M. de Kerfily, premier mari de Mme la baronne de Montmorency. Le baron sort d'ici pour prendre l'heure; il en fait les honneurs.

La Reine part toujours le 16 d'ici, et le Roi le 19. Chemin faisant, il doit tirer dans la plaine de Saint-Denis, et revenir coucher à la Meutte, et le surlendemain tirer à Montrouge chez M. de la Vallière; ensuite il reviendra à Versailles, où il doit rester jusqu'au 26, qu'il va à Choisy jusqu'au 29. Après le voyage, les équipages de grands et de petits chiens vont s'établir pour chasser à Sénart. S. M. dit hier à Dampierre, avant la chasse, qu'Elle prendroit une douzaine des chiens du daim pour envoyer à

l'Infant. Elle y doit joindre aussi des chevaux; c'est autant de réformé d'avance, supposé que les retranchements aient lieu.

L'on doit faire ici, mercredi, l'épreuve de petits canons que l'on destine à être mis à la tête de nos bataillons quand ils marchent, ainsi qu'en usent les étrangers.

On trouvera ci-après l'arrêté du Parlement d'hier :

On a ordonné un plus amplement informé d'un an contre le P. Thomas, capucin de Troyes.

Sur la revendication de M. l'évêque de Langres, des sieurs Neret, grand vicaire, Juré, prêtre, et du curé de Bussière, on a ordonné que le procès seroit instruit en la Cour et que le prélat seroit tenu de donner des lettres de vicariat à un conseiller clerc de la Cour. Il en a donné à l'abbé Macé, conseiller de grand'chambre.

On a converti le décret d'ajournement personnel en décret de prise de corps contre l'abbé Pradine, porte-Dieu de Sainte-Marguerite, qui a prêché le sermon scandaleux à l'abbaye de Saint-Antoine.

Pareille conversion contre le nommé Simonneau, prêtre de Troyes, pour avoir refusé les sacrements au sieur Jorry et à sa femme.

On a ordonné que les récollements vaudroient confrontation aux capucins de Troyes qui sont en contumace.

On a ordonné que les récollements vaudroient confrontation au curé de Meung, diocèse d'Orléans.

On a aussi ordonné que les récollements vaudroient confrontation au sieur Huart, chanoine d'Orléans.

Le lieutenant criminel d'Auxerre avec le greffier du bailliage ont été décrétés de prise de corps pour avoir manqué à faire exécuter les arrêts du Parlement.

On a aussi décrété de prise de corps un curé du diocèse d'Auxerre, pour avoir prêché contre l'ancien évêque d'Auxerre, M. de Caylus.

Comme le lieutenant criminel d'Auxerre étoit aux pieds de la Cour depuis deux mois environ, il fut arrêté sur-le-champ et conduit à la Conciergerie par des huissiers du Parlement; il court risque d'y rester une bonne partie de l'hiver et de ne pas remettre sur son corps la robe qu'il avoit hier, parce que, suivant toute apparence, il perdra sa charge par l'événement de ce procès. Les conclusions de M. le procureur général tendoient au décret d'ajournement personnel.

Le crime qu'on lui impute, et à son greffier, est d'avoir voulu favoriser deux curés du diocèse d'Auxerre dans l'instruction du procès commencé contre eux, pour avoir prêché séditieusement au sujet des affaires présentes, et avoir outragé dans leurs sermons la mémoire du

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