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The Athenaeum, no 3116, 16 juillet 1887: G. HOOPER, The campaign of Sedan, the downfall of the Second Empire (clair, concis, bien ordonné).

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The Book of Snobs, by W. M. Thackeray, the Pocket Edition. - C. J. Ribton TURNER, History of vagrants and vagrancy, and beggars and begging. (Gros volume de 720 pages qui n'est qu'un mélange confus farrago» de choses étrangères au sujet). - Edward E. HALE a. E. E. HALE, jun., Franklin in France, from original documents, most of which are new published for the first time. (Beaucoup de détails intéressants, beaucoup de choses neuves et curieuses.) Fr. Clifford, A history of private bill legislation, 2 vols. Arthur LILLIE, Buddhism in Christendom, or Jesus the Essene. Reprints. Public schools in 1887. The miller's tale (Br. Nicholson). - Ed. BONNAFFÉ, Le meuble en France au xvIe siècle. The British school at Athens. - Notes from Siena (W. Mercer).

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Literarisches Centralblatt, no 30, 23 juillet 1887: KOESTLIN, Geschichte des christlichen Gottesdienstes, ein Handbuch für Vorlesungen und Uebungen im Seminar, mit zwei Tafeln. Freiburg, Mohr. 1887. x et 263 p. 6 mark. (travail très réussi, livre qui repose sur une base scientifique et qui est écrit également dans un esprit scientifique). F. V. von WASSERSCHLEBEN, die drei metaphysischen Fragen nach Immanuel Kant's Prolegomena zu einer jeden künftigen Metaphysik, die als Wissenschaft wird auftreten können, beantwortet, Berlin, Duncker. vi et 115 p. 2 mark. Von GUTSCHMIDT, Untersuchungen über die Geschichte des Königreichs Osroëne. St. Petersbourg. 1887. Mémoires de l'Académie impériale des sciences de St. Pétersbourg, tome XXXV, 1. (Travail que l'auteur seul pouvait composer et «< don précieux que Gutschmid nous a fait, avant qu'une mort prématurée eût mis un terme à son activité infatigable. »)- Franz von KRONES, Geschichte der KarlFranzens-Universität in Graz. Graz, Leuschner u. Lubensky. 1886. xvi et 684 p. 8 mark (l'auteur connaît toutes les sources et a groupé habilement ses documents). - Erich JOACHIM, die Entwickelung des Rheinbundes vom Jahre 1658, acht Jahre reichsständischer Politik 1651-1658. Leipzig, Veit. vi et 515 p. 13 mark 25. (L'auteur a parfaitement su débrouiller tout le pêle-mêle d'essais, de plans, de négociations et de résolutions et retenir toujours le fil qui menaçait parfois de lui échapper; son étude est le meilleur travail préliminaire pour une future histoire de l'Allemagne dans la seconde moitié du xvii° siècle; il est le premier qui ait éclairé et exposé une époque jusqu'ici complètement obscure et très intéressante de l'histoire allemande.)- H. LEMCKE, Canada, das Land und seine Leute, ein Führer und geographisches Handbuch. Leipzig, Mayer. viii et 203 p. 5 mark.-T. Macci Plauti Captivi recensuit Fr. SCHOELL, Leipzig, Teubner, xxш et 136 p. 4 mark. (toujours les mêmes mérites; le ton de la polémique est devenu moins acerbe; pourtant des changements dans le texte qui ne sont pas des améliorations). WREDE, Ueber die Sprache der Wandalen, ein Beitrag zur germanischen Namen und Dialektforschung. Strasburg, Trübner. vi et 119 p. 3 mark (malgré quelques critiques, de détail d'ailleurs, ce travail doit être regardé, ne serait-ce que par l'assemblage des matériaux, comme une utile contribution à la grammaire gothique). WITKOWSKI, Diederich von dem Werder, ein Beitrag zur deutschen Literaturgeschichte des XVII Jahrhunderts, Leipzig, Veit. v et 144 P. 4 mark. (monographie faite avec beaucoup de soin et de méthode). H. GAIDOZ, La rage et Saint-Hubert, bibliotheca mythica. Paris, Picard Iv et 244 p. (nouvel ouvrage qui s'ajoute dignement aux précédents tra

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Sommaire : 166. GRIERSON et HOERNLE, Travaux sur la langue du Bihâr. — 167.
SIGWART, Questions d'ethique; STEINTHAL, Ethique générale. 168. DESNOIRES-
TERRES, Le chevalier Dorat et les poètes légers au XVIIIe siècle.
Dictionnaire biographique de l'ancien département de la Moselle.

166.

