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surtout destinés: M.Champollion leur donne le nom d'hieroglyphes pursen palle wཧཱུྃཧྥུ་ tor is stajda

D'autres inscriptions présentent des hieroglyphes qui ne sont, en quelque sorte, que les silhouettes des objets qu'ils représentent ; ils en retracent tous les contours extérieurs; mais l'intérieur, évidé entièrement pour être rempli quelquefois d'un mastic où d'un émail colorié, ne peut admettre aucun détail Tels sont les caractères du texte hiéroglyphique de Rosette, et on les observe aussi dans la plupart des petits monumens d'une exécution soignée : ils sont appelés par notre auteur, hiéroglyphes profilés. ...m

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La plupart des manuscrits, les légendes peintes sur les caisses des momies et celles de quelques autres monumens, se composent de caractères qui n'offrent qu'une simple esquisse, un croquis fort abrégé des objets indiqués plutôt que dessinés, par un petit nombre de traits; leur touche est souvent très fine et très - spirituelle, et on reconnaît parfaitement dans ces ébauches les objets qu'elles retracent, pour peu qu'on soit familiarisé avec les bieroglyphes purs. M. Champollion désigne cette troisième espèce de signes hiéroglyphiques sous le nom d'hieroglyphes linéaires.

"

Mais ces trois classes de caractères distinguées seulement par la perfection plus ou moins grande de leur travail, ne constituent point des écritures différentes elles ne sont que des manières plus mo

ou par l'imitation au propre, ce qui constitue les signes figuratifs, ou par tropes et par énigmes, procédé qui est celui de la méthode appelée proprement symbolique par M. Champollion.

La liaison de ces diverses branches des systèmes graphiques égyptiens est exposée avec plus d'ensemble et de précision dans le tableau synoptique qui suit, et que nous empruntons à M. Letronne.

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δημοτικά et δημώδη par Hérodote et Diodore.
yxópia, dans l'inscription de Rosette.
(imigodoypayıxά par Clément d'Alexandrie. ***

a. Hieratiques ou écriture sacerdotale, qu'on peut
appeler hiérographique.

(a'. Cyriologiques, par le moyen des premières lettres de l'alphabet.

a" Cyriologiques

par imitation.

b. Hieroglyphiques composés

b'. Symboliques

les.

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comprenant". Tropiques ou

Passons maintenant aux principaux détails que M. Champollion nous a fait connaître sur les procédés de la méthode hieroglyphique qui seule doit

nous occuper.

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Formes et nombre des signes.-Tracé des signes.-Disposition des signes, Caractères figuratifs. - Caractères symboliques, Caractères phonétiques. Emploi simultané de ces trois ordres de signes.-Noms égyptiens ou étran

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gers sur les monumens. →→ Formes grammaticales. Certiestude du système de M. Champollion.

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L'ÉCRITURE hieroglyphique est éminemment monumentale; elle était destinée aux inscriptions gravées ou sculptées sur les édifices publics; on la trouve aussi exécutée par les mêmes procédés, sur des objets ayant servi aux usages religieux ou domestiques des anciens Égyptiens, et même tracée au pinceau, soit sur de nombreux manuscrits, soit sur les cercueils en bois des momies, soit enfin sur des matières plus dures, comme la terre cuite ou émaillée, etc. Nous allons considérer cette écriture sous ses rapports matériels et philosophiques, et rapporter les plus importans

:

des faits nombreux observés par le savant français, dont nous avons entrepris d'analyser le système.

I. Par la nature des signes qu'elle, emploie, l'écriture hieroglyphique est une sorte de peinture, et présente un aspect varié et pittoresque, qui la distingue essentiellement de toute autre méthode graphique. Les caractères hiéroglyphiques offrent en effet les images de tous les objets matériels que renferme la création (1).

On y reconnaît les figures des divinités adorées en Égypte, ou de quelques-uns de leurs attributs; la représentation des divers corps célestes : le soleil, la lune dans ses différentes phases, les étoiles, le ciel; l'homme, de tout sexe, à tout âge, dans toutes les attitudes de l'action ou du repos, et les membres isolés dont son corps se compose; diverses espèces de quadrupèdes, soit domestiques, soit sauvages; une foule d'oiseaux variés; plusieurs réptiles, quelques espèces de poissons et d'insectes, et une suite de végétaux, de fleurs et de fruits.

On y retrouve les images fidèles des produits des arts des vases de formes variées, des armes, des chaussures et des coiffures, des meubles, des ustensiles sacrés ou domestiques, des instrumens de musique, des outils des différens métiers, des édifices religieux ou civils, etc.; différentes formes géomé

(1) Voy. Précis du syst. hiérogl., pp. 302-308.

triques: des lignes droites, courbes ou brisées, des angles, des cercles, des polygones, etc.; on y voit même des êtres fantastiques, que l'imagination seule a créés, formés d'une réunion d'objets qui ne fut jamais produite par la nature.

Les élémens d'une écriture si variée durent être fort étendus. Cependant leur nombre réel n'est point aussi considérable qu'on pourrait le croire au premier aperçu, de même qu'il n'est point aussi restreint que quelques savans l'ont pensé. Le voyageur Bruce dit n'avoir pu reconnaître au-delà de cinq cent quatorze hiéroglyphes essentiellement différens; mais ce jugement paraît un peu superficiel. Le savant Zoëga, sur les seuls obélisques de Rome et quelques monumens conservés en Italie, prétend en avoir recueilli une suite de neuf cent cinquante-huit, bien distincts; il se peut qu'il ait distingué entr'eux quelques caractères équivalens, mais offrant de légères différences. Il est bien difficile, au reste, de faire un relevé exact des signes hiéroglyphiques, tant qu'on ne connaîtra pas la valeur du plus grand nombre d'entr'eux, M. Champollion les porte approximativement à un peu moins de neuf cents (1).

II. On conçoit que les signes d'une telle écriture devaient être exécutés avec une fidélité de dessin

(1) Voy. le Précis du syst, hiérogl., pp. 312-317.

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