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The Academy, no 797, 13 août 1887 LUPTON, a life of John Colet. Bell. (R. Bayne). — For a song's sake and other stories, by Philip Bourg Marston, with a memoir by W. SHARP. Walter Scott. (Gray). — Two voyages to Brobdingnag : SETON-KARR, Shores and alps of Alaska. Sampson Low; Stuart CUMBERLAND, The Queen's highway from Ocean to Ocean. Sampson Low. (Robert Brown).- John ŠKELTON, Maitland of Lethington and the Scotland of Mary Stuart, vol. I. Blackwood. (W. Wallace: est une contribution à l'histoire de Marie Stuart comme Quentin Durward est une contribution à l'histoire de Louis XI). - A history of non-christian religions: CHANTEPIE DE LA SAUSSAYE, Religionsgeschichte, erster Band. Freiburg, Mohr. (Bonn: premier volume d'un fort bon ouvrage qu'il faut s'empresser de traduire et qui sera indispensable). Some verse translations. The history of the invention of printing, XV. Summary. (Hessels.) Correspondence: The myth of Perseus and Andromeda. (Isaac Taylor.) - « Collation of four important manuscripts » (abbé Martin et T. K. Abbott). Philological books (LANSING, An Arabic manual; Aug MÜLLER, Arabische Grammatik; Acta Sancti Mar Abdu'l Masich aramaice et latine ed. CORLUY; J. SCHREIBER, Manuel de la langue tigraï; G. COLIZZA, Lingua 'Afar nel Nord-Est dell' Africa; REINISCH, die Bilin-Sprache; BARTHOLOMAE, Arische Forschungen, II.- Printed cuneiform writing. (Bezold.) The Hiites and Pythagoreanism. (Thomas Tyler.) — DEHAISNES, Histoire de art dans la Flandre, l'Artois et le Hainaut avant le xv° siècle. (Weale œuvre méritoire.) Egypt Exploration Fund: Exhibition of minor antiquities at Oxford Mansion (Am. B. Edwards). Roman (?) pavement recently found in London (Watkin). — A mis-read Roman inscription from Hungary (Haverfield).

The Athenaeum, no 3120, 13 août 1887: THORNTON, The Brunswick accession. Rigdway. (Composé surtout avec les papiers inédits de Hanovre; beaucoup de soin et un sain jugement historique.)-CHALMERS, Pioneering in New Guinea. Maxwell LYTE, A history of the University of Oxford from the earliest times to the year 1530; BRODRICK, A history of the University of Oxford; J. THOMPSON, The Owens College, its foundation and growth. The present position of European politics or Europe in 1887, by the author of Greater Britain ». Chapman et Hall.-W. SKEAT, Principles of English etymology, I, the native element. Oxford, Clarendon Press. (Des fautes de détail, mais l'ouvrage renferme à la fois les résultats découverts par d'autres et ceux que ses recherches originales ont fait trouver à l'auteur. - WILKINS, Modern Hinduism. Fisher Unwin. (Utile, quoiqu'un peu plus de soin eût été désirable.) Antiquarian literature. The Trent affair. (Tuckerman.) -The Newberry library, Chicago. The ancient cities of the New World. The Technical Instruction Bill. MACGIBBON and Ross, The castellated and domestic architecture of Scotland from the twelfth to the eighteenth century. 2 vols Edinburgh, Douglas. Antike Denkmäler hrsg. vom kaiserlich deutschen archäologischen Institut. Band I, Heft 1, Berlin, Reimer. O. GRANBERG, Catalogue raisonné de tableaux anciens inconnus jusqu'ici dans les collections privées de la Suède, tome I. Stockholm, Samson et Wallin. PALUSTRE et BARBIER DE MONTAULT, Mélanges d'art et d'archéologie, orfèvrerie et émaillerie limousines. Picard. Illustrated books (parmi lesquels MASPERO, Archéologie égyptienne). -The Royal Archaeological Institute at Salisbury.

