Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

fait avec le duc d'Anjou, et de les « faire jouyr de l'effect de sa

› promesse. D

Arch. de la Haye: reg. Angleterre, 1576-1580, fol. 134.

1264. Mons, 17 août 1578. Lettre du duc d'Anjou aux états généraux. Le sieur de Bellièvre est venu le trouver, pour lui dire que, suivant leur avis, il allait vers don Juan d'Autriche, afin de traiter de la paix, et lui demander ses ordres. Il n'a pas voulu les lui donner, sans être informé de leur résolution.

[ocr errors]
[blocks in formation]

1265. Prague, 17 août 1578. Lettre de l'Empereur aux états généraux. Son conseiller aulique Sifrid Preyner, baron de Stubing, lui a remis leur réponse (no 1211) à la communication qu'il l'avait chargé de leur faire. Il lui a aussi rendu compte de ce qu'il a appris par lui-même de la situation de leur pays. L'Empereur est persuadé de plus en plus que le meilleur parti qu'ils puissent adopter est celui d'un arrangement avec le roi catholique dont lui et les princes de l'Empire soient les médiateurs. Le roi y est disposé; l'Empereur engage les états à montrer les mêmes dispositions. Il a déjà désigné les commissaires qui interviendront, de sa part, dans les négociations. Il souhaiterait que, pendant qu'on traitera, il y eût une suspension d'armes.

-

Arch. dela Haye: reg. Hoochduits. depeschen, fol. 103 vo.

1266. Anvers, 18 août 1578. Lettre des états généraux aux quatre membres de Flandre. Les colonels, capitaines et autres chefs étant à l'armée ont déclaré au comte de Boussu leur intention d'en partir incontinent, si l'on ne les paye. Le prince d'Orange a obtenu d'eux, à grand'peine, qu'ils y restent jusqu'à demain soir. C'est sur l'invitation du prince que les états en informent les quatre membres, et leur envoient Me Jac

ques Tayaert, premier pensionnaire, pour leur remontrer l'extrême nécessité où ils se trouvent.

Arch. d'Ypres.

1267. Anvers, 19 août 1578. Lettre des états généraux au duc d'Anjou, pour lui faire savoir qu'ils jugent utile au bien de leurs affaires le voyage du sieur de Bellièvre vers don Juan d'Autriche.

Arch. du royaume : reg. États généraux, t. IV, fol. 11.
Arch. de la Haye : reg. France, 1578, fol. 26.

1268. Anvers, 20 août 1578. Résolution des états généraux d'envoyer en diligence à Louvain leurs députés (v. no 1251), pour assister les ambassadeurs qui traiteront de la paix avec don Juan, en les chargeant de n'excéder en rien leur instruction.

Arch. du royaume Négociations de don Juan d'Au triche avec les états généraux, t. IV, suppl. Rec. de la Ch. des représent., t. II, fol. 175. — Bibl. roy, : MSS. 7199, p. 182, et 9238, p. 180.

1269. Anvers, 20 août 1578. Lettre des états généraux à leurs députés, pour leur envoyer la résolution du même

jour..

1270.

Rec. de la Ch. des représent., t. II, fol. 174.

Malines, 20 août 1578. Lettre écrite aux états généraux par les sieurs d'Ongnyes, Leoninus et de Meetkercke, leurs députés. Ils leur envoient en poste le prévôt de SaintBavon, lequel leur présentera des lettres et un passe-port qu'ils ont reçus le matin de l'ambassadeur de l'Empereur, et leur demandera des instructions sur la conduite qu'ils doivent tenir.

1271.

Bibl. roy. MSS. 7199, p. 182, et 9238, p. 129.

Malines, 20 août 1578. Lettre de Leoninus et de Meetkercke aux états généraux. Depuis le départ du prévôt dé

X

Saint-Bavon, les ambassadeurs d'Angleterre ont reçu une lettre
de don Juan d'après laquelle ils se rendent à Louvain. Eux s'y
rendront aussi, au cas que les états le trouvent convenable.
Lesdits ambassadeurs leur ont déclaré qu'ils désirent intervenir
au traité en la même qualité et degré que les autres ambassa-
deurs,
et ce à cause que leur ambassadeur, le sieur de Hor-
» scy, au dernier traicté de Huy, estoit exclu des communica-
» tions et résolutions. »

[merged small][ocr errors][merged small]

1272.

[ocr errors]
[ocr errors]

Valenciennes, 20 août 1578. Lettre de Charles

de Harchies aux états généraux. S'étant, par commande»ment, transporté à Valenciennes (1), il y a trouvé les habitants en armes et grandement tumultuez. Il a été requis du peuple, « comme leur voisin et bon amy,» de ne pas quitter la ville avant que ce trouble soit apaisé. Il a cru devoir déférer à ce désir (2).

Mémoires anonymes sur les troubles des Pays-Bas, III,

[blocks in formation]

(1) L'archiduc Mathias avait écrit, le 16 août, au sieur de Harchies : «Estant adverty qu'il y a quelque faction en la ville de Vallenchiennes, dont pourroit sourdre quelque grand dommage et préjudice à la commune patrie, n'estant touttesfois deuement et à plain du tout informé, pourtant vous commandons qu'incontinent ceste veue et sans aulcun délay, (considéré l'importance de l'affaire, et qu'en vostre particulier en polriez recevoir très-grand intérest, comme ayant là entour voz biens), vous transportez à ladicte ville, et faictes touts devoirs de vous informer dextrement de ce quy 'se passe, nous en advertissant en toutte diligence, affin d'en disposer avec le conseil d'Estat comme trouverons convenir...... » (MS d'Alegambe, t. III, fol. 58.)