169. QUÉPAT, Chronique.

George A. GRIERSON. Seven Grammars of the dialects and subdialects of the Bihâri Language. Spoken in the eastern portion of the North-Western Provinces and in the northern portion of the Government of Bengal. Parts I-VI. Calcutta, Bengal Secretariat Press, 1883-1886.

Bihâr Peasant Life, being a discursive Catalogue of the surroundings of the people of that province, with many illustrations from the photographs taken by the Author. Prepared under Oders of the Government of Bengal. Calcutta, Bengal Secretariat Press; London, Trübner and Co, 1885, 431-CLV pp. gr. in-8.

- A. F. Rudolf HOERNLE and George A. GRIERSON, A Comparative Dictionary of the Bihârî Language. Published under the Patronage of the Government of Bengal. Part I, from a to ag'mânî. Calcutta, Bengal Secretariat Press. Sold by Trübner and Co, London; and W. Newmann and Co, Calcutta, 1885, 50-40-8 pp. in-4.

Nous réunissons ici ces trois ouvrages non-seulement parce qu'ils émanent des mêmes auteurs et qu'ils traitent du même sujet, mais parce qu'ils sont comme les parties d'une seule et même œuvre, l'exposition de la langue parlée du Bihâr, dont le Dictionnaire sera à la fois le résumé et le couronnement. A vrai dire, l'énumération ci-dessus ne donne encore qu'une idée bien imparfaite des travaux qui ont servi en quelque sorte de base à cette dernière publication. Sans parler de ceux qui sont restés en manuscrit, on ne saurait en séparer, pour la part de M. Hoernle, son admirable Grammar of the Gaudian Languages, dont il a été rendu compte ici même ', ni, pour la part de M. Grierson, sa grammaire, accompagnée d'une chrestomathie et d'un vocabulaire, du dialecte Maithilî septentrional 2, ainsi que son Essay sur la déclinaison et la conjugaison bihârî 3. Par un lien presque aussi étroit s'y rattachent

1. Revue crit. du 31 juillet 1882. Y joindre A Collection of Hindi Roots, with Remarks on their Derivation and Classification; avec un appendice: Index of Sanskrit roots and words occuring in the collection. Journ. of the As. Soc. of Bengal, XLIX (1889), p. 53.

2. An Introduction to the Maithili Language of North Bihar. Part I, Grammar. Part. II, Chrestomathy and Vocabulary. Publié comme Extra number dans Journ. of the As. Soc. of Bengal, XLIX (1880) et LI (1882). La chrestomathie contient, entre autres textes intéressants, la version authentique des chants de Vidyâpati.

3. Essays on Bihari Declension and Conjugation, avec une longue Note de M. Hoernle. Journ. As. Soc. Beng., LII (1883), p. 119.

Nouvelle série, XXIV.

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en outre un grand nombre d'autres mémoires de M. G., épars dans plusieurs recueils et consacrés soit à l'exposé de vues générales, soit à des éditions de textes en ces divers dialectes 2. Les travaux de M. Hoernle embrassent un domaine plus vaste : ils s'étendent à l'ensemble des lan. gues et des littératures prâkrites. Ils n'en doivent pas moins être rappelés ici, parce qu'ils ont contribué, chacun pour sa part, aux matériaux utilisés dans le Dictionnaire. A ceux que j'ai déjà mentionnés dans l'article cité plus haut et dont je ne reproduirai pas les titres ici, il convient d'ajouter ses éditions du Prithiraj Râsau de Cand 3 et de l'Uvâsagadasão jaina 4, et ses beaux travaux sur les anciennes inscriptions prâkrites 5. Il y a là toute une littérature, pour parler comme nos voisins et, à défaut de plus amples détails, la simple liste de ces publications permet

1. A Plea for the People's Tongue. Calcutta Review, July, 1880, p. 151. Hindi and the Bihar Dialects, Ibidem, October 1881, p. 363.

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2. Manbodh's Haribans. Text. Journ. As. Soc. Beng., LI (1882), p. 129. Le même: Translation and Index. Twenty-one Vaishnava Hymns, edited and translated. The Song of Bijai Mal, edited and translated. Ibidem, LIN (1884), special number. The battle of Kanarpî Ghát, edited and translated. Ibidem, LIV (1885). Two versions of the Song of Gopi Chand, edited and translated. Ibidem,

p. 16. P. 35.

Some Bihari Folk-Songs. Journ. Roy. As. Soc. Gr. Brit. and Ireland, xvı (1884), p. 196.

Selected Specimens of the Bihâri Language, edited and translated. Zeitschrift der Deutsch. Morgenl. Gesellsch., xxx1x (1885), p. 617.