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Literarisches Centralblatt, no 33, 13 août 1887 K. MÜLLER, Die Waldenser und ihre einzelnen Gruppen bis zum Anfange des XIV Jahr

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Sommaire : 215. STREIT, La seconde guerre punique.

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216. Bouvy, Poètes et mélodes. 217. JOUBERT, Les misères de l'Anjou aux xve et xvIe siècles. - 218. P. PASSY, Les sons du français; VIETOR, Etudes phonétiques; la revue américaine Spelling. – Académie des Inscriptions.

215.-W. STREIT. Zur Geschichte des zweiten punischen Krieges in Italien nach der Schlacht von Cannae (Berliner Studien, tome VI, 2o fascicule). Berlin, 1887, in-8, 57 pages, chez Calvary.

Cet opuscule est un essai de critique historique telle qu'on la comprend de nos jours, surtout en Allemagne, un de ces travaux méritoires de patiente érudition où l'on essaie de discerner la vérité, à travers les récits des historiens anciens qu'on ne veut pas croire sur parole, en les opposant les uns aux autres et surtout en pesant la valeur des sources où ils ont puisé. L'auteur fait remarquer que, pour la deuxième guerre punique, nous ne possédons que la tradition romaine, et nous met judicieusement en garde contre elle, la personnalité d'Hannibal ayant eu le don d'effrayer à la fois les Romains et de surexciter leur patriotisme; ce qui, avec d'autres considérations, a fortement influé sur les relations qui nous ont été gardées de la lutte de Rome contre Carthage, en Italie. Puis il aborde l'étude de Tite-Live par le détail, examinant successivement et avec grand soin chaque évènement particulier de la guerre, les trois batailles de Nola, le siège de Casilinum, la prise d'Arpi par les Romains, etc. La conclusion est que le récit de Tite-Live est peu digne de foi et que, si la fausseté de ses assertions ne peut être matériellement démontrée pour chaque point spécial, il n'en reste pas moins de graves soupçons contre la véracité de l'historien ou plutôt des annales qu'il a consultées. Le temps est venu, ajoute l'auteur en terminant, de balayer tout cet amas de faussetés et de méprises et de rendre aux faits leur physionomie véritable. » Noble ambition! Le difficile est de suivre ce programme et le danger, de substituer un roman moderne au roman antique qu'on repousse. M. Streit, malgré la sévérité de sa méthode, est-il certain de l'avoir toujours évité ?

R. C.

Nouvelle série, XXIV.

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216.

Le P. Edmond Bouvy. Poètes et mélodes, étude sur les origines du rythme tonique dans l'hymnographie de l'église grecque. Thèse pour le doctorat. Nîmes, 1886. In-8, xv-384 p.

Les hymnes de l'église grecque, composées du vie au xve siècle par des poètes restés pour la plupart inconnus, sont construites d'après un système de versification qui, sauf la substitution de l'accent à la quantité, offre la plus grande analogie avec celui de l'ancienne poésie éolienne et de certaines odes de Pindare. Une strophe initiale, divisée en membres de longueur inégale, est suivie de plusieurs autres strophes ou tropaires qui reproduisent identiquement la division, le nombre de syllabes et la disposition des accents de la strophe type. A l'intérieur de chaque strophe, entre les différentes incises, règnent l'acrostiche, l'assonance initiale ou finale, la rime plate ou croisée, etc. Afin de ne pas surcharger la mémoire des chanteurs d'une trop grande diversité de rythmes et de mélodies, la strophe de telle hymne célèbre, avec la mélodie correspondante, servait de type (eippés, hirmus) à beaucoup d'autres hymnes composées par des mélodes postérieurs. Les manuscrits indiquent toujours, en tête de chaque hymne, sur quel hirmus elle doit être chantée absolument comme dans nos recueils de chansons ou dans nos vaudevilles nous lisons en tête d'un couplet sur l'air de Malbrouck.»

