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SCIENCE FORESTIÈRE.

Guide de la culture des bois, ou Herbier forestier. Par J. B. Duchesne. in-8. Chez l'Auteur rue Montmartre, no 39; et chez Treuttel et Würtz. Livr. I. avec 15 pl.

Nous avons donné le prospectus de cet ouvrage dans le cahier précédent de ce journal.

ARTS MÉCANIQUES ET
INDUSTRIELS.

Manuel de l'ingénieur - mécanicien, constructeur des machines à vapeur. Par Olivier Evans; trad. de l'angl. par Doolittle. 2o édit. in-8. avec 7 pl. Chez Bachelier. 5 fr.

La Clef de l'industrie et des sciences qui se rattachent aux arts industriels, etc. Par J. R. Armonville. in-8. Chez l'Auteur rue Beaubourg, no 26. Livr. IV et dernière. L'ouvrage complet forme 3 vol. Prix 24 fr. — 28 fr.

Cet ouvrage est utile aux personnes qui s'occupent de recherches industrielles, de constructions et de fabrications quelconques, d'agriculture, de mathématiques, de chimie, de physique, etc., etc.

Annales de l'industrie nationale et étrangère. Par Séb. le Normand et V. de Moléon. in-8. avec pl. Chez Bachelier. Juillet et Août.

Prix pour l'année, 30 fr. 36 fr.

etc.

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Articles: Suite du Mémoire sur les fusées à la Congrève; par de Montgéry. Etat général des ateliers et établissemens qui, à raison de l'insalubrité ou de l'incommodité, etc., ne peuvent être formés spontanément et sans permission. Description du nouvel Èncliquetage Dabo, sans bruit, ni recul, ni temps perdu. Note sur la désinfection des fosses d'aisance; par Payen et Chevalier.-Instruction sur les procédés à suivre dans l'emploi du chlorure de chaux dans le blanchîment des substances végétales.-Notice sur les moyens efficaces de guérison dans la maladie épizootique qui a régné, et qui règne encore dans certaines parties de la France sur les chevaux, sur les ânes. Notice sur l'emploi du bi-chlorure de chaux, appliqué au nettoyage des gravures enfumées et tachées, aux livres jaunis par le temps, etc. Notice sur les instrumens imaginés par feu Regnier. - Réglement pour le transit en Russie, de la frontière européenne à Odessa. Notice sur le commerce qui se fait à Para (Brésil.) Mémoire sur les produits extraits d'une tourbière découverte dans la forêt de Coye, près Chantilly. - Notice sur les soies du Guilan (province de la Perse.) Sur les relations des Européens en Géorgie.· Notice sur la nouvelle manufacture de chapeaux en bois; par Bernard.-Nouveau mode de fabrication d'yeux artificiels; par Box. Notice sur un nouveau genre de chapeaux en feutre, établi France par des fabricans anglais; par Guichardière.

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TROISIÈME CLASSE.

HISTOIRE.

de

Histoire de France, depuis les Gaulois jusqu'à la mort Louis xvI. Par Anquetil. 5 éd. 12 vol. in-8. Chez Ledentu. 50 fr.

Histoire d'Angleterre depuis l'invasion de Jules-César jusqu'à la révolution de 1688, par David Hume, continuée par Smollett, Adolphus, Aikin et quelques autres historiens anglais, trad. de l'angl. Deuxième édition, publiée par Campenon.in-8.Chez Janet et Cotelle. Tomes V et VI. 12 fr.

L'édition aura vingt-un volumes. Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de Bourbon. Par N. L. Achaintre. in-8. Rue de l'Ecole de Médecine, n° 4. Tome I. 7 fr. 50 c. Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe; précédée de la généalogie de la maison de France. Par le chevalier de Courcelles. in -4. Chez Arthus Bertrand. T. V. 45 fr.

Résumé de l'histoire des Juifs anciens. Par Léon Halevy. in-18. Chez Lecointe et Durey.2 fr. 5oc. Tableau des révolutions de France depuis la conquête des Francs jusqu'à l'établissement de la

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Charte ου Examen critique des causes qui ont changé le gouvernement français, et spécialement de celles qui l'ont détérioré ou qui l'ont amélioré et qui peuvent l'améliorer encore. Par le baron de Bonjour. in-8. Imp. de Boucher.

