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fils et ses deux neveux ; ils firent fermer la et de l'acad. des b.-lettres, membre des porte de la tour, en jetèrent la clé dans acad. de la langue et d'histoire de Madrid, P'Arne et laissèrent ces malheureux périr né à Séville en 1730 et m. à Cordoue en de faim. Depuis ce tems on appela la tour 1800. On a de lui: Histoire des acadéqui leur servit de tombeau, la Tour de mies de Madrid, 1789, 4 vol. in-40; faim. Cette exécrable cruauté rendit | Mémoire sur l'origine et le génie de la longtems les habitans de Pise en horreur langue Castillane, Madrid, 1670, 2 v. à toute l'Europe. Dante en a fait la des-in-40; Dissertation sur la patrie des cription dans son Enfer, chant 33. Goths, 1781, in-8°; Dissertations sur la série des rois et sur les premiers habitans de l'Espagne, 1789, in-8°; Dissertations sur les duels, 1789, in-8°; Mémoire pour servir à la chronologie espagnole, 1789, 2 vol. in-4°; Cadastre de Séville par ordre supérieur, 1797, in-4o.

UGONIUS (Mathias), év. de Famagouste en Chypre, au commenc. du 16e s., a publié un Traité de la dignité patriarchale, Bale, 1507; un Traité des conciles, appelé Syno da Ugonia, Venise, 1563, in-fol. Plusieurs bibliograph. ont annoncé ce dernier sous ces différ. dates, 1531, 32, 34, 1565 et 68; mais c'est la même édition. Le feuillet seul du titre a été changé pour des raisons particulières que l'on ignore.

UGONIUS (J. A.), né à Salo, m. à Brescia en 1540, a trad. l'Eneide en stances de huit vers, et composé deux Comédies.

ULACQ (Adrien), mathémat. de Gand, a donné une Trigonométrie latine, Goude, 1633, in-fol.; Logarithmorum Chiliades centum, 1628, in-fol., trad. en fr., in-8°.

ULLOA Y PEREIRA (Louis de ), poète espagnol, né à Toro dans le royaume de Léon, m. en 160, acquit quelque reputation sous le règne de Philippe IV, par ses Sonnets et ses autres poésies. Ses onvr. ont été imprim. en Espagne, 1674, in-4°.

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ULMUS (Marc-Antoine), méd. du 17 s., né à Padoue. Manget lui attribue les ouv. suiv.: Uterus muliebris, Bononiæ, 1601, in-40; Physiologia barbe humanæ, ibid., 1603, in-fol.; Hippocrates medicus, ibid., 1603, in-4°.

ULPHILAS ou GULPHILAS, év. des Goths qui habitaient dans la Moesie, flor. vers l'an 370 sous l'empire de Valens, passe pour l'inventeur des lettres gothiques; au moins il est certain qu'il a été le premier qui ait traduit la Bible en langue des Goths.

ULPIEN (Domitius Ulpianus), cél. jurisc., secrét. et ministre de l'emper. Alexandre Sévère; enfin préfet du prétoire. Il persécuta les chrétiens, et fut tué par les soldats de la garde pretorienne, l'an 226. Il nous reste de lui 29 titres de Fragmens rec. par Anien, qui se trouvent dans quelques édit. du droit civil.

ULRIC (Jean-Jacques), né à Zurich langue grecque avec succès. Ses princip. en 1570, où il m. en 1639, y professa la ouvr. sont: Oratio complectens histo riam Protomartyrum Tigurinorum, Tiguri, 1628, in-40.; De religione antiquá sancti Felicis, et Regula, etc., ibid., 1628, in-4°.

ULLOA (Don Ant.), mathématic. espagnol, command. de l'ordre de St.Jacques, né à Séville en 1716, m. en 1795, fut adjoint à don George Juan, pour accompagner les académ. francais, envoyés au Pérou pour déterminer la figure de la terre. Onze ans après, revenant en Espagne, il fut fait prisonnier par les Anglais, et conduit à Londres. Ayant obtenu sa liberté, il revint à Madrid où il publia son Voyage à l'Amérique méridionale, 1748, 4 vol. in-4°, trad. en français par Mouvillon, Paris, 1752, 2 vol. in-4°. On a encore de lui: Nouvelles américaines, etc., Madrid, 1772; la Marine ou Forces navales de Europe et de l'Afrique, 2 vol.; Elfille de Charles XI, roi de Suède, el Eclipse del solconel anillo refractario de sus rayos: La Luzde este astro vista del traves del cuerpo de la luna, torcha solar ensudisco, Madrid, 1779.

an

ULLOA (don Martin), sav. biographe espagn., présid. de l'audience royale de Seville, direct, de la société patriotique

ULRIC (Jean-Jacq.), né à Zurich en 1683, où il m. en 1731, a laissé Miscel lanea vetera, nova, theologica, historica, etc., lat. et allem., Zurich, 1722, 1724. 3 vol.