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The Song

Vidyapati and his contemporaries. Ind. Antiq. xiv (1885), p. 182. of Alha's Marriage, a Bhojpurî epic, edited and translated. Ibidem, p. 209. - A Summary of the Alha Khand. Ibidem, p. 255. Il faut y joindre un excellent travail de Madame Grierson: An English-Gipsy Index. With an Introductory note by G. A. Grierson. Ibidem, xv (1886), p. 14, etc., xvi (1887), p. 32, etc. — Et G. A. Grierson Gipsies in England and India. Ibidem, xvi, p. 35.

:

A un domaine différent mais très voisin, le Bengalî septentrional, appartiennent : Notes on the Rangpur Dialect. Journ. As. Soc. Beng., XLVI (1887), p. 186. — Et The Song of Manik Chandra. Ibidem, XLVII (1878), p. 135.

The

3. The Prithiraj Rásau, an Old Hindî epic, commonly ascribed to Chand Bardaî, edited. Part. II, vol. I. Calcutta, 1874-1886 (4 fascic. Biblioth. Indica). Prithiraj Rásau of Chand Bardáî, translated from the original Old Hindî. Part. II, fascic. I. Calcutta, 1881 (Biblioth. Indica). La publication de la première partie du poème est réservée à M. Beames.

4. The Uvasagadasão, or the Religious Profession of an Uvásaga expounded in ten lectures, being the Seventh Anga of the Jains, edited in the original prakrit, with the sanskrit Commentary of Abhayadeva, and an english translation with notes. Fascic. I et II. Calcutta, 1885-1886. (Bibliotheca Indica.)

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5. Notes on a Rock-cut Inscription from Riwa. Ind. Antiq., 1x (1880), p 120.Readings from the Bharhut Stúpa. Ibidem, x (1881), p. 118 et 255; x1 (1882), P. 25. Readings from the Arian Pali: The Suë Vihara Inscription. Ibidem, x, p. 324. Revised Translations of two Kshatrapa Inscriptions. Ibidem, xII (1883), p. 27 et 205. — Notes on some Clay-seals found in the Panjab. Proceedings As. Soc. Beng. September 1884. A ces dernières publications, il faut joindre, comme appartenant au même domaine (le Gatha Dialect de M. Hoernle, le « sanscrit mixte » de M. Senart), sa notice sur le manuscrit de Bâkhshâlî (dont l'édition est promise) : Birch-Bark Manuscript, dans Proceedings As. Soc. Beng. August, 1 1882.

d'entrevoir sur quel large ensemble de recherches personnelles reposent les ouvrages qui font l'objet de la présente notice et qui constituent l'effort le plus considérable et le plus méthodique réalisé jusqu'à ce jour pour arriver à l'intelligence complète d'un groupe déterminé de dialectes hindous.

Le groupe dont il s'agit ici, est celui des dialectes parlés des deux côtés du Gange moyen, dans des contrées qui ne forment pas une division physique bien définie, qui n'ont jamais non plus constitué une unité politique, et dont le tracé sommaire est à peu près le suivant. En prenant pour base, au nord, la frontière du Népal dans toute son étendue, la limite occidentale est fournie par une ligne qui, partant de l'angle sud-ouest de cette frontière, passe à Lakhnau, franchit la Jumnâ à son confluent avec le Ken, remonte le cours de cette rivière et celui de son affluent supérieur le Biarni, coupe la Narmadâ près de Narsinhpur et vient aboutir à la ligne de faîte des monts Mahâdeva. La limite méridionale est formée par une ligne qui, passant par le Chilpî Ghat, rejoint, au sud de Bilaspur, le cours supérieur de la Mahânadi et le suit jusqu'au sud de Raigarh. De ce point, une ligne qui va couper le Gange à mi-chemin, entre Bhagalpur et Rajmahal, et rejoint ensuite l'extrémité sud est de la frontière népalaise, forme la limite orientale 2. Ce tracé dépasse de beaucoup, à l'ouest, au sud-ouest et au sud, les limites du Bihâr le nom de bihârî donné à ces dialectes, est donc conventionnel. M. Hoernle les avait compris d'abord sous la désignation de Eastern Hindî. Le nom nouveau a été choisi surtout afin de les distinguer plus nettement des dialectes hindî, leurs congénères de l'ouest. On sait, en effet, que M. Hoernle, d'accord avec M. G., les range avec l'Orîya et le Bengalî, parmi les dialectes aryens de l'est, les Eastern Gaudians. Si, à cette circonstance, on en ajoute une autre que les œuvres littéraires rédigées en les deux seuls dialectes bihârî qui aient une littérature, le baisvârî à l'ouest et le maithili à l'est, avaient été adjugées jusqu'ici, les unes au hindî, les autres au bengalî 3, on ne s'étonnera pas que la nouvelle nomenclature, reposant sur des vues non moins nouvelles, ait soulevé sur les lieux mêmes d'assez vifs débats, tant au point de vue de la doctrine que des conclusions pratiques que M. G. prétendait en tirer. Dans l'Inde, en effet, ce n'est pas là une simple question d'histoire et de linguistique. Elle se complique aussitôt de corollaires qui ont prise sur la vie réelle et affectent l'économie publique de nombreuses populations. Quelle sera la langue administrative et officielle ? Quelle sera la langue enseignée à l'école? Admettra-t-on à cet 1. Ou plutôt une ligne parallèle à cette frontière et tracée un peu plus au nord On parle encore bihârî dans le Tarai népalais.

