Des délits et des peines

Voorkant
Éditions du Boucher, 2002 - 146 pagina's
Cesare Beccaria réussit dans son traité à synthétiser les critiques dirigées contre un système pénal européen périmé et propose dans cet essai un nouvel ordre juridique en rupture avec la tradition médiévale...

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Inhoudsopgave

Préface
3
Ier
7
II
11
III
14
IV
16
V
20
VI
22
VII
24
XXIII
76
XXIV
79
XXV
82
XXVI
84
XXVII
85
XXVIII
88
XXIX
91
XXX
93

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Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 141 - Je ne trouve point de solidité à l'objection qu'on vous a faite, que le changement de l'ordre pouvait avoir fait perdre de la force. La force consiste dans le choix des expressions et dans le rapprochement des idées, et la confusion ne peut que nuire à ces deux effets. La crainte de blesser l'amour-propre de l'auteur, n'a pas dû vous arrêter davantage.
Pagina 54 - La souveraineté et les lois ne sont que la somme des petites portions de liberté que chacun a cédées à la société. Elles représentent la volonté générale, résultat de l'union des volontés particulières. Mais qui jamais a voulu donner à d'autres hommes le droit de lui ôter la vie ? Et doit-on supposer que, dans le sacrifice que chacun a fait d'une petite partie de sa liberté, il ait pu risquer son existence, le plus précieux de tous les biens...
Pagina 132 - L'importance, et la nature même de la matière, nous ont fait penser que s'il étoit possible, sans altérer le texte, de rétablir, par quelques simples transpositions de chapitres ou de parties de chapitres, l'ordre ainsi troublé, nous rendrions l'ouvrage plus utile à notre nation, en lui donnant une forme plus analogue à celle qui nous est familière, nous en...
Pagina 56 - Le spectacle affreux, mais momentané, de la mort d'un scélérat, est pour le crime un frein moins puissant que le long et continuel exemple d'un homme privé de sa liberté, devenu en quelque sorte une bête de somme, et réparant par des travaux pénibles le dommage qu'il a fait à la société. Ce retour fréquent du spectateur sur lui-même : « si je commettais un crime, je serais réduit toute ma vie à cette misérable condition », cette idée terrible épouvanterait plus fortement les esprits...
Pagina 55 - ... plaisirs et non du pouvoir, il ne peut y avoir aucune nécessité d'ôter la vie à un citoyen, à moins que la mort ne soit le seul frein capable d'empêcher de nouveaux crimes. Car alors ce second motif autoriserait la peine de mort, et la rendrait nécessaire.
Pagina 17 - Rien n'est plus dangereux que l'axiome commun, qu'il faut consulter l'esprit de la loi. Adopter cet axiome, c'est rompre toutes les digues, et abandonner les lois au torrent des opinions.
Pagina 142 - Buffon, Hume, noms illustres, et qu'on ne peut entendre prononcer sans être ému, vos ouvrages immortels sont ma lecture continuelle, l'objet de mes occupations pendant les jours, et de mes méditations dans le silence des nuits ! Rempli des vérités que vous enseignez, comment aurais-je pu encenser l'erreur adorée et m'avilir jusqu'à mentir à la postérité ? etc.
Pagina 73 - Assurément, la persuasion de ne trouver aucun lieu sur la terre où le crime puisse demeurer impuni, serait un moyen bien efficace de le prévenir.
Pagina 145 - ... possible. Je vous demande aussi que vous me chargiez, avec toute la liberté que doit vous donner la philosophie, de vos commissions pour le pays que j'habite, et que vous m'accordiez le titre flateur de votre correspondant en Italie.
Pagina 14 - ... disposer de l'ordre naturel et essentiel des mots dans la phrase sans nuire, soit à l'énergie, soit à la clarté, soit à l'harmonie. Et cela bien médité, dispense de se fendre la tête à entendre l'inintelligible traité du marquis Beccaria. NOTES SUR LE TRAITÉ DES DÉLITS ET DES PEINES. « Dans le cas d'un délit, il ya deux parties : le souverain qui affirme que le contrat social est violé, et l'accusé qui nie cette violation. » Des Délits et des Peines, chap. ni. sateur est celui...

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