ULRIQUE-ELEONORE, seconde

sœur de Charles XII, née en 1688, gouverna la Suède pendant l'absence de son frère avec une sagesse que ce monarque ne put s'empêcher d'admirer. Après la mort de l'Alexandre du nord, elle fut proclamée reine l'an 1719. Elle ceda la couronne à son mari Frédéric, prince he

réditairede Hesse-Cassel, l'année d'après; ́mais elle régna avec lui. Elle renonça à tout droit héréditaire sur le trône, et m. en 1741.

ULRIQUE-ÉLÉONORE, fille de Frédéric III, roi de Danemarck, épousa Charles XI, roi de Suède, en 1680, et fut mère de Charles XII. Cette princesse vertueuse m. en 1693 d'une maladie causée par les chagrins que lui donnait son époux. Voyez l'article Charles XI.

ULUG-BEIG, prince persan, tué par son propre fils en 1419, après avoir régné à Samarcande environ 40 ans, s'attacha à l'astronomie. Son Catalogue des étoiles fixes, rectifié pour l'année 1434, fut pub. par Thomas Hyde, à Oxford, 1665, in-8°, avec des notes. On lui attribue: Epocha celebriores Chataïorum, Syro-Græcorum, Arabum, Persarum et Charasmiorum, trad. en latin par Jean Greaves, pub. à Londres avec l'original arabe, 1650, in-4°.

ULYSSE (Mythol.), roi de l'ile d'Ithaque dans la mer Egée, fils de Laërte et d'Anticlée, et l'un des héros qui contribuèrent le plus à la prise de Troies. Après le sac de cette ville, il erra pendant 10 ans, et retourna enfin à Ithaque, où, avec le secours de Télémaque son fils, il tua Antinous et les autres princes qui avaient voulu épouser Pénélope sa femme, et s'emparer de ses états. Il céda ensuite le gouvernem, de son roy. à Télémaque, et fut tué par Télégone, fils qu'il avait eu de Circé, et qui ne le connaissait pas. C'est l'histoire de ce héros qui fait le sujet du second poëme d'Homère, intit. Odyssée.

UPTON (Nicolas), Anglais, chan. et précenteur de Sarisbery, viv. encore en 1453. On a de lui: De Studio militari, Londres, 1654, in-fol., publ. par Edouard Basseus.

UPTON (Jacq.), sav. théol., né en 1670, au comté de Chess, m. en 1749. On a de lui une édit. du Maître d'école d'Asham, avec notes, 1711, in-8°, et une autre de l'Art poét. d'Aristote.

ton,

UPTON (Jacq.), recteur de Rissingchan. de Rochester, fils du précéd., né à Tauton, m. en 1760. Il a donné une édit. d'Epictète d'Arrien, 2 vol. in-4°; une de la Reine des Fées de Spencer, 2 vol. in-4o; des Observations sur Shakespeare, in-8°.

URANIE (Mythol.), l'une des muses: elle présidait à l'astronomie. URANIE fut aussi le nom de plus. nymphes, et un surnom cél. de Vénus,

URANIUS (Henri ou VONDEM HIMMEL), sav. littérateur, recteur du coll. d'Emmeric, né à Rées dans le duché de Clèves, m. en 1579, a écrit: Grammatica hebrea Compendium, Cologne, 1559, in-12; De usu litterarum servilium, ibid., 1570; De re nummaria, mensuris et ponderibus, ibid., 1569, in-4°.

URANUS, premier roi du peuple connu depuis sous le nom d'Atlantes, fut père de Saturne et d'Atlas. Ce prince enseigna à ses peuples l'usage des fruits et la manière de les garder, et leur communiqua plusieurs inventions utiles. Comme il était observat. des astres, il détermina plus. circonstances de leur révolution. Les peuples, étonnés de la justesse de ses prédictions, crurent qu'il était d'une nature plus qu'humaine, et après sa m. ils lui décernèrent les honneurs divins.