Ces règles de l'hymnographie byzantine, longtemps méconnues, ont été élucidées dans ces derniers temps par plusieurs savants, notamment le cardinal Pitra, MM. Christ et Stevenson. Pour le chapitre qui s'y rapporte, le dernier de son livre, M. Bouvy n'a guère eu qu'à reproduire et à compléter sur certains points les explications de ses devanciers; mais il s'est, en outre, proposé un objet propre, qui fait l'originalité de sa thèse. D'où vient, comment s'est constitué ce système de versification particulier, qui apparaît tout à coup, armé de toutes pièces, à la fin du vr° siècle, et se substitue, dans l'usage ecclésiastique, aux rythmes savants des Synésius et des Grégoire de Nazianze? Telle est la question que s'est posée M. B.; il la résout en ramenant l'origine du « rythme tonique » à une double cause d'une part l'insuffisance démontrée de la versification classique quantitative devenue purement érudite et artificielle, inaccessible au commun des fidèles, impropre à rendre les sentiments nouveaux de l'Eglise; d'autre part, le triomphe graduel du principe de l'accent sur le principe de la quantité dans la prononciation du grec, dans la prose soutenue, dans la poésie destinée à la lecture et finalement dans la poésie chantée. On connaissait depuis longtemps certains épisodes de cette évolution, commune d'ailleurs au grec et au latin les hexamètres de Commodien, les scazons de Babrius, les trimètres byzantins de Prodrome, avec leur pénultième invariablement accentuée. M. B., sans négliger les faits connus, en a ajouté de nouveaux qui permettent de mieux suivre les progrès du principe tonique, d'abord allié intermittent et modeste du principe

quantitatif, ensuite associé constant, enfin rival et conquérant sur toute la ligne. On remarquera en particulier l'excellente analyse de certaines homélies byzantines en prose, qui, pendant des pages entières, offrent des suites ininterrompues de membres de phrases se terminant invariablement par deux groupes proparoxytons, deux « dactyles toniques. » Il y a là une recherche d'harmonie, baptisée par M. B. du nom inexact de Syntonie', qui est évidemment la source immédiate de la versification accentuée, telle qu'elle nous apparaît dans des couplets isolés d'abord (tropaires, idiomèles), puis dans les grandes compositions hymnographiques elles-mêmes.

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On le voit, le sujet choisi par M. B. est intéressant sinon « hardi et difficile » comme le pensait M. Egger (p. 304); la thèse est en outre claire et bien écrite, malgré quelque abus des élégances de collège et des floscules de séminaire, mais j'ai des réserves sérieuses à faire sur le plan suivi par l'auteur et sur quelques-unes de ses théories métriques. Sur le premier point, la modestie de M. B. me désarme un peu. Il confesse si ingénuement (p. 349) le « défaut de proportion » de ses chapitres, les « développements superflus donnés à des questions incidentes », que je n'ai pas le courage d'insister : il est trop clair que le livre est de moitié trop long, que les cent premières pages et plus de cent autres, réparties un peu partout, auraient pu disparaître non seulement sans inconvénient, mais au grand profit de l'ouvrage. C'est surtout en matière d'érudition qu'il est vrai de dire avec le proverbe : péya B:6iov μέγα κακόν.

Passons aux questions de métrique. M. B., qui n'est pas philologue de profession, a fait un loyal effort pour se mettre au courant des grands faits de la métrique classique, qui formaient le préliminaire indispensable de son sujet. Il a lu et souvent transcrit le Pindare de M. Croiset, la Métrique de M. Christ. Ce sont deux bons livres, assurément. Suffisent-ils à donner une connaissance complète et surtout un sentiment exact de la versification grecque? Il est permis d'en douter. Si M. B. avait un peu plus étendu ses recherches, il ne se serait pas exposé à trébucher toutes les fois que ses deux auteurs favoris, ou, pour mieux dire, ses deux guides exclusifs venaient à lui manquer; bien

1. Je ne puis admettre en effet la traduction que donne M. B. (p. 193) de la phrase d'Himérius ἀνεῖναι τὴν ἁρμονίαν τὴν σύντονον, « conformer le style à Pharmonie des rimes d'accents ». Ανεῖναι (ανειμένη) et σύντονος sont les termes musicaux techniques, relatifs à la manière d'accorder le tétracorde, et qui sont employés ici par métaphore. Pour exprimer l'idée que M. B. a en vue, c'est ópórovos, et non cúvtovo;, qu'aurait écrit le sophiste, et c'est ainsi d'ailleurs que s'exprime Théodore d'Alexandrie, cité P. 270.

