Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

Lajeunesse, Paris, 1762, in-8°; Trad. fr. de l'Essai sur les moyens de rétablir les sciences et les lettres en Portugal, composé en latin par Antoine TeixeiraGamboa (Louis Ant. VERNEY), Paris, 1762, in-8°; Les Songes du prihtems, I vol. in-12; Plus, discours et diverses pièces de poésie.

TURBILLY (L.-Fr.-Henri DE MENON, marq. de ), lieuten.-colonel de cavalerie, de la société d'agricult. de Paris, m. en 1776, à 59 ans, a donné des Mémoires sur les Défrichemens, 1760, 2 broch, in-12,

TURCHI (François), carme de Trévise, flor. dans le 16e s. Il a donné des Notes et Préfaces pour des éditions de Bembo, de l'Arioste, etc.; un Recueil de lettres, et ajouta le premier des Supplemens à l'Histoire de Tite.Live, trad. par Nardi.

TURCO (Alexandre), cél. peint., né à Vérone vers 1580, m. en 1650. Ses tableaux se font remarquer par un coloris vigoureux, un dessin correct et un pinceau gracieux. On en voit un gr. nombre à Rome.

TURELL (Ebenezer), min. de Medfort, Massachussets, m. en 1678, à 77 ans. Il a publié: La vie et le caractère du révérend docteur Colman, 1749, in-8°.

TURENNE (Henri DE LA TOUR D'AUVERGNE, vicomte de), maréchal gén. des camps et armées du roi, colonel gén, de la cavalerie légère, maréchal de Fr., gouvern, du Haut et Bas-Limosin, et l'un des plus gr. capit. qui aient paru dans le monde, était second fils de Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, et d'Elizabeth de Nassau, fille de Guillaume Ier de Nassau, prince d'Orange. Il naq. à Sedan, en 1611, et se signala par ses belles actions. Il passa en Lorraine, avec son régiment, en 1634, et ayant contribué à la prise de La. Mothe, il fut fait maréchal de-camp à 23 ans. Il prit Saverne en 1636; en 1637, les châteaux d'Hirson et de Sorle. C'est en cette occasion qu'il fit une action semblable à celle de Scipion, à l'égard d'une très-belle femme qu'il renvoya à son mari. 1 obtint le bâton de maré. chal de France à 32 ans, en 1644, après avoir servi dix-sept ans sous différ. généraux. Il eut le malheur d'être battu au combat de Mariendal, l'an 1645; mais il gagna la bat. de Nortlingue trois mois après, rétablit l'électeur de Trèves dans ses états. L'année suiv, il fit la fam. jonction de l'armée de Fr. avec l'armée suć

doise commandée par le gén. Wrangel, ce qui obligea le duc de Bavière à demander la paix. Lorsque ce prince eut rompu le traité qu'il avait fait avec la France, le vicomte de Turenne gagna contre lui la bat. de Zumarthausen, et le chassa entiérement de ses états en 1648. Pendant les guerres civiles, il suivit le parti des princes, et fut battu à Rhétel en 1650. Il rentra peu de tems après dans les bonnes grâces du roi, qui lui donna le commandement de son armée en 1652. Il s'acquit une gloire immortelle aux. combats de Jergeau, de Gien et du faubourg Saint-Antoine, et à la retraite qu'il fit devant l'armée des princes, å Villeneuve-Saint-Georges. En 1654, it. fit lever le siége d'Arras aux Espagnols, prit Condé, Saint-Guillain et plusieurs autres places en 1655, gagna la fameuse bat. des Dunes, et s'empara de Dunkerque, d'Oudenarde, et de presquetout le reste de la Flandre, ce qui obligea les Espagnols à faire la paix des Pyrénées en 1660. Des services si importans lui acquirent la charge de maréchal gén. des armées du roi. La guerre ayant été renouvelée avec l'Espagne, en 1667, levicomte de Turenne commanda en Flandre sous les ordres de sa majesté. Il prit tant de places en Flandre, que les Espagnols furent obligés l'année suivante de demander la paix. Ce fut alors qu'il fit abjuration du calvinisme. Louis XIV, ayant résolu la guerre en Hollande, lui confia le commandement de ses armées. Il prit 40 villes sur les Hollandais en 22 jours, en 1672, poursuivit jusque dans Berlin l'électeur de Brandebourg, gagna les bat. de Sinesheim, de Mulhausen et de Turckeim, et fit repasser le Rhin anx impériaux. Il passa ce fleuvepour donner bat. au général Montecuculi, et le poursuivit jusqu'à Saltzbach, où Turenne, en allant choisir une place pourdresser une batterie, fut tué le 27 juill. 1675, à 64 ans. Il fut enterré à St.-Denis, comme le connétable du Guesclin. Le 16 août 1799, le direct.-exécutif arrêta que les restes de Turenne seraient transportés au Musée des monumens français, et déposés dans un sarcophage taillé l'antique, sur les dessins de M. le Noir, conservat. de ce Musée, ce qui fut exécuté; mais, le 23 sept. 1800, les restes. de cet ill. guerrier, ainsi que le beau mausolée qu'il avait à Saint-Denis, furent transportés au dôme des Invalides, pour y être eonservés. Nous avons la vie de Turenne par Ramsay et par Raguenet. Le comte de Grimoard a publié en 1752 une Collection des Lettres et Mémoires