URBAIN II, pape, appelé anparavant Otton ou Oddon, nat. de Châtillon-sur-Marne, d'abord relig. de Cluni, parvint aux prem. emplois de son ordre. Grégoire VII l'honora de la pourpre romaine. Après la mort du pape Victor III, il fut placé sur la chaire de Saint-Pierre le 12 mars 1088. Il m. à Rome en 1999. Il tint en 1095 le cél. concile de Cler-mont en Auvergne. On a de lui 59 Lettres dans les conciles du P. Labbe. Dom Ruinart a écrit sa Vie en latin; on la trouve dans les Euvres posthumes de Mabillon.

URBAIN III, appelé auparavant Hubert Crivelli, archev. de Milan, elu pape après Lucius III, en 1185. Il eut de grandes contestations avec l'emper. touchant les terres laissées par la comtesse Mathilde à l'église de Rome, et m. à Ferrare en 1187.

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URBAIN IV (Jacques-Pantaleon, dit de Court Palais), pape, succéda à Alexandre IV le 29 août 1261. Il naq. à Troyes en Champagne, et m. en 1264. Il publia une croisade contre Mainfroi, usurpateur du royaume de Sicile, 1263; offrit la Sicile à Charles d'Anjou, frère de saint Louis; institua la fête du saint-sacrement. Il fit composer l'office de cette fête par s. Thomas d'Aquin : c'est le même qu'on récite encore. On a

Urbain une Paraphrase du Miserere dans la biblioth. des Pères, et soixanteune Lettres dans le Trésor des anecdotes du P. Martenne.

URBAIN V (Guill. de Grimoald), pape, succéda à Innocent VI le 27 oct. 1362. Il était fils du baron de Roure et d'Emphelise de Sabran, soeur de st. Elzear. Il naq. à Grisac, dioc. de Mende,

dans le Gévaudan, se fit bénédictin, et, fut abbé de St.-Germain d'Auxerre, puis de St.-Victor de Marseille. Il m. Avignon, le 19 déc. 1370. Urbain V avait bâti plus. églises, fondé div. chap. de chan., et signalé son pontificat en réprimant la chicane, l'usure, le déréglement des ecclésiast., la simonie et la pluralité des bénéfices. On a de lui quelques Lettres peu importantes.

Généalogie des Comtes de Flandre en latin, Bruges, 1642 et 1643, 2 vol in-fol.; Les Sceaux des Comtes de Flandre, 1639, in-fol., trad. en fr,, Bruges, 1641 et 1643, 3 vol in-fol.; une Histoire de Flandre en latin, Bruges, 1650, 2 vol in-fol. Le dern. tome est le plus rare à trouver.

I. URFÉ (Honoré d'), comte de Château-neuf, marquis de Valromery, naq. à Marseille en 1567, de Jacques d'Urfé. Il fut le 5o de six fils et le frère de six soeurs. Après avoir fait ses études à Marseille et à Tournon, il fut envoyé à Malte d'où il retourna dans le Forez. Anne d'Urfé son frère avait épousé, en 1574, Diane de Chevillac de Château-Morand, riche et seule héritière de sa maison. Ayant fait déclarer son mariage nul en

URBAIN VI (Barthélemi Prignano), natif de Naples et archev. de Bari, fut clu pape après la m. de Grégoire XI, contre les formes ordinaires, n'étant pas cardinal, et dans une espèce de sedition du peuple le 8 avril 1378. Les cardinaux peu de tems après le cardinal Robert de Genève qui prit le nom de Clément VII, qui fut le commencement d'un long et facheux schisme. Ur-1596, et ayant embrassé l'état écclésiast., bain VI institua la fête de la Visitation et m. en 1389. ·

élurent

ce

Honoré d'Urfé, qui ne voulait pas laisser sortir de sa maison les grands biens URBAIN VII, Romain, appelé Jean-1601; mais ce mariage ne fut point heuqu'elle y avait apportés, l'épousa vers Bapt. Castagna, succéda au pape SixteQuint le 15 sept. 1590; il in. 12 jours après son élection.

URBAIN VIII, de Florence (Maffeo Barberino), succéda au pape Grégoire XV, le 6 août 1623. Il réunit le duché d'Urbin au saint siége; donna en 1642 une Bulle qui renouvelle celles de Pie V contre Baïus et les autres qui défendent de traiter des matières de la grace. Il m. en 1644. Ses Vers latins sacrés ont été impr. à Paris, au Louvre, in-fol., sous ce titre: Maffei Barberini poëmata; des Hymnes et des Odes sur les fêtes; des Epigrammes sur divers hommes illustres; et des Poésies italiennes, Rome 1640, in-12.