(2) Dans une lettre du 22 au comte de Lalaing, Harchies s'exprimait ainsi :

<< Comme, par charge à moy envoyée de la part de Son Altèze, me suis transporté en la ville de Vallenchiennes, le peuple se seroit fort esmeu,

[ocr errors]

1275. Bois-le-Duc, 20 août 1578. Lettre des échevins et conseil de la ville de Bois-le-Duc aux états généraux. Ils se plaignent: 1° de ce que, le 2 août, quelques heures après que leurs députés, Arnould de Broegel, échevin, et Nicolas Kuysten, l'un des quinze capitaines de leur ville, avaient quitté Anvers, un rassemblement de trente à quarante personnes s'est porté, avecq une grande furie et insolence », devant l'auberge du Rouge Lionnet, où ils avaient logé, « les blasmans et injurians comme trahistres de la patrie, larrons et schelms; se vantans » leur vouloir faire quelque mauvais traictement, sy les puis»siont trouver; » 2o de ce que des bourgeois d'Anvers, assistés de soldats et gens d'armes de diverse sorte, sont récemment venus par eau à Bois-le-Duc, pour s'en faire maîtres « par

[ocr errors]

touttesfois sans nulle confusion (Dieu soit loué!), estant pour le présent le tout bien appaisé; ne désirant ledict peuple que, par l'ayde de Dieu, vivre en bonne paix et repos, comme j'espère le maintenir tant et jusques à ce que Son Altèze y aura aultrement pourveu...... » (Ibid.)

Le comte de Lalaing fit à la lettre du sieur de Harchies une réponse qui nous paraît mériter d'être connue tout entière :

<«< Monsieur de Harchies, j'ay esté fort esbahy d'avoir veu celles que m'avés escrit aujourd'huy, en premier lieu, par ce qu'avant vostre entrée en la ville de Vallenchienues, me deviez, comme au gouverneur que suis d'icelle, avoir faict part de la charge que vous dictes avoir eu de Son Altèze de vous transporter illec, pour vous informer de certaine faction que l'on entendoit y estre, affin que je vous y eusse donné l'assistence et ayde convenable; en second lieu, je m'esmerveille pourquoy vous me le mandez au prismes au troisiesme jour que y estes entré, et ce après tant de troubles qu'y avés causé, mais surtout suis estonné que vous vous estes tant abusé que d'oultrepasser sy évidament la charge que vous dictes avoir, par lettres que faictes publier estre de monseigneur l'archiduc, du xvime de ce mois : car, par icelles, s'il estoit véritable qu'elle soit de mondict seigneur (ce que ne croy nullement pour les raisons que diray cy-après), n'estes que simple commissaire pour vous informer et rapporter; partant, fourfaictes grandement d'usurper l'authorité de gouverneur d'icelle ville, par avoir voulu déposer les capitaines, donner ou recevoir le mot, avoir garde pour vostre

secrètes intelligences, menées et conspirations; » 5° enfin de ce qu'un de leurs messagers à cheval qu'ils avaient envoyé à Anvers, et qui revenait avec des dépêches, a été, le 15 août, arrêté par les bourgeois à la porte de cette ville dite la Rouge Porte, mené au lieu où les colonels s'assemblent, et que là on lui a enlevé toutes ses lettres, après l'avoir déshabillé. Tous ces actes sont, à leurs yeux, « choses de fort mauvais exemple » et de pire conséquence, ne servans que à faire [naître] >> toute discorde, dissension et désunion entre les villes et » habitans d'icelles, et ils supplient les états généraux d'y pourvoir.

[ocr errors]

Arch. du royaume : Réconciliation des provinces wallonnes, t. I, fol. 365.

personne, et aultres choses quy apartiennent au gouverneur seulement : dont j'ay desjà adverty Son Altèze de combien abusez de vostredicte charge. Les raisons qui m'esmeuvent d'estimer icelles lettres n'avoir esté escrites par mondict seigneur l'archiduc, sont que touttes lettres de commission doibvent estre signées par ung secrétaire d'Estat, cachetées du cachet dudict conseil, et veues et visitées du moings par sept consiliers du conseil d'Estat, dont l'ung d'iceulx en faict ordonnance, note, et après la date de l'année. Toutz lesquels pointz manquent en la vostre, parce qu'elle est cachetée du cachet de ses armes, non signée des secrétaires d'Estat, quy sont Asseliers et Sille, et non paraphées, partant non veues ny approuvées par messieurs dudict conseil, sans lesquels nulle ordonnance est véritable, suivant les conditions de sa réception : ce que je requiers par ceulx quy l'oyront lire de bien notter. De maintenir, comme vous m'escrivez par vostre lettre, le peuple en paix et repos (d'aultant que ceste charge en façon que ce soit ne vous apartient), vostre seule sortye en causeroit le moyen; et comme vostre venue a esté cause de l'altération (ce que jusques à présent n'y avoit jamais esté), toutz gens de bien et de bon jugement et non amateurs de nouvellitez jugeront assez par vostre déportement quel vous estes. Quy est ce que j'ay voulu respondre à la vostre, pryant Dieu vous envoyer son saint Esprit, autheur de toutte paix, concorde et unyon, et oster celluy quy règne en vous, autheur de discorde et division. De Mons, ce xxIme d'aoust 1578. » (MS. d'Alegambe, t. III, fol. 58 vo.)

« VorigeDoorgaan »