[ocr errors]

trouvés dans les porte-feuilles du maré- | chal de Turenne, 2 vol. in-fol.

I. TURGOT (Mic.-Ét.), présid. au parlement, prévôt des marchands, conseiller d'état, présid. du gr. conseil, né à Paris en 1699, m. en 1751. Les égouts immenses qui débarrassent Paris d'immondices, et la fontaine de Grenelle sont les monumens de l'administration du président Turgot.

TURGOT (Anne-Robert-Jacques), contrôleur gén. des fin. sous Louis XVI, fils du précéd., s'appliqua au commerce, et fut nommé intendant de Limoges; ensuite, contrôleur des finances: il réforma la dépense publique, en introduisant plus. réglemens pour faire revivre et encourager le commerce. Il m. en 1781, à 49 ans, M. Dupont de Nemours a écrit sa Vie. On a publié, il y a quelques années, les OEuvres complètes de ce ministre, 9 vol. in-8°.

TURGOT (Etienne-François), frère du précédent, associé libre de l'acad. des sciences, membre de la société d'agric.; gouverneur-gén. de la Guyanne franç., né à Paris en 1721, et m. en 1789. II avait des connaissances étendues dans la botanique, l'histoire nat. la chimie, l'agricult., l'anatomie,la chirurgie et la méd. Il a donné à chacune des deux compagnies, dont il était membre, plus. Mémoires importans.

[ocr errors]

TURNÈBE (Adrien), cél. impr, né en 1512 à Andely près de Rouen, m. à Paris en 1585, eut pendant quelque tems la direction de l'impr. royale, principalement pour les ouv. grecs. Ses principaux ouv. ont été imprimés à Strasbourg en 5 vol. in-fol., 1606. On y trouve, des Notes sur Cicéron, sur Varron, sur Thucydide, sur Platon; ses Traductions d'Aristote, de Théophraste, de Plutarque, de Platon, etc. ; ses Poésies latines et grecques; des Traités particuliers, entr'autres un de vino.

des Plantes, in-fol.; Història de naturis herbarum scholiis et notis vallata,

in-80; Avium præcipuarum, quarum apud Aristotelem et Plinium mentio est, brevis et succincta historia, Cologne, 1544, in-8°, etc.

TURNER (Franç.), év. de Rochester, fils du précéd., m. en 1710, fut un des sept év. emprisonnés à la tour par le roi Jacques; et, à la révolution, son év. lui fut ôté pour refus de serment. Il a publié des Sermons; un Poëme sacré; la Vie de Nicolas Ferrar.

angl., membre de la société royale de TURNER (Daniel), chirurg. et méd. Londres, au 18e siècle. Ses principaux ouvr., trad. en franç. sont: Traité des maladies de la peau en général, etc., Paris, 1743, 2 vol. in-12; Dissertation sur l'épidémie vénérienne, Paris, 1767, 2 vol. in-12; Relation des eaux de Pyrmont et de Spa, 1734, in-12; Aphrodisiacus, Londres, 1736, in-8°.