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URBAIN DE BELLUNO (Urbanus Valerinus ou Bolzanus), cordelier et précept. du Leon X, m. en pape 1524, à 84 ans, est le premier, selon Vossius, qui ait donné une Grammaire grecque en latin, Paris, 1543, in-4°.

URCAEUS (Ant. ), surnommé Codrus, né en 1446, à Herberia ou Rubiera, du territoire de Reggio, prof. des langues gr. et latine à Bologne, où il m. en 1500. Le libertinage déshonora sa jeunesse. Il a laissé des Harangues; des Sylves; des Satires; des Epigrammes et des Eglogues en latin, dont il y a eu plus, édit,

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reux, et s'en etant séparé, il se retira en Piémont où il m. en 1625. Son princip. ouv. est l'Astrée, 4 vol. in-8o, augmentée d'un 5e par Baro son secrét. Cette pastorale fut la folie de toute l'Europe pendant plus de 50 années, La meill. édit. de cet ouv. est celle de Paris, 1753, 10 vol. in-12 par l'abbé Souchai. On a encore de d'Urfé; la Sirène, poëme, 1611, in-8°; la Savoisiade, poëme; Une pastorale en vers non rimés, intit.: la Sylvanire ou la Morte vive, 1625, in-80 ; Des Epttres morales, 1620, in-12. La maison d'Urfé a fini dans la personne du petit-neveu du poète, m. en 1724.

URFÉ (Anne d'), frère aîné đa précéd., fut comte de Lyon, et m. en 1621, à 66 ans. Il a laisse des Sonnets, des Hymnes et d'autres Poés., 1608, in-4°.

URIE, fils de Séméi, prophête des Juifs, ayant prédit la destruction du temple de Salomon et les malheurs dont les Juifs seraient accablés, fut mis à m. par ordre du roi Joakim, 608 av. J. C. Il ne faut pas le confondre avec Urie, mari de Bethsabée, dont il est parlé dans l'histoire de David.

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URIE (Pierre d'), fameux archit. du 16 s. construisit le pont d'Almaraz sur le Tage, à quelques mille de Plaisance, qui est régardé comme un chef

URÉE, d'œuvre. ou plutôt VRée ou Wrée (Olivier), en latin Vredius, se fit jesuite, et rentra ensuite dans le monde. Il occupa des places dans la magistrature à Bruges, et m. en 1652; il a donné la

URSICIN ou URSIN, anti-pape, fut élu év. de Rome par une faction en 384, les même jour que fut ordonné saint Da mase. Ces deux élections causèrent un

schisme. Les deux partis prirent les armes. Ursicin fut exilé, et Damasc maintenu sur le trône pontifical.

URSINS (Jean JoUVENEL des), Après avoir été maître des requêtes et s'être distingué en plus. emplois, fut successiv. évêque de Beauvais, de Laon, et enfin archev. de Reims en 1449: il m. en 1473, à 85 ans, après s'être signalé parmi les év. qui fevirent la sentence in jaste prononcée par les Anglais contre la Pucelle d'Orléans. On a de tui une Histoire du règne de Charles VI, depuis l'an 1380 jusqu'en 1422. Théodore Godefroi la fit impr. en 1614, in-4°; et Denys son fils la donna depuis en 1653, in-fol., avec des augment.

URSINUS (Léonard), né à Nuremberg en 1618, m. en 1664, prof. de botan. et de physiol. à Leipsick, mem. de l'acad. impér. d'Allemagne, est aut. de Tulipa de Alepo, Lipsiæ, 1661, in-4°.

URSINUS (Jean Henri), théologien luthérien, sarintend. des égl. de Ratisbonne, où il m. en 1667. Ses princip. ouv. sont: Exercitationes de Zoroastro, Hermete, Sanchoniatone, Norimbergæ, 1661, in-8°; Sylva theologiæ symbolicæ, 1685, in-12; De Ecclesiarum Germanicarum origine et progressu, 1664, in-8°.