2. Ce tracé comprend, dans la partie sud et sud-est, des îlots d'une étendue parfois considérable, où se parlent des langues aborigènes. La population parlant les dialectes bihârî peut être évaluée à 36 millons.

3. C'est ainsi que Tulsîdâs est compté parmi les poètes hindîs, Vidyâpati parmi les bengalais Les chants du dernier ont même été remaniés en ce sens.

honneur les divers dialectes, ou érigera-t-on l'un d'eux en une « langue bihârî » qui jusqu'ici n'existait pas, et fera-t-on l'un ou l'autre aux dépens de deux ou de trois langues littéraires bien assises et largement répandues, l'urdu, le hindî et le bengalî 1? Ce sont là des considérations dans lesquelles nous avons le droit, en Europe, de ne point entrer. Nous n'avons affaire qu'à l'œuvre philologique. Il s'agit de savoir si les dialectes étudiés ont été bien choisis, s'ils n'ont pas été délimités et groupés arbitrairement, et si l'étude en a été faite avec tout le soin désirable. Et encore, même ainsi circonscrite, notre appréciation, la mienne du moins, devra-t-elle être fort prudente. Il est tant de points sur lesquels j'ai tout à apprendre des auteurs, tant d'autres où je ne puis les contrôler que de loin!

La classification actuelle des langues de l'Inde est rattachée par les auteurs aux vues déjà plusieurs fois exposées par M. Hoernle sur l'histoire de leur développement dans le passé. En rendant compte de sa Grammaire, j'ai exprimé ici même des réserves au sujet de quelques-unes de ces vues et maintenant que celles-ci sont devenues plus arrêtées, je ne suis pas plus convaincu que je ne l'étais alors. Les données présentent jusqu'ici trop de lacunes, elles sont trop incertaines et, en partie, trop contradictoires, pour que la filiation de ces langues puisse être ramenée à des formules aussi précises. Je ne saurais voir, par exemple, que des conjectures dans la façon dont M. Hoernle localise l'apabhramça, la mâhârâshtrî, l'ardhamâgadhî. Heureusement, bien que mise en rapport avec ces théories rétrospectives, la classification n'est nullement basée sur elles. Elle repose au contraire sur l'observation patiente et méthodique des faits actuels, comme en témoignent suffisamment la grammaire de M. Hoernle pour l'ensemble de ces langues, et les grammaires spéciales de M. G. pour les divers dialectes bîhâris. On peut donc s'en remettre à eux quand ils déclarent que ces derniers constituent un groupe linguistique bien défini. Tout au plus pourrait-on marchander pour les idiomes frontières, un peu pour ceux de l'est, davantage pour ceux de l'ouest, et se demander, par exemple, si ces derniers, particulièrement ceux du sud-ouest, ne seraient pas aussi bien à leur place parmi les langues hindis proprement dites. A la difficulté venant du fond des choses, s'ajoute ici une circonstance particulièré. M. G. n'a pas traité spécialement de ces dialectes de la frontière occidentale et, en ce qui les concerne, les auteurs paraissent avoir eu à leur disposition moins de matériaux tirés de la langue parlée. Ils ont dû travailler surtout sur des documents littéraires farcis de tatsamas et de termes hindîs et, pour les dialectes du sud-ouest, le bandelkandi, ceuxci mêmes paraissent avoir été rares. Il résulte de là, pour le vocabulaire

1. Voir à ce sujet : Syamachurn Gangooly; Hindi, Hindustani and the Behar Dialects, dans le Calcutta Review, July, 1882, p. 24 (en réponse aux deux articles de M. Grierson cités plus haut et publiés dans le même recueil), et la réplique de M. Grierson: In Self-defense, Ibidem, October 1882, p. 256.

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