TURNUS, satirique latin, né à Anrunca d'une famille d'affranchis, parvint à de grands honneurs et fut puissant à la cour de Titus et de Domitien. Il eut une grande réputation comme poète, puisque des auteurs anciens l'ont placé à côté d'Ennius, de Lucile, de Lucrèce, de Juvénal, de Pétronne: on ne concoit pas comment cette réputation, qui a duré jusqu'au 6e siècle, n'a pas sauvé de l'oubli les satires de cet auteur; on n'en connait que deux vers authentiques cités

par le scholiaste de Juvénal, et encore ces deux vers dirigés contre Néron, et où il est question de la célèbre empoisonnense Locuste, sont-ils à peu près inintelligibles. On attribue au même Turnus, trente beaux vers, aussi contre Néron, qui ont été découverts par Balzac dans un vieux parchemin à demi pourri, et qu'on croit être le fameux manuscrit connu sous le nom de manusc. de Saumaise. Balzac a inséré ce fragment dans ses Entretiens (Voy.le 4e livre, chap. 4), et il fait un grand éloge de ce morceau et de son auteur. Voilà à peu près tout ce que l'on sait de Turnus qui, jusqu'a ce moment, n'était pour ainsi dire pas connu, mais qui l'est davantage par publication récente de l'ouvrage grec de Jean Lydus.

TURNER (Guillaume), médecin, naturaliste et théologien angl., né à Morpeth au comté de Northumberland, m. en 1568. Il embrassa les principes de la réformation, et fut l'un des prédicateurs de cette religion. L'év. Gardiner le fit mettre en prison. En liberté, il sortit du royaume. A l'avènement d'E- TUROCZI on TUROTZI, ou THUdouard III, il revint en Angl., y obtint ROCS (Jean), hongrois, florissait vers le doyenné de Wells. Mais lorsque Marie l'an 1490. On a de lui une Histoire des monta sur le trône, il fut exilé et ne rois de Hongrie, depuis Attila jusqu'ət revint qu'après la m. de cette princesse. couronnement de Mathias Corvin, l'an On a de lui Traité des eaux ther-1464, Augsbourg, 1482; Venise, 1488; males de l'Angleterre et de l'Alle- et dans les Scriptores rerum Hungar magne; l'Herbier complet, ou Histoire carum de Scwhandtnerus.

TUROCZI ou TUROTZI (Ladislas), | jés., né en Hongrie. Il a écrit: Hungaria cum suis regibus, Tirnau, 1729, in-fol.; avec des additions par Etienne Katona, Tirnau, 1772, in-4°.

TURPIN ou TULPIN, archevêque de Reims, m. vers l'an 800. On lui attribue: Historia et Vita Caroli magni et Rollandi, que l'on trouve dans Schardii rerum Germanicarum quatuor vetustiores chronographi, Francfort, 1556, in-fol.: il y en a une version franç. par Gaguin, in-4°.

[ocr errors]

TURPIN (F. H.), auteur né en 1709, prof. de l'université de Caen sa patrie. Il vint à Paris, où il mourut en 1799. Ses principaux ouvr. sont : la Vie du grand Condé et celle du maréchal de Choiseul, pour servir de suite aux Vies des hommes illustres de France par l'abbé Pérau, 1768, in-12; Histoire du Gouvernement des anciennes républiq., 1769, in-12; Vie de Mahomet, 1780, 3 vol. in-12; Histoire civile et naturelle du royaume de Siam, et des Révolutions qui ont bouleversé cet empire jusqu'en 1770, 2 vol. in-12; Hist. universelle, imitée de celle en anglais, 1770, 4 vol. in-12; Histoire de l'Alcoran, 1775, 2 vol. in-12; la France illustre ou le Plutarque français, l'un des ouvrages qui lui a fait le plus de réputation.

TURQUET (Louis), de Lyon, m. à la fin du 17e siècle, a trad. l'ouvrage d'Agrippa de Vanitate scientiarum, et a publié : Histoire du royaume de Naples; Institution d'une femme chrétienne, etc.

TURRET (Pierre), aut. du 16 s., dont on ignore l'époque précise de la m., se fit une si grande réputation, que les villes de Dijon et d'Autun se dispu tèrent l'honneur de lui avoir donné le jour. Il a composé: Fatales précisions des astres et dispositions d'icelles sur la région de Jupiter, maintenant appelée Bourgoigne, pour l'an 1529 et plus. années subséquentes; le Période, c'est-à-dire, la fin du monde, contenant la disposition des choses terrestres par la vertu des corps célestes, saus lieu, ni date, ni noms d'aut. et d'impr. Bayle assure qu'il parut en 1531: d'abord il avait été composé en latin, mais on n'a jamais eu que la trad. franç. faite par l'auteur même.