Histoire de l'inauguration des rois d'Israël et des empereurs chinois, persans, romains, turcs, tartares, russes, allemands, etc.; suivie du sacre des rois de France, etc. Par l'abbé Juin. in-18. avec fig. Chez Peytieux. 2 fr.

Collection des Mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis la fondation de la monarchie française jusqu'au XIIIe siècle. Par Guizot. in-8. Chez Brière. Livr. XI. 12 fr.; papier vélin, 24 fr.

Résumé de l'histoire du duché de Normandie. Par Léon Thiessé. in-18. Chez Lecointe et Durey. 5 fr.

Résumé de l'histoire des guerres de religion en France. Par SaintMaurice. in-18. Chez Lecointe et Duery. 2 fr. 50 c.

Mémoires historiques et littéraires sur le royaume de Naples. Par M. le comte Grégoire Orloff, sénateur de l'empire de Russie. Ouvrage orné de deux cartes géographiques; publié avec des notes et des additions, par M. Amaury

Duval, membre de l'Institut royal de France. 2 édition, revue et corrigée. 5 vol. in-8. Chez Treuttel et Würtz. 35 fr.

A travers la multitude de livres qui paraissent chaque jour, il en est très-peu dont l'utilité soit aussi majeure et aussi générale que celle de l'ouvrage de M. ́le comte Orloff. Il n'existe jusqu'ici aucune Histoire de Naples proprement dite, et tout ce qui concerne la vie passée de cette belle partie de l'Italie se trouvait disséminé dans les nombreuses Histoires des Romains; et depuis la chute de cet empire il fallait interroger les fastes des républiques italiques, ceux des pontifes romains, les chroniques des empereurs et des rois d'Espagne, et surtout l'Histoire de France. Le lecteur, fatigué après de longues et fastidieuses recherches, pouvait à peine recueillir quelques événemens sans suite et sans ordre; rien de positif sur l'origine, le sol,le génie, les gouvernemens et les mœurs d'un peuple sur lequel la nature s'est complu à verser tous les trésors, et qui resta constamment malheureux depuis sa soumission à Rome payenne et à Rome chrétienne. M. le comte Orloff a conçu l'heureuse idée de nous donner une Histoire de Naples qui manquait absolument, et sous le titre modeste de Mémoires, son ouvrage ne laisse plus rien à désirer. Il remonte jusqu'à l'origine des peuples qui ont anciennement habité ce beau royaume. Dans une très-haute antiquité ses habitans avaient déjà des connaissances très-remarquables dans les arts et les sciences, et le commerce qu'ils faisaient avec l'Orient les avait élevés à un haut degré de civilisation et de prospérité. Ils étaient maîtres de toute l'Italie 50 ans avant la guerre de Troye, mais déjà corrompus et énervés à la naissance de Rome, la horde de brigands du capitole leur fit subir le joug qu'elle imposa d'abord à toute l'Italie; leurs villes furent détruites par Lucius Sylla, et avec la liberté