URSINUS (George-Henri), fils du précéd., philologue et littérat., m. en URSINS (Anne-Marie DE LA TRI- 1707, à 60 ans, publia: Diatribe de MOUILLE, éponse en secondes noces de aprobana, Cerne et Ogyride veterum; Flavio des), duc de Bracciano, femme Disputatio de Locustis; Observationes de beaucoup d'esprit et dévorée d'am-philologica de variis vocum etymologis bition, joua un rôle à Rome et contri- et significationibus; De primo et probua à la disgrace du cardinal de Bouillon. prio Aoristorum usu; Des Notes criDevenue veuve en 1698, elle fut nom-tiques sur les Eglogues de Virgile, sur la Troade de Sénèque le tragique; Grammatica Græca; Dionysii Terræ orbis Descriptio cum notis.

mée camerera-mayor de Louise-Marie de Savoie, reine d'Espag. et 1 femme de Philippe V. Elle prit un tel empire sur l'esprit du roi et de la reine, que Louis XIV, craignant qu'elle n'engageât par ses intrigues son petit-fils dans de fausses démarches, la fit renvoyer en 1704. La reine d'Espagne qu'elle gouvernait en fut inconsolable; sa dame d'honneur lui fut rendue et eut plus de pouvoir que jamais. Elle présidait à toutes les délibérations, sans être admise dans les conseils où elles se prenaient. Les ambassad, traitaient avec elle, les min. lui rendaient compte de leurs desseins, et les gén. d'armée même la consultaient. La reine étant m. en 1712, Philippe V épousa en secondes noces Elizabeth Farnèse, fille et héritière du duc de Parme, qui commença son règne en chassant la princesse des Ursins, qui né put trouver un asile ni à Paris, ni à Gênes. Elle se retira à Avignon, et de là Rome, où elle m. en 1722, à 80 ans. On a publié en 1806: Lettres inédites de madame la princesse des Ursins, à M. le maréchal de Villeroi, suivies de sa Correspondance avec madame de Maintenon, etc. I vol. in-12.

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URSINUS (Zacharie), cél. theol. protestant, né à Breslaw en 1534, se retira à Zurich, et m. à Neustadt en 1583. On a de lui plus. ouvrages estimés des protestans, Heidelberg, 1611, 3 tom. in-fol. Il ne faut pas le confondre avec George URSINUS, théologien danois, qui s'est fait un nom par ses Antiquités hébraïques,

URSULE, intendant des largesses sous l'emper. Constance, fut mis à m. au commenc. du règne de l'emper. Julien. Son supplice exposa Julien à l'exécration publique.

URSUS (Nicolas - Raymarus), mathématicien danois, garda les pourceaux dans sa jeunesse, s'appliqua de lui-même avec tant d'ardeur à l'étude des langues. et des sciences, qu'il devint l'un des plus sav. astron. et des plus hab. mathématiciens de son tems; il fut appelé par l'emper. pour prof. à Prague, où il m. vers 1609. Il a laissé des Ecrits de mathématiques. Il avait eu l'imprudence de lutter contre Ticho-Brahé, qui le réduisit au silence.

USSERIUS (Jacq.), en anglais Us. HER, cél. archev. d'Armach en Irlande, né à Dublin en 1580. Il fut évêque de Meath en 1620, puis archev. d'Armarch en 1626. Ussérius passa en Anglet. l'an 1640, où il m. en 1655, à 75 ans. Ses princip. ouvr. sont: Annales Veteris et novi Testamenti, Genève, 1722, 2 vol. in-fol.; Antiquitates ecclesiarun Britannicarum, Londres, 1687, in-fol,; Goteschalci historia, Dublin, 1631, in -4°; une édit. des Epitres de St. Ignace, de St. Barnabé et de St. Poly carpe, Oxford, 1644, et Londres, 1647, 2 tom. en 1 vol. in-4°; ce, rec. est rare; un Traité de l'édit. des Septante, Londres, '1655, in-4°, co latin. On a trois

Vies de cet homme ill. : la 1re, par Nicolas Bernard; la 2o, par Richard Parr, à la tête de ses Lettres, Londres, 1686, in-fol.; et la 3e, par Thomas Smith.

USSIEUX (Louis d'), littérateur, né à Angoulême, fut en 1796 nommé député au conseil des anciens par le dépar tement d'Eure-et-Loire, et ensuite membre du conseil gén, de son département, où il sut se concilier l'estime générale, et m. dans cette place en 1805. Au commencement de 1777, il fut l'un des fondateurs du Journal de Paris. On a de lui le Siége de Saint-Jean-deLaune, drame héroïque, représenté au théâtre Francais en 1780; Gabrielle de Passy, parodie assez gaie de Gabrielie de Vergy, de société avec Imbert, représentée au théâtre Italien en 17773 Décameron français, nouvelles histor.; une trad. du Roland furieux. Il fut l'un des continuat. du Cours complet d'Agriculture de l'abbé Rozier.