TURRETIN (Benoît), né à Genève en 1588, m. en 1631. Son père ayant embrassé le calvinisme, il se retira à Ge

nève. Il a laissé : une Defense des Versions de Genève, contre le P. Cotton, in-fol.; des Sermons, en français, sur l'utilité des châtimens, in-8°, e , et d'autres ouvrages.

TURRETIN (François), fils du précéd., né à Genève en 1628, mi. en 1687. Ses ouvr. les plus connus son! : Institutio theologia elenchtica, 3 vol. in-4°; Theses de satisfactione J. C., 1667, in-4°; de Secessione ab Ecclesiá romaná, 2 vol.; des Sermons, des Thèses, des Dissertations, et d'autres ouvrages.

III. TURRETIN (Jean-Alph.), sav. ecclésiastique, fils du préced., né à Genève en 1671, m. en 1737. Ce fut en sa faveur qu'on érigea à Genève une chaire d'histoire ecclésiast. Ses ouvr. sont plus. vol. de Harangues et de Dissertations, 1737, 3 vol. in-4°; des Ecrits sur la vérité de la religion chrétienne, trad. en partie du latin, par Vernet, in-8°; des Sermons; un Abrégé de l'Histoire ecclésiastique; la seconde édit. est de 1736, in-8°.

TURRETIN (Michel), né en 1646, m. en 1721, pasteur et prof. en langues orient. à Genève, de la famille des précédens. On a de lui: la Croix des

Jugemens de Dieu, in-8°; plusieurs Sermons; un Catéchisme familier,

in-12.

TURRETIN (Samuel), fils du précédent, prof en hebreu et en théologie à Genève, né en 1688, m. en 1727, a donné Préservatif contre le fanatisme et les prétendus inspirés du dernier siécle, Genève, 1723', in-8°.

TURRIANI (Jérôme), gentilhomme véronais, méd. et prof. à Ferrare et à Padoue, m. en 1506. On a de lui : Commentaria continua in Galenum; Consiliorum libri tres; de Variolis liber unus; de Plantis et Floribus, libri.

cél.

TURRIANI (Marc-Antoine) méd., fils du précéd., né à Vérone m. en 1512, à 33 ans, dans les environs du lac dit Lago di Garda, territ. de Vérone. On a de lui un vol. d'Observations anatomiques.

TURRIEN (François), jés., dont le vrai nom est TORRES, né à Herrera en Espagne vers l'an 1504, m. à Rome en 1584. Ses principaux ouvrages sont : In Monachos apostatas, Rome, 1549, in - 4°; réimprimé sous le titre de Votis monasticis, Rome, 1561, un ge livre de Inviolabili Votorum monachorum, Rome, 1566; de Residentia

avec

pastorum, etc., Florence, 1551; de Celibatu et de Matrimoniis clandestinis, 1562, etc.

TUSCO (Dominique), né à Reggio en Calabre, commenca sa carrière par les armes, ensuite dans le sacerdoce, m. en 1620 à go ans après avoir publié 8 vol. in-fol., où il a redigé alphabétiq. toutes les matières du droit civil et canonique.

[ocr errors]
[ocr errors]

TUSSER (Thomas), aut. économiste anglais, né à Raven-Hall au comté d'Essex, m. en 1580, fut quelque tems à la cour, mais ensuite devint fermier. Il a écrit Cinq cents articles d'Economie rustique, 1586, in-4°.

TYDEE (mytholog.), fils d'CEnée et d'Althée, fut envoyé par Polynice auprès d'Ethéocle, roi de Thèbes, pour le sommer de lui rendre son royaume ; mais en ayant été mal reçu, il le défia, le vainquit en plus. combats. Quelque tems après Tydée fur tué au siége de

Thêbes.

TYE (Christophe), musicien, né à Westminster, organiste de la reine Elizabeth. Il a traduit et mis en musique les 14 prem. chapitres des actes des apôtres, les pseaumes de David, et plusieurs morceaux de musique d'église.

TYERS (Thomas), aut. angl., m. en 1787. Il a publié des Conférences (qu'il suppose) entre plusieurs personnages célèbres dans la politique et la littérature; et quelques Poésies.

