La philosophie de Victor Hugo (1854-1859) et deux mythes de la Légende des siècles: Le satyre--Pleine mer-plein ciel

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H. Paulin et cie, 1910 - 144 pagina's

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Populaire passages

Pagina 52 - Homme, libre penseur! te crois-tu seul pensant Dans ce monde où la vie éclate en toute chose? Des forces que tu tiens ta liberté dispose, Mais de tous tes conseils l'univers est absent. Respecte dans la bête un esprit agissant: Chaque fleur est une âme à la Nature éclose; Un mystère d'amour dans le métal repose; « Tout est sensible ! » Et tout sur ton être est puissant.
Pagina 29 - Tout fait, germe. Et la vie est un flanc qui conçoit, Quoi ? la vie à venir. Tout être, quel qu'il soit, De l'astre à l'excrément, de la taupe au prophète, Est un esprit traînant la forme qu'il s'est faite.
Pagina 106 - Le dernier siècle a vu sur la Tamise Croître un monstre à qui l'eau sans bornes fut promise, Et qui longtemps, Babel des mers, eut Londre entier Levant les yeux dans l'ombre au pied de son chantier. Effroyable, à sept mâts mêlant cinq cheminées Qui hennissaient au choc des vagues effrénées, Emportant, dans le bruit des aquilons sifflants, Dix mille hommes, fourmis éparsesdans ses flancs, Ce titan se rua, joyeux, dans la tempête ; Du.
Pagina 133 - Hors de la pesanteur, c'est l'avenir fondé; C'est le destin de l'homme à la fin évadé, Qui lève l'ancre et sort de l'ombre ! Ce navire là-haut conclut le grand hymen.
Pagina 55 - Paul Meurice vous at-il dit que tout un système quasi-cosmogonique, par moi couvé et à moitié écrit depuis vingt ans, avait été confirmé par les tables avec des élargissements magnifiques '' Nous vivons dans un horizon mystérieux qui change la perspective de l'exil, — et nous pensons à vous, à qui nous devons cette fenêtre ouverte. « Les Tables nous commandent le silence et le secret.
Pagina 27 - Crois-tu que cette vie énorme, remplissant De souffles le feuillage et de lueurs la tête, Qui va du roc à l'arbre et de l'arbre à la bête, Et de la pierre à toi monte insensiblement...
Pagina 17 - L'auteur, du reste, pour compléter ce qu'il a dit plus haut, ne voit aucune difficulté à faire entrevoir, dès à présent, qu'il a esquissé dans la solitude une sorte de poème d'une certaine étendue où se réverbère le problème unique...
Pagina 52 - Respecte dans la bête un esprit agissant; Chaque fleur est une âme à la Nature éclose; Un mystère d'amour dans le métal repose; « Tout est sensible ! » Et tout sur ton être est puissant. Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t'épie: A la matière même un verbe est attaché . . . Ne la fais pas servir à quelque usage impie ! Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché; Et comme un œil naissant couvert par ses paupières, Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres...
Pagina 33 - L'homme souffre parce qu'il est dans l'imparfait et le relatif. L'homme souffre parce qu'il expie. Il expie dans ce monde une faute qu'il a commise dans un monde antérieur. Il ignore quelle est cette faute, ce péché originel, mais il en a le sentiment. Ce sentiment du péché antérieur se trouve dans toutes les religions. « De la bonne ou de la mauvaise conduite de l'homme dépend sa rentrée dans l'existence primitive et heureuse, et de la même manière, chaque chose de la nature se transformera....
Pagina 110 - ... l'homme tant d'azur Qu'elle a supprimé les patries ! Faisant à l'homme avec le ciel une cité, Une pensée avec toute l'immensité, Elle abolit les vieilles règles ; Elle abaisse les monts, elle annule les tours; Splendide, elle introduit les peuples, marcheurs lourds, Dans la communion des aigles. Elle a cette divine et chaste fonction De composer là-haut l'unique nation, A la fois dernière et première, ' De promener l'essor dans le rayonnement, Et de faire planer, ivre de firmament, La...

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