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I. Recueil d'antiquités romaines et gauloises, trouvées dans la Flandre proprement dite, Gand, 1804, in-8°. II. Recueil d'antiquités romaines et gauloises, trouvées dans la Flandre proprement dite, avec désignation des lieux où elles ont été découvertes; avec figures en taille-douce, gravées par P.-J.-J. Tiberghien, ibid., 1808, in-4°. III. Premier supplément au Recueil d'antiquités romaines et gauloises, en réponse à l'ouvrage intitulé: La topographie de la ville de Gand, par C.-L. Diericx, Gand, 1809, in-4°. IV. Oraison funèbre du duc de Montebello et discours sur la SaintNapoléon, Gand, 1810, in-8°. V. Second supplément, contenant la description de l'ancienne ville de Bavai et de Famars, suivi de recherches historiques et critiques, sur les prétendus forestiers de Flandre, sur les Missi Dominici, sur nos premiers comtes, etc., ibid., 1813, in-4o, fig. VI. Recherches historiques et littéraires de la langue celtique, gauloise et tudesque pour servir de supplément au Recueil d'antiquités, ibid., 1815, in-4°. VII. L'institution des communes dans la Belgique, pendant les 12o et 13° siècles, suivie d'un traité sur l'existence chimérique de nos forestiers de Flandre, ibid., 1819, in- 4o. VIII. L'ancienneté de la ville de Gand, établie par des chartes et d'autres monuments authentiques pour servir de supplément au Recueil d'antiquités, ibid., 1821, in-4o. IX. Dilucidatio principiorum, quibus præcipue nititur resolutio capitalis ecclesiæ, cath. Ganda vensis S. Bavonis, 22 Julii, 1813, Gand, 1813, 2 parties in-8°. X.

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Méditations sur la vie et la mort de Jésus-Christ (en flamand), ibid., 1805, 2 parties in-8°. Il a laissé en manuscrit une prodigieuse quantité de sermons et de méditations pieuses, le tout rédigé en flamand, ainsi que des Annotationes in tractatum de jure et justitia. Quard sa mort arriva, le 11 avril 1825, il était chanoine de Saint-Bavon, membre de l'Institut royal des Pays-Bas, de l'académie de Bruxelles, de celle d'archéologie de Rome, de la société des antiquaires de France, des sociétés littéraires de Harlem, Middelbourg, Leyde, Gand, etc., chevalier de la Légion-d'Honneur depuis 1808, et depuis 1816, chevalier de l'ordre du Lion Belgique. Il s'était démis, en 1817, de la cure de Saint-Nicolas, à cause de ses infirmités. La quatrième livraison du tome premier des Archives historiques et littéraires du nord de la France contient une notice sur de Bast, par M. de Stassart. R—F-Ġ.

BAST (LIEVIN-AMAND-MARIE DE), neveu du précédent, né à Gand, le 2 mars 1787, avait tout au plus cinq ans lorsqu'il fut admis dans les ateliers de P.-J.-J. Tiberghien, dessinateur, graveur, orfèvre et ciseleur de réputation. Il apprit en même temps les éléments du français et du flamand, ainsi que ceux du calcul et du dessin. C'est à cela que se borna alors toute son instruction. Tiberghien étant mort en 1810, il lui succéda dans la direction de ses affaires, qu'il conserva jusqu'en 1828, et laissa, outre un grand nombre de gravures, qui ne se distinguent ni par le fini ni par la pureté du dessin, des vases d'une forme élégante et quelques médailles. Il fut, en 1808, l'un des neuf fondateurs de la société des arts et de littéra