TYNDALE (William), né dans le pays de Galles vers l'an 1500, s'est rendu cél. par la première traduction angl. de la Bible, et fut un des plus zélés propagateurs de la doctrine de Luther. Il fit exprès le voyage d'Allemagne pour conférer avec Luther, et fit impr. en angl., le Nouveau Testament, qu'il envoya en Angleterre, où il fat supprimé. Il le faisait réimprimer à Anvers, mais Tyndale y fut arrêté et brûlé en 1536.

TYNDARE (Myth.), roi d'ŒEbalie, et mari de Léda, passa pour père de Castor et de Pollux, qui furent gratuitement appelés Tyndarydes.

TYPHON ou THYPHÉE (Mythol.), fameux géant. Junon, indignée de ce que Jupiter avait mis seul Pallas au monde, frappa la terre de sa main, et en fit sortir des vapeurs qui formèrent le redoutable Typhon, monstre à 100 têtes. Il vomissait des flammes par la bouche et par les narines. Il se présenta avec les autres géans pour combattre et pour détrôner les Dieux, auxquels il fit si

grande peur, qu'ils furent contraints de s'enfuir en Egypte. Apollon le tua à coups de flèches, et selon d'autres, Jupiter le fondroya et le précipita sons le mont Gibel ou Etna, où le géant, de rage, Vomit continuellement des flammes.

TYPOTIUS (Jacques), de Bruges, et selon quelques-uns de Diest, enseigna le droit en italie, ensuite à Wurtzbourg. Jean III, roi de Suède, l'appela auprès de lui. Ce prince le combla d'abord d'honneur, mais dans la suite il le fit mettre en prison sur de fausses accusations. Il ne fut élargi que sous Sigismond en 1594. Il se retira à la cour de l'emp. Rodolphe II. qui le fit son historiographe, et m. à Prague en 1601. On a de lui: Historia Gothorum, in-8°; Relatio historica de regno Sueciæ bellisque ejus eivilibus et externis, Francfort, 1605, in-8o, Symbola divina et humana Pontificum, *Imperatorum, Regum, cum iconibus, Prague, 1603, 3 vol. in-fol.; plusieurs harangues et d'autres ouvrages.

TYRANNION, cel. grammair., natif d'Amis, royaume de Pont, s'appelait d'abord Theophraste; mais sa méchanceté envers ses condisciples le fit nommer Tyrannion. Il fut pris prisonnier par Lucullus et amené à Rome, où Cicéron, dont il arrangea la bibliothèque, l'honora lecons: il amassa de grands biens, qu'il de son amitié. Il se rendit illustre par ses employa à dresser une bibliothèque de plus de 30,000 vol. Sa passion pour les fivres contribua beaucoup à la conservation des ouvrages d'Aristote. Il m. fort vieux à Rome.

TYRANNION, ainsi nommé parce qu'il fût disciple du précédent, était de Phénicie. Il ouvrit une école dans Rome et composa 68 livres. Il en fit un pour prouver que la langue latine descendait de langue grecque; et un autre qui contenait une correction des poëmes d'Homère.

TYRO (Myth.), l'une des Néréides, mère de Nélée, de Pélias, d'Eson, d'Amithaon et de Pherès.

TYRRHUS (Mythol.), gardien des troupeaux du roi Latinus. Un cerf qu’ik avait apprivoisé ayant été tué par Ascagne, fut la première cause de la guerre entre les Troyens et les Latins.

TYRTHEE, cél. poète gree, né, à ce que l'on croit, à Athènes, flor. vers 684 av. J. C. Il se distingua par ses chants guerriers, qui relevèrent tellement le courage des Lacédémoniens dans leurs guerres avec les Messéniens, que les Lacedémoniens, devenus vainqueurs, lui ac

cordèrent le droit de bourgeoisie. Le peu qui nous reste de ses poésies, se trouve

de critique et des Scolies sur Hesiode, des Commentaires sur le poème de Lyco

dans le recueil des poètes grecs de Plan-phron, appelé l'Alexandre ou la Castin, Anvers, 1568, in-8°.

TYRWHITT (Thomas), excellent humaniste, né en 1730, m. en 1786, fut, en 1761, secrét. en chef de la chambre des communes, et, en 1784, garde du musée britannique. Il a laissé: Traduction en vers latins du Messie de Pope et du Slilling de Philippe; Observations et conjectures sur quelques passages de Shaskespeare; Une édition des contes de Cantorbéry, par Chaucer, en 4 vol. in-8", auxquels il en ajouta un 5 en 1778; Dissertation de Babrio; Poèmes auribués à Rowley, ouvr. réimpr. en 1778; nne édition grecque et latine du poëme sur les pierres, attribué à Orphée, et plusieurs autres ouvrages.

