Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

imités des auteurs grecs et latins. Par MM. Planche et. Noël. ip-12, Chez Roret, 3 fr.

Cet ouvrage est destiné aux pensions et colléges.

Suite des chants héroïques et populaires des soldats et matelots grecs; traduits en vers français. Par Nép. Lemercier. in-8. Chez Urbain-Canel. 4 fr.

ROMANS

La Famille de Sarville, ou les Français de tous les rangs; roman historique, 4 v. in-12. avec fig. Chez Setier. 10 fr.

Frère Jacques. Par Ch Paul de Kock. 2 édition. 4 vol, in-12. Chez Barba. 12 fr.

Les Vicissitudes, ou Eugène et Aurélie. Par J. B. Fléché, 2 vol. in-12. Chez Imbert.

Miss Fauconberg; trad. de l'angl. de miss Burney. 3 vol. in-12. Chez Paschoud. 9 fr,

Le Caravanserail, ou Recueil de contes orientaux; traduit sur un manuscrit persan, par Adrien de Sarrazin, 2 vol. in-18. ayec fig, Chez Urbain-Canet.

Bardouc, ou le Pâtre du mont Taurus; traduit sur un manuscrit persan, par Adrien de Sarrazin, in-18. avec fig. Chez Urbain-Canel.

Le Tasse, ou Génie et Malheur. Par E. Masse. 2 vol. in-12. Chez Audin, 5 fr.

Sir Jack, ou le nouveau, Fataliste,

[blocks in formation]

Ou

Le Donneur d'eau bénite, Episode de la vie d'un courtisan. Par Mme de P. 2 vol. in-12. Chez Mme Cardinal.

Le Lord des îles; roman poétique. Traduit de l'anglais de Walter-Scott. in-12. Chez Gosselin,

Elgive. Par Me Renée Roger. 2 vol. in-12. Rue Neuve-SaintAugustin, n°. 2. 5 fr.

Le Vingt-un Janvier, ou la Malédiction d'un père. 3 vol. in-12. Chez Pollet. 7 fr. 50 c.

Le Barde, ou les Mystères de Rigo; roman historique, Par Ch. Durand. Deuxième édition. 2 v. in-12. Chez Lecointe et Durey.

[ocr errors]

THEATRE.

Le Dragon de vertu, ou le Pouvoir de l'exemple; vaudeville.

Par Theauton. in-8. Duvernois. 1 fr. 25 c. ( Th. du Vaudeville.)

Etrennes à la Halle; vaudeville. Par MM. Carmouche et de Courcy. in-8. Bouquin de la Souche. 1 fr. 25 c. (Th. de l'Ambigu-Comique.)

Apollon II, ou les Muses à Paris ; vaudeville. Par MM. Langlé et Romieu. in-8. Duvernois. 1 fr. 50 c. (Th. de l'Odéon.)

L'Eligible; vaudev. Par MM Sauvage et Mazères. in-8. Barba. (Th. de Madame.)

Les deux Mousquetaires, ou la Robe de chambre, opéra comique. Par MM. Vial et JustinGensoul. in-8. Bouquin de la Souche. 2 fr. (Th. de l'OpéraComique.)

Mazeppa, ou le Cheval tartare'; mimo-drame. Par MM. Léopold et Cuvelier. in-8. Bezou. 50 c. (Cirque de Franconi.)

Victório, ou lé Soldat dépositaire; vaudeville. Par Théautón. in-8. Duvernois. fr. 50 c. (Th. dés Variétés.)

[ocr errors]

Les deux Ecots; vaudeville. in-8. Bezou. (Th. de l'Amb.-Comiq.)

Les deux Cousins; vaudeville. Par MM. Saint-Hilaire, Laloue, etc. in-8. Quoy. 2 fr. (Th. du Vaudeville.)

Le Valet en bonne fortune, ou les Amis de pension; vaudeville. Par MM. Latoue et Simonnin. in-8. Lacourière. fr. 50 c. (Th. des Variétés.)

Les Marchandes de modes; vau

deville. in 8. Bezou. 30 c. (Th. de la Porte Saint-Martin.) Bibliothèque dramatique, ou Répertoire universel duThéâtre français, avec des remarques, des notices et l'examen de chaque -pièce. Par MM. Ch. Nodier, P. Lepeintre, Lemazurier et autres gens de lettres. Auteurs du second ordre du siècle de Louis XIV. in-8. Chez Mme Dabo. Tome VII. Baron.

Ce volume forme la huitième livraison, et contient : Une notice sur Baron.

