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plus beau tableau qu'on ait du Guerchia. Le Musée du Louvre possède ce tableau. PÉTRONILLE, infante d'Aragon, succéda, dans le gouvern. de ce royaume, à son père Ramire II. Mariée à Raimond Bérenger, comte de Barcelone, elle ne lui permit de prendre que le titre de prince d'Aragon, et continua de gouverner par elle-même: m. en 1137.

PÉTRONIUS (Alexandre Trajan), né à Citta di Castello en Ombrie, m. en 1585, a publié : Proposita, seu, Aphorismi medicinales, 149, Venetiis, 1535, in-8°; De aqud tiberina, Roma, 1552, in-8°; Dialogi de re medicá, ibid., 1561, in-4°; De morbo gallico libri VII, Venetiis, 1566, in-fol. ; | De victu Romanorum et de sanitate tuendâ libri V; De alvo sine meilicamento molliendâ libelli duo, Romæ, 1581, in-fol.

PETRONUS, OU DE PÉTROGONE (Antoine Vincent), méd. du 17 s., né à Salerne, m. à Pise en 1655, a publié à Venise, 1647, in-4o : Litterarium duellum inter salernitanos medicos et neapolitanos medicos, in quo de intestinorum phlegmone controvertitur casus. PETTHO (Grégoire), noble hongrois qui vivait vers la fin du 17 s., a donné un Receuil des chron. de la Hongrie, écrit dans la lang du pays, Vienne, 1711, réimp. avec des augmentations, Cassovia, 1734, in-4°.

PETTUS (sir Jean), né au comté de Suffolk, m. vers 1690, l'un des députés gouv. des mines royales, a laissé : "Histoire des lois et des lieux principaux des mines et des travaux minéralogiques en Angleterre et au pays de Galles, 1670, in-fol.; l'Angleterre ind pendante de l'autorité des papes, in-40; Lois de la nature, pour connaltre, juger, essayer et traiter les métaux, traduit de l'allemand, 1683, in-fol.

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sur les rois et le gouvernement de l'Angleterre.

PEU (Philippe), né à Paris où il m. en 1707, pratiqua longtems la chirurgie à l'Hôtel-Dien de Paris; il se livra ensuite à l'art des accouchemens, où il obtint le plus grand succès.

PEUCER (Gaspard), méd. et math., né à Bautzen, dans la Lusace, en 1525, m. en 1602, a donné: De præcipuis divinationum generibus, trad. en franc., par Simon Goulard, Anvers, 1584, in-4°, sous le titre des Devins ou Commentaire des principales sortes de divinations; Methodus curandi morbos internos, Francf., 1614, in-8°; Defebribus, ibid., 1614, in-8°; Vitæ illustrium medicorum; Hypotheses astronomicæ ; les Noms des monnaies, des poids et des mesures, in-8°.

PEUTINGER (Conrad), né à Augs bourg en 1465, était secrét. du sénat de cette ville, qui l'employa dans les diètes de l'emp. et dans les differ, cours d'Allemagne, m. en 1547. Peutinger est princip. connu par la Table qui porte son nom; c'est une carte dressée au commenc. du 9o s., dans laquelle sont marquées les routes que tenaient alors les armées romaines dans la plus grande partie de l'empire d'Occident; on en ignore l'aut. Il en a paru une magnifique édition in-fol., à Vienne en 1753. Ses autres onv. sont : Sermones convivales, in quibus multa de mirandis Germaniæ antiquitatibus referuntur, lène, 1683, in-So; De inclinatione romani imperii, des Sermones convivales et de Procope; et gentium commigrationibus, à la suite De rebus Gothorum, Persarum ac Vandalorum, Bâle, 1531, in-fol.; Romance vetustatis fragmenta in Augustá Vindelicorum, Mayence, 1528, in-fol., Venise, 1590.

PEYER (Jean Conrad), méd,, né à Exercitatio anatomico-medica de glanSchaffouse en 1653, m. en 1712, a publié: dulis intestinorum, etc., Schafhusæ, 1677, in-8°; Methodus historiarum anatomico-medicarum, Parisiis, 1678,

PETTY (Guillaume), écriv. anglais, né en 1623, à Romsey, dans le comté de Hamp, fut méd. du roi Charles II, m. à Londres en 1687. On a de lui un Traité des Taxes et des Contributions, Londres, 1662 et 1667, in-40; Britan-in-12; Peonis et Pythagoræ, id est, nia languens, in-8°; Traité de la construction des vaisseaux.