TYSIAS, Sicilien, rhéteur cél., viv. dans le 15e s. avant notre ère. Cicéron le regardait comme l'inventeur de la rhétorique.

TYSILIO,

poète da pays de Galles, m. au commencem. du 7o s., a laissé une Chronique historique, dont Geoffroi de Montmouth a profité dans la composit. de son Histoire.

TYTLER (Guillaume), écossais, né à Edimbourg en 1711, m. dans un âge avancé, a publié une Défense de Marie, reine d'Ecosse, et a été l'edit. des Poésies de Jacques Ier.

TYTLER (Jacques), sav. très-distingué, né en Ecosse, dont il avait émigré en 1796, m. en 1804, à Salem, Massachussetts, à 59 ans. Il fut un des édit. de l'édit. de Encyclopédie britannique. la publié en Angleterre une Réponse a la première partie de l'âge de raison de Payne, et à Salem, en 1796, une Réponse à la seconde partie du même ouvrage; un Traité de la peste et de la fièvre jaune, in-8°.

TZETZES (Isaac), littérat. grec, viv. vers 1170. Il publia sous son nom un ouvrage de son frère Jean, les Commentaires sur Lycophron, que J. Potter insérés dans la belle édit. qu'il donna le ce poète, Oxford, 1197, in-fol.

frère

TZETZES (Jean), poète grec, In précéd., m, vers la fin du 12o s. On de lui des Allégories sur Homère, Paris, 1616, in-8°; Histoires mêlées, Bale, 1546, in-fol., en 13 chiliades, en ers politiques; des Epigrammes et d'aures Poésies en grec, dans le rec. des poètes grecs, Genève, 1606 et 1614, vol. in fol.; des Ouvrages de gramm.,

sandre.

U.

UBALDINI (Petruccio), cél. enlumineur, m. au milieu du 16 s., a rendu chers et recherchés les m.ss. qu'il a ornés de ses miniatures.

UBALDINI (Petruccio), de Florence, viv. dans le 16 s., et demenra au service d'Edouard V1, roi d'Anglet. Il a écrit la vie de Charlemagne; description du royaume d'Ecosse et des Iles

qui l'environnent, Anvers, 1588.

UBERTI (Fasio, c.-à-d. Bonifacio de gli), poète et géogr. florentin, du 14 s., a fait : Ditta mundo on Dicta mundi, Vicence, 1474, in fol. Il n'y a que la prem. édit. qui soit rare et re

cherchée.

UCAY (Gervais), méd. du 17 s., né à Toulouse, a laissé un Traité sur les maux vénériens, etc., Amsterdam, 1699, in-12; Paris, 1702, 1718, in-12.

UCELLO (Paul), peint. italien du commenc. du 15e s., donna le premier à ses tableaux cette profondeur idéale qui est l'essence de l'imitat. dans la peinture.

UDINE (Hercule), poète de Mantoue, a laissé PEnéide de Virgile en stances de huit vers, Venise, 1597, in-4° ; Psyché, ibid., 1599.

UGGERI (Francois), poète de Parme et abbé de St.-Marcellin. On a de lui: Allégories aux Poesies de Chrysippe de Parme, Parme, 1574; Poème pour la naissance du prince de Parme, ibid., 1610.

UGHELLI (Ferdinand), sav. cistercien, né à Florence en 1595, cut divers emplois honor, dans son ordre, et devint abbé de Trois-Fontaines à Rome, procur. de la province et consulteur de la congrégation de l'Index; il m. à Rome en 1670. On a de lui: Italia sacra. II y en a deux éditions, l'une de Rome, 9 vol. in-fol., impr. depuis 1641 jusqu'en 1662; l'autre de Venise, 10 vol. in-fol.

UGOLIN (le comte), seigneur de Pise, fut renommé pour sa bravoure. En 1288, au mois de mars, , la guerre s'étant rallumée dans la Toscane entre les Guelphes et les Gibelins, les habitans de Pise mirent à leur tête le comte Guido de Montefeltro, qui vint dans leur ville avec des forces redoutables. Ils avaient mis en prison le comte Ugolin, ses deux

« VorigeDoorgaan »