:

le

USTARIZ (don Hilaire), sav. Espagnol, m. dans le siècle dernier, a publ. une Théorie du commerce et de la marine, in-4°, trad. par Forbonnois, 1783.

USUARD, sav. bénéd. du ge s., est aut. du Martyrologe, qu'il dédia à Charles-le-Chauve. Les meill. édit. sont celles de Molanus, Louvain, 1568, in-8°, et celle du P. Sollier, jés., in-tol., Anvers, 1714.

UTENHOVE (Charles), né à Gand en 1536, vint à Paris, et s'y lia avec Turnebe, qu'il fit précepteur des trois savantes filles de Jean Morel. De Paris, Utenhove passa en Angleterre, où il écrivit en faveur de la reine Elizabeth, qui lui donna des marques de sa libéralité. Il se retira ensuite à Cologne, où il m. en 1600. On a de lui: Epigrammata, Epitaphia, Epithalamia græca et latina; Xeniorum liber, Bâle, 1564, in-8°; Epistolarum centuria; Mythologia æsopica, metro elegiaco, Steinfurt, 1607,

in-8°, etc.

UXELLES (Nicolas Châlon du Blé, marquis d'), maréchal de France, se signala surtout dans Mayence, dont il soutint le siége pendant 56 jours. Il fut plénipotentiaire à Gertruidemberg et à Utrecht, et m. en 1730..

UZANNO (Nicolas d'), un des plus cél. politiques de la républ. de Florence, naq. au chât. d'Uzzano, et m. en 1433. Il fut trois fois gonfalonier de la justice, et soutint dans les tems orageux la liberté de son pays avec fermeté.

UZZIEL (Jonathan), sav. rabbin

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VACHER (N), chirurg.-major consultant des camps et armées du roi, démonstrateur en anatomie, correspond. et associé des acad. roy. des sciences et de chirurgie de Paris, et memb. de celle de Besançon, où il m. en 1760. On lui doit des Observations de chirurgie, 1737, in-12; une bonne Dissertation sur le cancer des mamelles, Besançon, 1740, in-12; une Histoire de frère Jacques, lithotomiste de Franche-Comté, Besancon, 1756, in-12. Il a laissé deux fils, dont l'ainé devint un des plus hab. chirurgiens et des plus adroits praticiens pour les opérations difficiles. Il fut chef de l'hôpital milit. de Lille en Flandres, où il m. au bout de quelques années.

VACQUETTE ou VAQUETTE (Jean), écuyer, seigneur du Cardonnoy, né à Amiens en 1658, où il m. en 1759, conseiller au présidial. Ses poésies sont : l'Exilé à Versailles, les Religieuses qui voulaient confesser, le Singe libéral, la Précaution inutile, etc.

VADDERE (Jean-Bapt. de), chan. d'Anderlech, né à Bruxelles en 1681, passa une partie de sa vie dans les recherches des anciens diplomes et dans l'étude de l'histoire, a publié: Traité de l'origine des ducs et du duché de Brabant, etc., Bruxelles, 1672, in-4°; nouv. édit., Bruxelles, 1784, 2 vol. in-12.

VADÉ (J.-J.), cél. poète français, né en 1720, à Ham en Picardie, fut amené à Paris à l'âge de city ans par son père, qui vivait d'un petit commerce. Il est créateur d'un nouv. genre de poésie qu'on nomme le genre poissard. Vadé est le Téniers de la poésie. Il m. en 1757. Ses OEuvres ont été rec. en 4 vol. in-8°. Ce sont des Opéras comiques, des Parodies, des Chansons, des Bouquets, des Lettres de la Grenouil lère, le poëme de la Pipe cassée, Complimens des clôtures des foires de SaintGermain et de Saint-Laurent, un vol. de Poésies posthumes, etc.

VADIAN (Joachim), Vadianus, eél. savant, né à St.-Gal en Suisse en 1484. Il prof. les belles-lettres à Vienne en Autriche, et mérita la couronne de laurier que les empereurs donnaient alors à ceux qui excellaient dans la poc

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