Mémoires de l'Académie nationale de Metz, Volume 57

Voorkant
Editions le Lorrain, 1877

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Populaire passages

Pagina 304 - PESTE Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour,...
Pagina 305 - Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit: Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune: — Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Pagina 305 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévoûrai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi, Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse. — Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non ; vous leur fîtes, seigneur,...
Pagina 305 - L'état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse.
Pagina 566 - an Essay concerning important physical features exhibited in the Valley of .the Minnesota River and upon their signification," submitted to the Chief of Engineers in 1874 and published in the Report for 1875 (pp.
Pagina 297 - Le lion tint chapitre ; différents animaux vinrent se confesser à lui. Le loup commença : il avoua qu'il avait dévoré force moutons, mais il ajouta que c'était dans sa famille une vieille habitude, que de temps immémorial les loups avaient mangé les brebis, et qu'il ne se croyait pas si coupable. Le lion lui dit . « Puisque c'est l'habitude de vos ancêtres, un x droit héréditaire, continuez; seulement vous direz un Pater.
Pagina 306 - L'âne vint à son tour, et dit : « J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim , l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avois nul droit, puisqu'il faut parler net.
Pagina 563 - Bulletin de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres (n™ 3 et 4, mars-avril 1874 ; n° 6, juin 1874).
Pagina 305 - Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples Mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Pagina 334 - ... était mort le roi précédent, tantôt du jour des cérémonies du couronnement du roi. Quelle que soit la précision apparente de ses calculs, la science moderne échouera toujours dans ses tentatives pour restituer ce que les Egyptiens ne possédaient pas.

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