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périrent chez eux les arts et les sciences. M. le comte Orloff trace le tableau de l'Italie sous la domination des Romains, ce que fut Naples lors de l'irruption des barbares, ce qu'elle devint sous les Normands, à l'extinction de l'empire d'Occident, vers la fin du 5 siècle. Il traite de l'établissement de la monarchie des Normands, de leur dynastie, des règnes de Roger 1, de Guillaume-le-Mauvais, de Guillaume-le-Bon, de Tancrède. De la dynastie des Suabes, Henri vi, Frédéric II, Conrard, Mainfroy. De celle des Angevins, Charles 1or, Charles 11, Robertle-Sage, Jeanne 1o, Charles de Durazzo, Ladislas, Jeanne 11. — De la dynastie des Arragonais, Alphonse 1er, Ferdinander, Alphonse 11, Ferdinand II, Frédéric d'Arragon. L'auteur, qui sait que l'histoire ne se compose pas seulement de la vie des rois, mais encore de l'exposé fidèle de l'état de la nation sous les gouvernemens successifs qu'elle subit, de ses mœurs, des institutions religieuses et politiques, traité cette matière avec une sagesse et une logique admirables, sans partialité ni ménagemens. Les pontifes, les rois, les prêtres, les seigneurs, les moines semblent encore s'agiter sous sa plume véridique, et s'opposer à la publicité qu'elle donne à leur's actions et aux infortunes qui ont désolé toute la terre. << Ici se présente une époque fameuse, non-seulement dans l'histoire de l'Italie, mais dans celle du monde :en effet, nous verrons bientôt le chef d'une religion essentiellementhumble et toute spirituelle, enseignée, propagée par des apôtres qui n'eurent pour tout bien que leurs talens et leurs vertus; nous le verrons abjurant la simplicité évangélique, d'abord prétendre, en acquérant un trône temporel, se ranger parmi les rois de la terre, et ensuite leur commander et s'ériger entre eux en souverains arbitres. Astolphe, prince belliqueux, qui ne voulait que combattre des sujets révoltés, fut obligé de faire aussi la guerre à Pépin, roj

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de France, que le pape avait appelé au secours des rebelles. Pépin, vain'queur,fit donation à l'église de la ville de Ravenne, capitale alors de cet exarquat, ainsi que de plusieurs autres villes de ce qu'on appelait dans ce temps la Pentabole. L'acte de cette donation mémorable, dont le but était d'opposer aux Lom. bards un ennemi plus puissant qu'eux, puisqu'il commandait aux esprits 'fut l'origine d'un pouvoir qui devait 'un jour devenir si formidable. Apporté en grande pompe à Rome, et solennellement déposé sur le maître-autel de la basilique de Saint-Pierre, cet acte fut joint aux clefs des villes, riche présent de Pépin. Ce fut le premier et l'un des plus éclatans triomphes de l'église. Ainsi, l'Europe entière attendait son destin des pontifes de Rome.Tout porte à croire qu'alors ce pouvoir, qui devint dans la suite si funeste au repos du monde, lui fut très-utile. Mais, changeant de direction, cessant d'être populaire et moral comme l'évangile, le seul code qu'il eût dû suivre, il se laissa aller à l'ambition; la tyrannie religieuse, la pire de toutes, s'établit au grand détriment de l'humanité. Les rois opprimés éprouvèrent des humiliations et des injustices; les peuples virent river leurs chaînes, et, dans leur malheur, comptèrent un fléau de plus. C'est à l'établissement de l'autorité temporelle de l'église qu'il faut, en grande partie, rapporter tous ces maux. Cette église devenue propriétaire souverain comme les autres puissances, de pays et de peuples, employa le glaive pour conserver ou étendre ses possessions. Elle versa le sang humain, action que lui interdisait une religion essentiellement humaine, et à laquelle elle devait sa considération et son pouvoir. Ainsi, la puissance temporelle des papes est presque l'unique cause et la source de cette longue série de calamités qui ont, pendant tant de siècles, affligé le monde, auxquelles le temps, l'expérience, la philosophie et les lumières, ont pu seuls apporter, de

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nos jours, un remède, ou du moins quelque relâche. — Frédéric 11 reconnut les principes et la nature des lois, et le premier il vit qu'une nation est libre, et qu'elle ne doit s'assujetir qu'aux lois qu'elle s'est elle-même imposées pour assurerisa félicité ; que le droit à la liberté étant inaliénable pour une nation, un souverain étranger, le chef de l'église, ne pouvait se prévaloir pour envahir l'indépendance dont elle devait jouir, de quelques concessions arrachées par la force ou la ruse, à la crainte ou à l'ignorance. Il résolut donc de s'affranchir d'une domination non moins humiliante qu'o néreuse. De tels principes, et surtout de tels projets, n'étaient pas, comme on peut le croire, agréables à la cour de Rome, qui n'avait qu'un but, la servitude des trônes, et qui d'ailleurs se considérait depuis longtemps comme maîtresse du royaume de Sicile, par le droit qu'elle s'était arrogé d'en conférer l'investiture. Elle prit les armes, « Elle arma le fils contre le père; et on la vit depuis à la tête de toutes les factions qu'elle opposait successivement les unes aux autres, et officier aux Vêpres siciliennes. »