L'Homme à bonnes fortunes. La Coquette et la fausse Prude. L'Andrienne, avec notices, examen, etc. La collection formera au moins 80 volumes avec 60 portraits, et comprendra 400 à 550 pièces. Prix de chaque volume, 8 fr. 50 c.; pap. grand-raisin 'vélin, portraits avant la lettre, 20 fr. La Fête de Molière; comédie en un acte et en vers. Par Samson. in-8. Barba. (Th. de l'Odéon.)

Valet, ou le Petit-fils d'un grand homme; vaud. Par MM. Scribe et Mazières. in-8. Pôllet.' 1 'fr.' 50 c. (Th. dé Madame:)

La Haine d'une femme, ou le jeune homme à marier; vaudev. Par M. Scribe. in-8. Pollet. 1 fr. 50 c. (Th. de Madame.) La Veuve du Soldat; vaudeville. Par Théaulonin-8.Duvernois. (Th. de Madame.)

LITTÉRATURE CLASSIQUE Les 8, 10 et 14° satires de Juvé→" nal, traduites en vers français. Par U. E. Bouzique, in 18. Chez Me Laroche. 2 fr.

LITTÉRATURE ORIENTALE! Journal asiatique; publié par la

[ocr errors]
[merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small]
[blocks in formation]

Batteux, etc., 2 des Notices biographiques sur les princi\paux auteurs anci ens et modernes, avec des jugemens par nos meilleurs critiques; 3° des Morceaux choisis, avec des notes. in-8. Chez Boulland. T. XXX. (VOL-YR.) 6 fr. 50 c.

OEuvres complètes de Chamfort, recueillies et publiées, avec une notice historique sur la vie et les écrits de l'auteur. Par P.R. Auguis. 5 vol. in-8. Chez Chaumerot jeune. 30 fr.; pap. vélin satiné, 32 fr. 50 c.

[blocks in formation]

vrage que Mirabeau devait lire à l'Assemblée nationale, sous le nom de Rapport sur les Académies, en 1791. Dissertation sur l'imitation de la `nature, relativement aux caractères dans les ouvrages dramatiques. Dialogue entre Saint-Réal, Sénèque, Julien et Louis-le-Grand. - Question : Si, dans une société, un homme doit ou peut laisser prendre sur lui ces droits qui souvent humilient l'amour-propre. Petits Dialogues philosophiques. Maximes et Pensées (8 chapitres.) Observations sur la proclamation des lieutenans, gouverneurs et capitaines généraux des Pays-Bas, en 1792. Caractères et Anecdotes. Tableaux historiques de la révolution française. - Précis historique des révolutions de Naples et de Sicile. Mélanges de littérature et d'histoire. Ebauches d'une poétique dramatique. Observations sur l'art dramatique. - Epîtres, odes, contes et poésies diverses. -Lettres diverses. Lettres à Cham

fort.

[ocr errors]

[ocr errors]

Nous citerons quelques passages pris au hasard.

[blocks in formation]

Vous marierez-vous ?-Non.-Pourquoi? Parce que je serais chagrin. Pourquoi ? Parce que je serais jaloux. Et pourquoi seriez-vous jaloux ? Parce que je serais cocu. Qui vous a dit que vous seriez cocu? -Je serais cocu, parce que je le mériterais. Et pourquoi le mériteriez-vous ? marié.

un être malfaisant l'exécution d'une partie de son plan. Mais le monde moral paraît être le produit des caprices d'un diable devenu fou. Quelqu'un disait que la Providence était le nom de baptême du hasard : quelque dévot dira) que le hasard est un sobriquet de la Providence. Le théâtre tragique a le grand inconvénient moral de mettre trop d'importance à la vie et à la mort. La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri. L'espérance n'est qu'un charlatan qui nous trompe sans cesse. Et pour moi, le bonheur n'a commencé que lorsque je l'ai eu perdue. Je mettrais volontiers sur la porte du paradis, le vers que le Dante a mis sur celle de l'enfer: Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate. Quand on veut éviter d'être charlatan, il faut fuir les tréteaux; car, si l'on y monte, on est bien forcé d'être charlatan, sans quoi l'assemblée vous jette des pierres. - Vivre est une maladie, dont le sommeil nous soulage toutes les seize heures; c'est un palliatif; la mort est le remède. Les gens faibles sont les troupes légères de l'armée des méchans. Ils font plus de mal que l'armée même; ils infectent et ravagent.