2. Signalons notamment le mauvais pathos des p. 70 et suiv.; la p. 18 où le néologisme « s'extériorer » détonne au milieu d'une tirade en style soutenu; enfin quelques incorrections grammaticales (thymélé du masculin, p. 83; scolie dans le sens de chanson τὸ σκόλιον du féminin, p. 115 et passim).

plus, il ne se serait pas exposé à commettre des contre-sens en les lisant, à travestir ou à méconnaître leur pensée.

Justifions ces reproches par quelques exemples. Je ne ferai pas un crime à M. B. d'avoir parlé des « alexandrins d'Apollinaire (p. 47) - bien que cela fasse penser à certain candidat au baccalauréat qui définissait l'alexandrin « un vers employé par les poètes d'Alexandrie » — ni d'avoir noté, comme un symptôme de la décadence des rythmes lyriques, que « les hymnes de Callimaque et de Cléanthe sont déjà en hexamètres » (p. 25) (et ceux d'Homère?): ce sont là évidemment de simples lapsus, et qui touchent d'ailleurs plutôt à l'histoire littéraire qu'à la théorie métrique '. Mais voici déjà des fautes plus graves. M. B. n'a pas sur la nature de la quantité antique des idées bien précises. Il écrit (p. 78) que « les voyelles brèves de nature deviennent longues de position lorsqu'elles sont suivies de deux consonnes. » — Ce n'est pas la voyelle qui devient longue, c'est la syllabe. Le caractère des rythmes n'est pas mieux défini : « L'anapeste était de tous les anciens mètres le plus rapide et le plus vivant» (p. 117). Cette définition conviendrait parfaitement à l'iambe ou au trochée, mais non à l'anapeste, rythme à quatre temps, dont Aristophane oppose sans cesse la gravité à l'allure légère, sautillante des rythmes iambico-trochaïques. D'autres fois, ce sont des vers que M. B. ne sait pas scander. Il trouve (p. 118) douze syllabes dans le vers

Θέτι κυανέα, Θέτι πηλεία

où je n'en vois que onze. Il reconnaît une anaclase 2 dans des vers ioni. ques de Synésius (p. 177)

Λαγόνων ἐξ ἀγάμων Χριστὸς ἐτέχθη,

διὸ τὴν παρθενίην ἤρας, θέλη

qui précisément ne présentent pas cette particularité. Il attribue (p. 89) une importance démesurée à la théorie de l'isosyllabie - c'est-à-dire de la correspondance des strophes syllabe par syllabe- dont il fait, bien à tort, honneur à M. Weil, et pour la rétablir dans un passage des Choéphores (v. 947-955) où elle est violée, il n'hésite pas à faire du mot átov un iambe « par synérèse! » En revanche, il répète, d'après

1. On en pourrait relever bien d'autres. P. 29, à propos des métaphores accumulées dans l'Hymne des enfants, « l'art grec se refuse à toute brusque succession de symboles et d'images. » Quoi! Pindare et Eschyle n'ont jamais commis de cascades d'images? - P. 86. L'invention de l'épopée est donnée comme postérieure à celle du lyrisme : c'est le contraire qui est vrai, du moins en Grèce. — P. 222. « Déjà dans le vocabulaire du lyrisme classique le mot rpóños avait le sens de rythme et de mélodie. » Ni l'un ni l'autre; il signifie ton ou style.

2. M. B. paraît d'ailleurs (p. 123) ignorer la signification de ce terme qui indique simplement l'insertion d'une mesure à 6/8 dans un morceau écrit à 3/4 — mélange qui se retrouve dans la musique moderne.

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