PETTYT (Guillaume), jurisc. angl., né à Skipton au comté d'Yorck, m. à Chelsea en 1707, garde des archives de la Tour. Il a laissé : La défense des droits des communes d'Angleterre, in-8°; Jus antiquum communium Anglice assertivum, in-fol.; Coup-d'œil

Harderi et Peyeri exercitationes anatomicæ et medicæ, Basileæ, 1682, in-8°; Parerga anatomica et medica septem, Geneva, 1681, in-8°; Experimenta nova circa pancreas, Geneva, 1683, in-fol.; Merycologia, sive, de ruminatione commentarius, Basilea, 1685, in-4°, avec fig. Conrad Peyer eut un fils (Jean-Jacques), médecin, à Schaffouse, auquel on doit, Observationes anato

micæ numero L., Lugduni Batavorum, 1719, in-8°.

PEYER-HIM-OF (Jean-Conrad), memb. du grand cons. de Schaffousen, sa patrie, a laissé: De differentiis municipiorum Romanorum et civitatum imperialium, Marbourg, 1729, in-40; un recueil de Poésies allemandes, Schaffousen, 1748, in-8°.

PEYER-HIM-OF (Honoré), capit. de l'abbaye de St.-Gall, né à Lucerne, en 1610, a écrit en hébreu, l'Histoire abregée de tous les abbés de son monastère, in-fol. Son ouv, est resté m.ss. PEYFFER D'ATISHOFFEN (FrançoisXavier), Jésuite de Lucerne, m. à Augsbourg en 1750, a écrit en allem. : Pourquoi les Evangélistes n'ont pas reçu le Concile de Trente, Augsbourg, 1736; Ascension merveilleuse de Martin-Luther au ciel, 1745, in-4°; le Bon et le Mauvais des Eglises luthériennes,

in-80.

a

PEYRAT (Guillaume du), trésorier de la Ste.-Chapelle de Vincennes, ensuite aumônier du roi, m. en 1645, donné l'Histoire de la chapelle de nos rois, 1645, in-fol. Des essais poétiques, 1653, in-12; on lui attribue un Traité sur l'origine des cardinaux; un autre sur les légats à latere, Cologne, 1665, in-12, et 1670; un Discours sur la mort d'Henri IV, suivi d'un rec. de 37 oraisons funèbres sur la mort de ce monarque. PEYRE (Jacques d'Auzolles, sieur de la), gentilh. auvergnat, né en 1571, secret. du duc de Montpensier, et m. en 1642, s'était appliqué à la chronol. Ses prod. ne méritent pas d'être citées, à l'exception de l'Anti-Babau, Paris, 1632, in-8°.

en

il

PEYRE (Marie-Joseph), né à Paris 1730, s'appliqua à l'archit., et suivit Pecole de Blondel. Après avoir remporté le prix de l'acad. à l'âge de 21 ans, alla à Rome, où il fortifia ses premières connaissances par des recherches particalières sur l'architect. des anc. De retour à Paris, il chercha à détruire le mauvais goût qui s'était introduit dans les arts, à la suite du règne de Louis XIV. Recu membre de l'acad., il construisit la salle du théât. fr., aujourd. l'Odéon, avec Dewailly; m. à 55 ans à Choisy Contrôl. des bâtimens du roi, laissant un Mss. sur l'archit., que son fils fit impr.

en 1795.

PEYRÈRE (Isaac la), né à Bordeaux parens protestans, prétendit qu'Adam iait pas le premier homme. Pour

prouver cette opinion, il mit au jour, en 1655, un livre imp. en Hollande, in 4° et in-12, sous ce titre: Præadamita sive Exercitatio super versibus 12, 13, 14, cap. quinta epistolæ Pauli ad Romanos. Cet ouv. fut condamné aux flammes à Paris, et l'auteur mis en prison à Bruxelles. Le prince de Condé ayant obtenu sa liberté, il passa à Rome en 1656, et y abjura le calvinisme et le préada misme. De retour à Paris, il se retira au séminaire des Vertus, où il m. en 1676. On a encore de lui: Du rappel des juifs, 1643, in-8°; une Relation du Groenland, 1647 et 1651, in-8°; une Relation lotime, 1658, in-8°. de l'Islande,1663, in-8°; Lettre à Phi

PEYRÈRE (Abraham la), frère da précéd,, avocat au parl. de Bordeaux, sa patrie, où il est m. en 1704, à 70 ans, est connu par ses Décisions sommaires du Palais, par ordre alphabétique Bordeaux, 1663, 1 vol. in-4° qui eat un grand nombre d'édit., avec des add, et des apostilles par d'autres juriscons.