ture de Gand, dont il ne tarda pas à devenir secrétaire. Les Annales Belgiques des sciences arts et littérature, publiées dans cette ville, avaient cessé de paraître en 1824. De Bast, de concert avec un de ses amis, fonda le Messager des sciences et des arts du royaume des Pays-Bas. Dans l'intervalle, il fut nommé conservateur de la collection numismastique de l'université de Gand, ensuite secrétaire-adjoint du collège des curateurs et membre de l'Institut d'Amsterdam. En 1829, il joignit à ses nombreux travaux, ceux d'archiviste de la Flandre orientale. Mais privé de la connaissance du latin, forcé de se jeter dans des investigations historiques, hors du cercle de ses études antérieures, et cependant nécessaires aux fonctions qu'il embrassait, il se livra à des travaux excessifs, et fut enlevé par une mort inopinée, le 10 septembre 1832, au moment où il se proposait de mettre sous presse un cartulaire choisi de la Flandre. Voici la liste de ses principales publications I. Description de l'arc-detriomphe, érigé par la société de commerce de Gand, à l'occasion du mariage de Napoléon et de Marie-Louise, et de leur entrée à Gand, le 17 mai 1810, in-4°, orné de trois gravures au trait de Lenormand de Paris, Gand, 1811. II. Projet d'un palais (par l'architecte T.-F. Suys d'Ostende) pour la societé royale des beaux-arts et de littérature de Gand, in-8° de 16 pages avec 9 gravures au trait, Gand, 1821. III. Annales du salon de Gand et de l'école moderne des Pays-Bas, in-8°, orné de 93 pl. gravées par Lenormand, Gand, 1823. Nous avons des raisons de croire que le texte est dû en grande partie, à M. N. Cornelis

sen. IV. Le même ouvrage, à quelques retranchements près, en hollandais. V. Notice sur le chef-d'œuvre des frères Van-Eyck, traduite de l'allemand de M. G.-F. Waagen, et enrichie de notes inédites, avec gravures, in-8°, Gand, 1825. VI. Notice historique sur Antonello de Messine, traduite de l'italien, augmentée de notes et de la description d'un tableau de ce peintre, in-8°, orné de gravures, Gand, 1825. Les deux derniers numéros sont extraits du Messager, dont la première livraison parut en juin 1824, et la quarantième et dernière, en 1830. Ce recueil, qui n'a pu échapper à la nécessité de caresser les gloires de famille et de quartier, et qui a eu à lutter contre l'indifférence du public belge, toujours froid pour les écrivains du pays, coutient cependant quantité de renseignements utiles et de dissertations curieuses. En 1832, de Bast pressé de le reprendre, donna lui-même au public le premier cahier de la seconde série. MM. de Reiffenberg, Jacquemyns, Serrure, Van Lokeren, Voisin et Warnkanig se sont chargés de poursuivre cette entreprise, dont le plan a été modifié. De Bast a fourni quelques articles aux Annales. Sa biographie, par M. A. Voisin, se lit au commencement de la deuxième livraison du nouveau Messager des sciences. R- —F—G. BASTARD ou BASTART (GUILLAUME de), vicomte de Fussy et de Terlan, maître des requêtes, capitaine de la grosse tour de Bourges, lieutenant-général pour le roi en Berry sous Charles VIet Charles VII, naquit à Bourges, à la fin du XIVe siècle, d'une maison originaire du comté de Nantes, et qui se répandit en Berry, en Bourgogne, en Guienne

et dans le Maine (1). Après avoir fait à Paris ses études et suivi les cours de l'université, il embrassa le parti des armes, se distingua au siège de Bourges en 1412, et fit plusieurs cam pagnes sous Martin, son oncle, chevalier de Rhodes et commandeur de la Rochelle. La famille de Bastard fut une de celles qu'admit auprès de lui Jean de France, dit le Bon, frère de Charles V, en faveur duquel avait eu lieu, en 1360, l'érection du duché de Berry. Pierre, frère de Guillaume, Jacques, son père, et Macé, son aïeul, avaient été premier panetier, écuyer-tranchant et premier maître de l'hôtel du duc de Berry. A peine âgé de vingt-cinq ans, Guillaume fut nommé lieutenant- général du sénéchal de Berry, en remplacement d'un autre Guillaume de Bastard, son oncle; c'était pendant la maladie de Charles VI et dans des circonstances

