L'œuvre entière a commencée raisons sont publiées d'abord tous les quinze jours, el1 tous les 3-4 jours. SEITZ, Les Macr grand mais aussi le meilleur es publications de son genre. L'ouvra privé. Pour tout acheteur, vendeur, cter les papillons et controller En étranger, dans les colonies l'acheteur de l'ouvrage: en tirer bénéfice et vénéraen s'occupant de la chasse L'ouvrage parANGLAISE. Toute information est STUTTGART, en mar Poststrasse 7. rZ (Alfred Kernen.) nar A tous les ordres qu'arrivercs. 1.25 chacune de Paléarctiques, de frcs. 2 chacune d' Exotiques. 88 е Je n'ai pas trouvé de renseignements plus récents. L'ouvrage de SEIDLITZ, qu'a bien voulu me communiquer M. L. BEDEL, ne contient sur Oedemera qu'une servile traduction de Perris (1). Pour ma part, j'ai trouvé, en avril 1911, la larve d'Oedemera nobilis Scop. dans les tiges sèches de Cirsium lanceolatum Scop., aux environs de Montauban (T.-et-G.). La nymphe s'est constituée vers le 20 avril, elle a donné l'imago un mois après (*). Au point de vue éthologique, j'attire l'attention sur ce fait que la larve d'O. nobilis vivait dans les tiges sèches de Cirse, en compagnie des larves de Mordellistena episternalis Muls. et d'Agromyza aeneiventris Meig. Cette observation, rapprochée de celles de PERRIS, montre bien que la cohabitation ne résulte pas d'une simple coïncidence : les larves d'Oedemera şe nourrissent aux dépens de la moelle des plantes, et spécialement de la moelle ramollie par les intempéries ou effritée par d'autres animaux. Mais il ne parait y avoir aucune relation nécessaire entre les larves d'Oedemera et tel ou tel autre endophyte : il faut et il suffit que la moelle, étant déjà sillonnée par de nombreuses galeries, soit devenue friable. Peu importe, d'ailleurs, que la place soit vide ou occupée : si PERRIS a pu voir des larves dans les galeries abandonnées, celles que j'ai observées se trouvaient, par contre, dans les galeries encore habitées par des larves de Mordellistena ou d'Agromyza. Je me suis demandé par où et comment ces larves d'OEdémérides pénètrent dans les tiges. Quand il s'agit de bois mou ou ramolli, on n'aperçoit aucune difficulté; on n'en aperçoit pas davantage dans le cas où les larves envahissent des galeries abandonnées. Mais les tiges de Cirsium lanceolatum, sèches ou non, sont constituées par un bois assez épais et relativement dur; il ne paraît pas probable que les larves d'Oedemera puissent se frayer un passage à travers ce tissu; il n'existe d'ailleurs aucun orifice à la surface des tiges, et les traces qu'on en rencontre appartiennent, sans aucun doute, soit à Mordellistena episternalis, soit à Agromyza aeneiventris. Suivant toute vraisemblance Oedemera nobilis pénètre, sous forme de larve très jeune, à la suite de l'une ou l'autre des deux précédentes larves. Sont-elles attirées d'une manière ou d'une autre? Je croirai plus volontiers que, issues d'œufs pondus sur une tige quelconque, les larves errent sur ces tiges dès leur éclosion. Si la tige est de consistance molle, les larves s'y in (1) SEIDLITZ, Naturgeschichte der Insekten Deutschlands, Bd V, Hälfte 2, S. 694, 1899. Ce fascicule n'existe, je crois, à Paris, que dans la Bibliothèque de M. BEDEL. (2) M. BEDEL a bien voulu en vérifier la détermination. Un éxemplaire d'Et. ડા SI L'œuvre entière a commencée raisons sont publiées d'abord tous les quinze jours, e1 tous les 3-4 jours. grand mais aussi le meilleur SEITZ, Les Macres publications L'ouvra privé. de son genre. Pour tout acheteur, vendeur, cter les papillons et controller En étranger, dans les colonies l'acheteur de l'ouvrage: en tirer bénéfice et vénéra en s'occupant de la chasse rZ (Alfred Kernen.) STUTTGART, en mar Poststrasse 7. A tous les ordres qu'arrivercs. 1.25 chacune de Paléarctiques, de frcs. 2- chacune d' Exotiques. Je n'ai pas trouvé de renseignements plus récents. L'ouvrage de SEIDLITZ, qu'a bien voulu me communiquer M. L. BEDEL, ne contient sur Oedemera qu'une servile traduction de PERRIS (1). Pour ma part, j'ai trouvé, en avril 1911, la larve d'Oedemera nobilis Scop. dans les tiges sèches de Cirsium lanceolatum Scop., aux environs de Montauban (T.-et-G.). La nymphe s'est constituée vers le 20 avril, elle a donné l'imago un mois après (2). Au point de vue éthologique, j'attire l'attention sur ce fait que la larve d'O. nobilis vivait dans les tiges sèches de Cirse, en compagnie des larves de Mordellistena episternalis Muls. et d'Agromyza aeneixentris Meig. Cette observation, rapprochée de celles de PERRIS, montre bien que la cohabitation ne résulte pas d'une simple coïncidence : les larves d'Oedemera se nourrissent aux dépens de la moelle des plantes, et spécialement de la moelle ramollie par les intempéries ou effritée par d'autres animaux. Mais il ne parait y avoir aucune relation nécessaire entre les larves d'Oedemera et tel ou tel autre endophyte il faut et il suffit que la moelle, étant déjà sillonnée par de nombreuses galeries, soit devenue friable. Peu importe, d'ailleurs, que la place soit vide ou occupée : si PERRIS a pu voir des larves dans les galeries abandonnées, celles que j'ai observées se trouvaient, par contre, dans les galeries encore habitées par des larves de Mordellistena ou d'Agromyza. Je me suis demandé par où et comment ces larves d'OEdémérides pénètrent dans les tiges. Quand il s'agit de bois mou ou ramolli, on n'aperçoit aucune difficulté; on n'en aperçoit pas davantage dans le cas où les larves envahissent des galeries abandonnées. Mais les tiges de Cirsium lanceolatum, sèches ou non, sont constituées par un bois assez épais et relativement dur; il ne paraît pas probable que les larves d'Oedemera puissent se frayer un passage à travers ce tissu; il n'existe d'ailleurs aucun orifice à la surface des tiges, et les traces qu'on en rencontre appartiennent, sans aucun doute, soit à Mordellistena episternalis, soit à Agromyza aeneiventris. Suivant toute vraisemblance Oedemera nobilis pénètre, sous forme de larve très jeune, à la suite de l'une ou l'autre des deux précédentes larves. Sont-elles attirées d'une manière ou d'une autre? Je croirai plus volontiers que, issues d'œufs pondus sur une tige quelconque, les larves errent sur ces tiges dès leur éclosion. Si la tige est de consistance molle, les larves s'y in (1) SEIDLITZ, Naturgeschichte der Insekten Deutschlands, Bd V, Hälfte 2, S. 694, 1899. - Ce fascicule n'existe, je crois, à Paris, que dans la Bibliothèque de M. BEDEL. (2) M. BEDEL a bien voulu en vérifier la détermination. |