PEYROLS D'AUVERGNE, troubad., se livra à la dévotion des croisades. De. retour de la Terre-Sainte, il se maria à Montpellier, où il m. Il nous reste de lui, 24 chansons galantes, 5 tensons et un poëme composé en Asie, après la m. de l'emp. Frédéric Ier.

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PEYRONIE (Francois de la) prem. chirurg, du roi Louis XV, de l'académ des sc. présid. de l'acad. de chirurg. né à Montpellier, en 1678, vint à Paris, où, après avoir pratiqué avec le plus gr. succès, fit les plus nobles efforts pour les progrès et le perfectionnement de son art. Ce fut lui qui sollicita l'établissem. d'une acad. de chirurgie, qui fut formée par ses soins en 1731. Il présenta le premier vol. de ses Mémoires en 1733. Îl m. à Versailles en 1747.

PEYROT (Jean-Claude), prieurcuré de Pradinas, et poète rouerguois, né à Millau en Rouergue en 1709, ш. en 1795, , renonça presque entièrement à la langue fr. pour cultiver le dialecte rouerguois. Une partie de ses (Euvres a été rec. et impr. sous ce titre OEuvres patoises de Claude Peyrot, ancien prieur de Pradinas, dans lesquelles les Quatre Saisons, ou les Georgiques patoises, suivies de plusieurs pièces fugitives, etc. Cet ouv. a eu deux édit.; nous ne connaissons que la seconde, lau, 1805, in-8°.

on trouve.

Mi

PEYSSONNEL (Charles), né à Marseille en 1700, d'abord avocat, ensuite consul à Smyrne, sut allier le commerce

des tonneaux, 1778, in-8°; Elémens d'Algèbre, trad. de Maclaurin, 1750, in-8°; Cours de Physique expérimentale, trad. de Désaguliers, 1751, 2 vol.

avec l'érudition, remplit sa place avec beaucoup de désintéressem. et à l'avantage du commerce; nommé membre de l'acad. des inscript., il y présenta plus. mémoires, et en particulier sa Disserta-in-4°; Traité du Microscope, trad. de

tion sur les rois du Bosphore, un Eloge du maréchal de Villars, une Dissertation sur le corail, Londres (Paris), 1756, in-12, et quelques autres ouv. sur le commerce. Il m. en 1757.

Baker, Paris, 1754, in-8°; Dictionnaire des Arts et des Sciences, trad. de l'angl. de Dyche, Avignon, 1756, 2 vol. in-4°; le Guide des jeunes mathématiciens, trad. de l'angl. de Ward, Paris, 1757, PEYSSONNEL (N.), fils du précéd., in-8; Cours complet d'Optique, trad. consul à Smyrne, corresp. de l'acad. des de l'angl. de Smith, 1767, 2 vol. in-4° ; b.-lett., a donné: Observations histoMémoire de mathématiques et de phyriques sur les peuples barbares qui ont sique. Il fit impr. à Avignon en 1770, habité les bords du Danube et du Pont-in-fol., les Tables de logarithmes de Euxin, 160, in-4°; Observations sur les Mémoires du baron de Tott, 1785 in-8°; les Numéros, Paris, 1784, 2 vol. in-12; Traité sur le commerce de la mer Noire, 1787, 2 vol. in-8%; Situation | politique de la France, 1789, 2 v. in-8°. Il m. en 1790, à 8ʊ ans.

PEZAY ou plutôt PESAY (N. Masson, marquis de), fils d'un premier commis des finances, né près de Blois. Il s'attacha d'abord à la littérat., et entra

ensuite dans le service. Il avait donné directement des leçons de tactique à Louis XVI, et ce monarque créa pour lui une place d'inspect.-gén. des côtes, avec 60 mille livres de traitem. Aussitôt il se transporta dans les villes maritimes, et remplit sa commission avec succès. Sa hauteur lui fit des ennemis, il y eut des plaintes portées à la cour, et il fut exilé dans sa terre, où il m. de chagrin en 1777. Il a donné quelques poésies agréables dans le genre érotique : une Traduction de Catulle, Tibulle et Gallus, Paris, 1771, 2 vol in-8° et in-12; les Soirées helvetiennes, alsaciennes et franc-comtoises, Amst. et Paris, 1770, in-8°, et Londres, 1772, 2 vol. in-12; la Rosière de Salency, pastorale en 3 actes; Adieux à la Provence; Essai sur les charmes de la solitude; les Campagnes de Maillebois, en 1745 et 1746, en 3 vol. in-4o et un vol. de cartes, pub. en 1775, sur les Mém. milit. de ce maréchal; le PotPourri, Paris, 1764, in-8°; Eloge de Fénelon, Paris, 1771, in-8°. On a pub. en 1792 les OEuvres poétiq. et morales de Pezay, 2 vol. in-12.