(1) La branche ainée existait encore en Breta

gne, au milieu du XVIe siècle, dans la personne près Clisson, chevalier distingué, rappelé dans l'histoire contemporaine. Jean, grandoncle de François, était, en 1441, chef du conseil de Jean V, dit le Sage, duc de Bretagne, pendant que ses cousins occupaient des charges importantes à la cour des ducs de Berry et de Bourgogne. Robert Bastard, second fils de Rouauld, seigneur de Bastardière et du Pelerin, fit partie des volontaires bretons qui accompa gnèrent Guillaume-le-Conquérant, et reçut de lui en Devonshire, selon le Doomsday-Book, des terres dont quelques-unes sont possédées encoro aujourd'hui par ses descendants directs, N. N. Bastard de Kitley et de Sharpham, membres du parlement.-Un des ancêtres de Guillaume s'était attaché au service de Philippe-Auguste lors des voyages que ce prince fit à Nantes, à l'occasion de la mort du jeune duc Arthur, et vint se fixer en Berry, par suite de son mariage avec Béatrix de Culant, dame de Sainte-Solange, de l'ancienne

de François de Bastard, seigneur de Bastardière,

maison de Culant, qui a fourni presque en même de France (Voy. CULANT, X, 343). La postérité

temps un amiral, un maréchal et un grand-maître

de Guillaume subsiste, en Guienne, dans les bran ches d'Estang et de Saint-Denis; et, au Maine, dans celles de Fontenay-Dobert et de la Paragè re. Dom MORICE, Dom LOBINEAU, Dom CAFFIAUX, GOLLUT, LE LABOUBEUR; BLANCHARD, Généalo gies des maistres des requestes de l'hostel du roy; CHAUMEAU, CHENU, CATHERINOT, GOUGNON, LA THAUMASSIERE; Bibl. du roi, Archiv. du royaume, Archiv, de Bourges, etc.

quiajoutaient beaucoup à l'importance de ces fonctions. Il fut en même temps attaché à la personne du dauphin, alors duc de Berry, comme chambellan, membre de son conseil privé et maître des requêtes de son hôtel, titres bientôt changés, quand le dauphin devint régent du royaume, en ceux de conseiller et de maître des requêtes de l'hôtel du roi. Guillaume fut aussi nommé maître - général extraordinaire des comptes (1423), puis capitaine de la grosse tour de Bourges, appelée la clef du Berry, poste de confiance, occupé déjà par son oncle lors du siège de 1412. Il obtint, en 1429, la charge de gouverneur du bailliage de Bourges. et enfin celle de lieutenant-général pour le roi en Berry, le plus important des emplois dont il ait été revêtu et qu'il ne faut pas confondre avec celui de lieutenant-général du sénéchal, qu'il remplissait depuis onze années, et dans lequel il fut remplacé par Jehan Bastard, son frère, ainsi désigné (juin 1431) dans les arrêts du parlement de Paris, séant alors à Poitiers. Les lieutenants-généraux pour le roi, sans avoir droit aux mêmes honneurs que les gouverneurs de province, exerçaient, pendant leur absence, la plénitude de leur autorité. Les embarras du royaume, qui n'avaient jamais été plus grands, et la nécessité de se ménager dans le Berry une retraite assurée, déterminèrent le roi à concentrer les pouvoirs dans les mains du premier magistrat de Bourges, ville dont il avait depuis long-temps éprouvé la fidélité. Guillaume justifia le choix du prince. Au milieu de défections journalières, les sentiments de la province confiée à ses soins ne furent pas un instant douteux. Les historiens relatent les services qu'il rendit dans cette longue