Nous croyons utile de transmettre à notre jeune armée, dont la sagesse dans l'expédition d'Espagne étonne le monde, le tableau des erreurs de nos pères, afin de la confirmer dans ses sentimens généreux, en donnant, autant qu'il est en nous de la publicité aux fautes auxquelles un sage étranger

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attribue nos défaites et nos malheurs et qui n'ont que trop contribué depuis à nous aliéner les nations. Ainsi s'exprime M. le comte Orloff: «De tous les peuples de l'Europe, le Français est, sans contredit, un des plus aimables chez lui; mais il le paraît moins chez l'étranger quand surtout son amour-propre se trouve fortifié des droits que s'arrogent ordinairement les vainqueurs. La présomption et l'indiscrétion lui aliénent les cœurs qu'avaient conquis ses bril

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lantes qualités. A l'époque de la conquête de Naples, rien de plus contrastant que son caractère et ses mœurs avec la réserve et la dissimulation du caractère italien. Bientôt se forma contre les conquérans de Naples cet esprit d'opposition qui déjà avait été funeste à ceux de leurs compatriotes que la gloire avait conduits avant eux des rives de la Seine sur celles du Cebeto. Et cependant, oubliant les fatigues et les dangers passés, les Français de Charles vi se livraient aux plaisirs, abusaient de la prospérité par un faste insolent et une injurieuse fierté..... Les soldats français, dispersés dans les différentes provinces, ne furent retenus ni par l'humanité, ni par l'honneur, ni par la décence, et les écrivains italiens ont prétendu que les vierges consacrées au Seigneur, ne trouvaient même pas dans le sanctuaire un asile contre la violence brutale des vainqueurs. »

(La suite au numéro prochain.)

Résumé de l'histoire du Languedoc. Par Léon Vidal. in-18. Chez Lecointe et Durey. 3 fr.

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de France sous le gouvernement de Napoléon Buonaparte, pendant l'absence de la maison de Bourbon; contenant des anecdotes particulières sur les principaux personnages de ce temps. Par J. B. Salgues. in-8. Chez Dentu. Tome V.

Ces Mémoires ne seront pas inutiles pour celui qui, « après nous et sans nos passions, écrira l'histoire de France sous Napoléon. » Ce qu'il puisera dans ce cinquième volume prouvera au moins que cet homme extraordinaire avait bien senti qu'entre la France et l'Angleterre il s'agit toujours de l'existence. Depuis sa chute il a été facile de se convaincre que l'immensité de nos pertes et de nos malheurs n'ont pas changé le gouvernement anglais. Après avoir obtenu le but ostensible de sa conduite depuis trente ans, on peut dire encore avec Buonaparte : « Ce n'est pas la cause des Bourbons ni celle de la religion et de l'ordre social que l'Angleterre plaide aujourd'hui; c'est son ambition et sa cupidité qu'elle veut satisfaire, c'est le désir de ressaisir une domination qui lui échappa, et la rage de ne pouvoir imposer le produit de ses manufactures à l'univers. » Pendant que la France s'épuise pour une cause perdue, elle laisse sa rivale consommer la ruine de la péninsule, établir ses relations commerciales dans tout un hémisphère, qu'elle finira par lui faire fermer, comme elle est parvenue à l'arracher à l'Espagne, Lisez Bullock sur le Mexique.

M. Salgues, dans son premier chapitre, fait l'histoire très abrégée de l'expédition du général Richepanse à la Guadeloupe, et des circonstances de sa mort. Copions son exorde : « Tandis que l'impéritie, la mauvaise foi, et de lâches cruautés ravissaient à la France la plus vaste et la plus précieuse de ses possessions d'outre-mer, un officier plus habile et plus sage que Leclere et Rochambeau faisait rentrer la Guadeloupe

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