PEZENAS (Esprit), jés., né en 1692, n. à Avignon, sa patrie, en 1776, professa longtems la physiq. et l'hydrogr. à Marseille. Ses ouv. sont: Elemens du Pilotage, 1754, in-8"; Traité des Fluxions, trad. de Maclaurin, 1749, 2 vol. in-40; Pratique du Pilotage, 1749, in-8°; Théorie et pratique du Jaugeage

Gardiner.

PEZRON (Paul), bernardin, né à Hennebon en Bretagne, l'an 1639, m. en 1706. On a de lui: l'Antiquité des temps, Paris, 1687, in-4°, et 1688, in-ia; bể fense de l'antiquité des temps, où l'on soutient la tradition des pères et des 1691; Essai d'un Commentaire sur les églises contre celle du talmud, etc. in-4o, prophètes, Paris, 1693 et 1704, in-12; judaïque et la romaine, Paris, 1696, Histoire évangelique, confirmée par la 2 vol. in-12; De l'Antiquité de la nation et de la langue des Celtes, autrement appelés Gaulois, etc., 1703, in-8°.

PFANNER (Tobie), né à Augsbourg en 1641, secrét, des archives du duc de Saxe-Gotha, fut nommé en 1686 conseill de toute la branche ernestine; m. à Gotha en 1717. Ses princip. ouv. sont: Pacis Germano-Gallo Suecica, Monasterii perfecte, historia ex ipsis rerum gestaet Osnabruge tractate et anno 1685

rum documentis et commentariis continuata, 1697, in-8°; l'Histoire des Assemblées de 1652, 1653 et 1654, Weimar, 1694, in-8°; un Traité des princes d'Allemagne, etc.

PFEFFEL (Jean-André), graveu d'Augsbourg, né vers 1690, fut charg des planches de la Physique sacrée qui parut en 1725. Ce livre contient 750 grav. en taille-douce, faites sur le pla et les dessins de Pfeffel.

PFEFFEL (Christ.-Fréd.), jurisc. d roi pour les affaires étrangères, membr de la légion d'honneur, né à Colmar, e 1726, m. à Paris en 1807. On a de lui Abrégé chronologique de l'histoire du droit public d'Allemagne, Paris 1754, in-8°; Manheim, 1758, in-4° 1776, 2 vol. in-4°; et 177, 2 vo in-8°; Etat de la Pologne, avec u abrégé de son droit public, et les nou velles constitutions, Paris, 1770, in-12 Monumenta Boica, 1764, 1768, 10 YO. in-4°, et plus. Memoires.

PFEFFEL (Amédée-Conrad), frère du précéd., né en 1736, m. à Colmar en 1809, a pub.: Principes du droit naturel, à l'usage de l'école militaire de Colmar, Colmar, 1781, in-8°; Fables trad. de l'allem. de Lichtweho, Strasbourg, 1763, in-8°; Magasin pour l'esprit et le cœur, ibid., 1764, 1788, 2 vol. in-12; différens Traités pour la jeunesse.

PFEFFERCORN (Jean), juif converti, tâcha de persuader à l'emp. Maximilien de faire brûler tous les livres hébraïques, à l'except. de la Bible. L'empereur publia en 1510 un édit conforme à la demande de Pfeffercorn. Reuchlin, par ses écrits et ses disc., tâcha d'empe

cher l'exécution de cet édit. Pfeffercorn composa encore le Miroir manuel, en allemand, pour soutenir son sentiment; Reuchlin le Miroir oculaire. y opposa Pfeffercorn viv encore en 1517. on a encore de lui: Narratio de ratione celebrandi pascha apud Judæos ; De abolendis Judæorum scriptis, etc.