guerre ; et ils rapportent en entier la décision prise par lui, le 24 novembre 1429, en sa qualité de lieutenantgénéral, pour un emprunt de 2,600 écus d'or, destinés aux gens de guerre de Jeanne la pucelle, et à ceux du sire d'Albret,comte de Gaure en Armagnac et gouverneur de Berry, qui assiégeaient la Charité-sur-Loire retenue par Perrinet Grasset, capitaine roulier et célèbre partisan. Le 11 janvier suivant (1429, v. style), 1,300 écus d'or furent expédiés, au nom des habitants de Bourges, et la Charité rentra sous l'obéissance du roi. Un an auparavant, jour pour jour, Orléans, assiégée par les Anglais, avait reçu, par les soins de Guillaume, un convoi de vivres et de poudres. C'est alors (1429) que Charles VII donna à la famille de Bastard la devise CUNCTIS NOTA FIDES, « en récompense, est-il dit, de sa fidélité, et des bons, grands et agréables services de Guillaume de Bastard, chevalier, maître des requêtes,etc.; et de son frère Vaspasian, gouverneur de Mehun-sur-Yèvre, panetier du roi, etc. (2). » Cependant cette réunion de pouvoirs en la personne de Guillaume ne pouvait être que temporaire, et devait finir avec la cause qui l'avait fait naître. Aussi, en 1437, année où le roi de France rentra dans Paris, la lieutenance générale de Berry fut supprimée, et le gouvernement, vacant depuis 1429, fut de nouveau réuni à la charge de bailli, et donné à Jean, dit Poton, seigneur de Xaintrailles, capitaine de la grosse

(2) Des concessions semblables furent faites, dans ce siècle, aux d'Albret, aux d'Arc, aux Cailly, aux Chevrier de Paudy, aux Faudoas et aux DeJort de Guienne, aux La Loé, aux Loubez, aux Mailly, aux Le Maingre-Boucicaut, aux dues de Mi

tour de Bourges, depuis maréchal de France. L'année 1440, célèbre par la guerre de la Praguerie, fournit encore à Guillaume l'occasion d'être utile à ses concitoyens. Appelé par leur suffrage à la tête de la ville de Bourges, il se rendit en leur nom près du roi Charles VII, et obtint la confirmation du privilège, accordé le 5 mai 1437, & d'acquérir fiefs, seigneuries et biens nobles, sans ac

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quitter les droits de francs-fiefs et « nouveaux acquets. » Selon le chevalier Gougnon, historien des familles de Berry, Guillaume aurait été deux fois maire de Bourges. Après avoir donné cette nouvelle preuve de zèle pour les intérêts de sa ville natale, Guillaume de Bastard revint à Paris qu'il habitait depuis trois ans, et y mourut, vers les premiers mois de l'année 1447, dans l'exercice des fonctions de maître-général des comptes et de maître des requêtes de l'hôtel du roi. Pendant les règnes de Charles VI et de Charles VII, la situation de Bourges, de cette ville où se maintint le noyau de l'armée fidèle; où le parlement et la chambre des comptes de Paris avaient été un instant transférés; où fut, à deux reprises, après le concile de Bâle, convoqué le clergé de France; où Charles, dauphin, avait pris le titre de régent du royaume, et dont il avait fait le siège de son. gouvernement, rendit Guillaume de Bastard l'un des personnages les plus importants de son époque. Il laissa plusieurs enfants, dont l'aîné, Tanneguy de Bastard, officier du comte du Maine et l'un des cent gentilshommes de l'hôtel du roi, hérita de la vicomté de Fussy et continua la fa

lan et deFerrare,aux Le Roy de Berry,aux Stuart mille en Berry et en Guienne. Deux

d'Aubigny, aux La Taille du Gâtinais, aux Trous seau ou Troussel, vicomtes de Bourges, etc., etc. Traités de la fleur de lis et des concessions héraldi ques, d'apres Paillot, La Roque, Menétrier, Le Féron, Du Tillet, Nointel, Catherinot, Gougnon, etc.

LVII.

autres des enfants de Guillaume entrèrent au parlement de Paris où se trouvaient déjà un de leurs oncles,

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(1,22.)

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de Eastari à cette expedition est

Tenetet par une lettre de Henri
I. Gans la co princ: lui dit :

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* O! C'ENCİSSAL, Kouzelt, il ne fera • dificuld demilover ses movens • Your reunir seus son guidon, aux rdres di marquis de Requlare, κ. 19. braves qui le suivires E' stegr Caust. Pierre accom cere e re herri dans ses vint s'enfermer & Meter, den Va-mi fier Gascogne. 1. e27 12, 1 pastan était toujours governem, et a Lector.er 1976.4

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