Quand on a été bien tourmenté, bien fatigué par sa propre sensibilité, on s'aperçoit qu'il faut vivre au jour le jour, oublier beaucoup, enfin éponger la vie à mesure qu'elle s'écoule. La société est composée de deux grandes classes qui ont plus de dînés que d'appétit, et ceux qui ont plus d'appétit que de dînés. Amitié de cour, foi de re

[ocr errors]

ceux

nards, et société de loups. lly a des choses indevinables pour un jeune homme bien né. Comment se défierait-on, à vingt ans, d'un espion de police qui a le cordon rouge? Les courtisans sont des pauvres enrichis par la mendicité. La plupart des livres d'à nobles rappellent leurs ancêtres, à peu / présent ont l'air d'avoir été faits en un

- Parce que je me serais

Maximes et Pensées. La plupart des

près comme un Cicerone d'Italie rappelle Cicéron. Le monde physique paraît l'ouvrage d'un être puissant et bon, qui a été obligé d'abandonner à

-

jour avec des livres lus de la veille. Le travail du poète, et souvent de l'homme de lettres, lui est bien peu fructueux à lui-même ; et de la part du

[merged small][ocr errors]
[ocr errors]

Anecdotes. Bons mots. On réfutait je ne sais quelle opinion de M... sur un ouvrage, en lui parlant du public qui en jugeait autrement : « Le public! le public! dit-il, combien faut-il de sots pour faire un public ? Un homme épris des charmes de l'état de prêtrise, disait : « Quand je devrais être damné, il faut que je me fasse prêtre. » — L'amour, disait M..., devrait n'être le plaisir que des âmes délicates. Quand je vois des hommes grossiers se mêler d'amour, je suis tenté de dire : « De quoi vous mêlez-vous? Du jeu, de la table, de l'ambition à cette canaille! » - M. de Brissac, ivre de gentilhom merie, désignait souvent Dieu par cette phrase: « Le gentilhomme d'en haut. >>

Quelqu'un disait que la goutte est la seule maladie qui donne de la considération dans le monde. « Je le crois bien, répondit M..., c'est la croix de Saint-Louis de la galanterie » — Madame Beauzée couchait avec un maître de langue allemande. M. Beauzée les surprit au retour de l'Académie. L'Allemand dit à la femme: «Quand je vous disais qu'il était temps que je m'en aille. » M. Beauzée, toujours puriste, lui dit : «Que je m'en allasse, monsieur. Un homme d'esprit me disait un jour que le gouvernement de France était une monarchie absolue, tempérée par des chansons. Quelqu'un ayant entendu la traduction des Géorgiques de l'abbé Delille, lui dit : « Cela est excellent; je ne doute pas que vous n'ayez le premier bénéfice qui sera à la nomination de Virgile. » - M. *** disait «Toutes les fois que je vais chez quelqu'un, c'est une préférence que je lui donne sur moi; je ne suis pas assez désœuvré pour y être conduit par un autre motif. » - -On compte cinquante

me..

six violations de la foi publique, depuis Henri IV jusqu'au ministère du cardinal de Loménie inclusivement. M.D... appliquait aux fréquentes banqueroutes de nos rois, ces deux vers de Racine: Et d'un trône si saint la moitié n'est fondée

Que sur la foi promise, et rarement gardée.

-M. de Calonne, voulant introduire des femmes dans son cabinet, trouve que la clef n'entrait point dans la serrure. It lâcha un f....... d'impatience; et, sentant sa faute: «Pardon, mesdames, dit-il, j'ai fait bien des affaires dans ma vie, et j'ai vu qu'il n'y a qu'un mot qui serve. » En effet, la clef entra tout de suite. M. de... promettait je ne sais quoi à M. L..., et jurait foi de gentilhomme. Celui-ci lui dit : « Si cela vous est égal, ne pourriez-vous pas dire foi d'honnête homme ?> Quelqu'un disait d'un homme très-personnel : « II brûlerait votre maison pour se faire cuire deux œufs. » — Je hais si fort le despotisme, disait M..., que je ne puis souffrir le mot ordonnance du mé decin. Un homme était abandonné des médecins; on demanda à M. Tronchin s'il fallait lui donner le viatique. << Cela est bien colant, répondit-il. Une femme était à une représentation de Mérope, et ne pleurait point; on était surpris. » Je pleurerais bien, ditelle; mais je dois souper en ville. J'ai entendu un dévot, parlant contre des gens qui discutent des articles de foi, dire naïvement: «Messieurs, un vrai chrétien n'examine point ce qu'on lui ordonne de croire. Tenez, il en est de cela comme d'une pillule amère, si vous la mâchez, jamais vous ne pourrez l'avaler. » On condamna en même temps le livre de l'Esprit et le poëme de la Pucelle. Ils furent tous les deux défendus en Suisse. Un magistrat de Berne, après une grande recherchè de ces deux ouvrages, écrivit au sénat : « Nous n'avons trouvé dans tout le canton, ni Esprit ni Pucelle, »

[ocr errors]
« VorigeDoorgaan »