PFEIFFER (Auguste), né à Lawembourg, dans la Basse-Saxe, en 1640, sc rendit habile dans les lang. orient. qu'il prof. à Wirtemberg, à Leipsick et autres lieux, 'm. à Lubeck, en 1690. On lui doil Pansophia mosaïca; Critica sacra, Dresde, 1680, in-8°; De Masord; De Trihæresi Judæorum; Sciagraphia systematis antiquitatum hebræorum.

PFEIFFER (Louis), né à Lucerne en 1530, capit. dans le régiment suisse de Taumman; il en fut nommé colonel en 1562, après la bataille de Dreux où il s'était signale. Il amena, en 1567, un régiment de 6000 Suisses au service de ce prince. Ce fut avec ce corps, qu'il sanva la vie à ce monarque; il le fit conduire dans un bataillon carré, de Meaux à Paris, malgré tous les efforts de l'armée du prince de Condé. Il contribua en 1569, avec son régim., à fixer la victoire de Montcontour. Le duc de Guise l'ayant gagné sous prétexte de religion, Pfeiffer se déclara pour ce parti: il m. dans sa patrie en 1594, advoyer ou chef du canton de Lucerne.

PFLUG (Jules), Phlugius, évêque de Naumbourg, en fut expulsé par ses ennemis, le jour même de son élection; mais il fut rétabli six ans après par Charles Quint. Il fut un des trois théologiens que l'emp. choisit pour dresser le projet de l'Intérim en 1548. Ses ouv. tant en allem. qu'en lat., sont de controverse, et roulent sur les dogmes attaqués par Luther: : m. en 1594, à l'âge de 74 ans. PHACÉE, fils de Romelias, gén. de

l'armée de Phaceïa, roi d'Israël, conspira contre son maître, le tua, et se fit proclamer roi l'an 759 av. J. C. Il fut détrôné par Osée, un de ses sujets, qui Ini ôta la couronne et la vie l'an 739 av. J. C.

PHACÉIA, fils et success. de Manahem, roi d'Israël, imita l'impiété de ses pères, et fut tué par Phacée l'an 759 avant J. C.

PHAETON (mythol.), fils du Soleil et de la nymphe Clymène, fut foudroyé par Jupiter, pour avoir mal conduit le char de son père.

d'Elide, faisait ses observ. auprès d'APHAINUS, anc. astron. grec, natif thènes, et fut le maître de Méton. Il est regardé comme le premier qui découvrit le tems du solstice.

PHALANTE, jeune Lacédém., fils d'Aracus, fonda la ville de Tarente en Italie.

PHALANX (myth.), frère d'Arachné. Pallas prit soin de leur éduc.; mais, indignée de ce qu'ils y répondaient mal elle les métamorphosa en vipères.

PHALARIS, tyran d'Agrigente. On n'est pas d'accord sur l'époque même à laquelle Phalaris a vécu. Ce tyran se signala par za cruauté; car s'étant emparé de cette ville, il chercha tous les moyens de tourmenter les citoyens. Pérille, artiste cruel et industrieux, seconda sa fureur en inventant un taureau d'airain. Le malheureux qu'on y renfermait, consumé par l'ardeur du feu qu'on allumait dessous, jetait des cris qui, sortant de cette horrible machine, ressemblaient aux mugissemens d'un boeuf. L'auteur de cette invention en ayant demandé la récompense, Phalaris le fit brûler le premier dans le ventre du taureau. Les Agrigentains se révoltèrent l'an 561 av. J. C., ct firent subir à Phalaris le supplice auquel il avait condamné tant de victimes.

PHALLUS(mythol.), fut l'un des quatre princip. dieux de l'impureté. Les trois autres étaient Priape, Bacchus et Mercure.

PHALOÉ (mythol.), nymphe, fille du fleuve Lyris, fut changée en fon

taine.

PHAON (mythol.), jeune batelier de Mitylène, dans l'ile de Lesbos, était le plus beau des hommes. Les femmes et les filles de Mytilène en devinrent éperduement amoureuses, et Sapho se précipita dans la mer parce qu'il ne voulut pas répondre à sa passion.

PHARAMOND: nom que la plupart des histor. donnent au premier roi de

France. On dit qu'il régna à Tréves et | sur une partie de la Flandre vers 420, et que Clodion, son fils, lui succéda : mais ce que l'on raconte de ces deux princes est très-incertain. Quoiqu'il en soit, on a attribué à Pharamond l'institution de la fameuse loi salique.

PHARAON, mot qui, dit-on, signifie roi dans l'anc. langue des Egyptiens. Plusieurs, ou même tous les souverains d'Egypte, étaient désignés par ce nom. Quelques-uns avaient aussi des noms propres.

PHARIS (mythol.), fils de Mercure et d'une des filles de Danaüs, bâtit une ville dans la Laconie à laquelle il donna

son nom.

PHASIS (mythol.), prince de la Colchide, que Thétis, n'ayant pu rendre sensible, métamorphosa en fleuve.

PHEDON, philos. grec, natif d'Élée, devint chef de la secte Eléaque. Sa philosophie se bornait à la morale. Platon a donné le nom de ce philosophe à l'un de ses Dialogues.

PHÈDRE (mythol.), fille de Minos, roi de Crète, et de Pasiphaé, seconde femme de Thésée, roi d'Athènes.

PHÈDRE (Phædrus), natif de Thrace et affranchi d'Auguste, qui écrivait sous Tibère, s'est fait un nom immortel par cinq livres de Fables en vers jambes, auxquelles il a donné lui-même le nom de Fables ésopiennes. Ces fables, restées longtems enfouies dans la bibliothèque de St.-Rémy, à Reims, furent trouvées par François Pithou; mais ce fut Pierre Pithou qui les publia en 1596 à Troyes, in-12, petit format, caract. italiques. Depuis on a retrouvé un second m.ss. à Dijon, et un troisième à Ulm. On a un gr. nombre d'édit. et de traduct. de ce fabuliste, avec des notes, des remarques, etc. On attribue à Phèdre, ou à un écrivain du même nom et de son siècle, un traité de naturâ deorum, découvert dans les ruines d'Herculanum, et qui n'a pas encore été publié.

PHEDRE (Thomas), prof. d'éloquence à Rome, m. vers la fin du 16e s. On lui attribue le fragm. des Antiquités étrusques de Prosper, prétendu trouvé à Volterre par Inghiramius, Francfort, 1637, in-fol.

PHÉLIPEAUX (Jean), né à Angers, chan. et trésorier de l'égl. cathédrale de Meaux. Etant allé à Rome, il écrivit un journal de la dispute de Bossuet et Fénélon, qui vit le jour en 1732 et 1733, in-12, sous le titre de Relation de l'ori

gine, du progrès et de la condamnation du Quiétisme répandu en France : m. en 1708 dans un âge avancé.

PHENIX (mythol.), oiseau fabuleux, unique au monde et consacré au soleil, que l'on dit vivre 1461 ans, nombre qui représente exactement une révolution de la grande année solaire égyptienne.

PHÉRÉCIDE, philos. de l'île de Scyros, vers l'an 560 av. J. C., passe pour avoir été le premier de tous les philos. qui ait écrit sur les choses naturelles et sur l'essence des dieux. Il fut le maître de Pythagore. Il se tua en se précipitant du haut du Mont-Corycius. On peut voir dans les Mémoires de l'Académie de Berlin, année 1747, une Dissertation sur la vie, les ouv. et les sentimens de ce philosophe.

PHERÉCIDE, histor., natif de Léros, et surn. l'Athénien, flor. vers l'an 456 avant J. C. Il a composé l'Histoire de Attique. F. G. Sturz a publié les écrits de Phérécide, sous ce titre : Historiarum fragmenta græcè, è variis scriptoribus, etc,, édit. II, Geræ, 1798, in-8°.

PHIDIAS, sculp. athén., fils de Charmidas, flor. dans la 85° olympiade. H est peut-être le seul qui ait réuni à un haut degré la perfection et la facilité. Dans le temple d'Apollon à Delphes, autour d'un cheval de bronze, fait à l'imitation de celui de Troie, on voyait un Apollon et une Diane, et dix où douze statues de héros grecs, tous en bronze et de sa main. A ces chefs-d'oeuvre se joignaient son Uranie, sa Rhéa, son Apolbre, et cette déesse Némésis, faite d'uu Ion Parthénopius, une Minerve en mar

bloc de marbre trouvé à Marathon. Périclès, tout puissant dans Athènes, le fit directeur de tous les bâtimens de la république ; et lorsque le Parthénon, temple de Minerve, fut achevé, Phidias fit une statue de la déesse en or et ivoire, haute de 26 coudées. Son Jupiter Olympien, en or et ivoire, haut de 60 pieds, fit le désespoir de tous les statuaires qui vinrent après lui, et passa pour une des sept merveilles du monde. Ce fut par ce chef-d'oeuvre qu'il termina

ses travaux,

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