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The Academy, no 808, 29 oct. 1887: Andrew LANG, Myth, ritual and. religion, 2 vols. (Tylor). -JEAFFRESON, Lady Hamilton a. lord Nelson (Hooper intéressant et soigné.) Mohamed Benani, a story of today. SALMON, grosticism a. agnosticism a. other sermons. Some books on education. The word mort in Shakspeare. (Skeat.) Isis. Thames, Oxford. (Moberly.) — « Cave in »> (Wedgwood.) - — The etymology of < embelif. » (Paget Toynbee.) - Fick's reconstruction of Hesiod: Hesiods gedichte, by Aug. FICK. (Sayce arrive en somme à la même conclusion que Paley.) Sidgwick's edition of the Eumenides. (Paley.) JACKSON, Dalmatia, the Quarnero and Istria, with Cettigne in Montenegro and the Island of Grado, 3 vols. (Browne.) Gomme's « Romano-British remains ». (Gomme et Watkin.) — Jacob and Joseph in the inscription of Thothmes III. (De Horrack.)

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-No 809, 5 nov. 1887 A. Church Dictionary, by W. Farquhar Hook, fourteenth edition, adapted to the requirements of the present day, p. p. HooK et STEPHENS; CUTTS, A dictionary of the church of England; BENHAM, A dictionary of religion, an Encyclop. of christian a. other religions doctrines, denomin., etc. MAURICE, The revolutionary movement of 1848-1849. (Bien informé.) O. S. BURKE, The South isles of Aran, county Galway. SARGANT, Inductive political economy, vol. J. Ancient ethnology. (Petrie.) A Hittite symbol (Sayce.) -Early Hebrew mss. of the Old Testament. (Schiller-Szinessy.) Ingulfs redivivus. (Round.)- H. W. WALLIS, The cosmology of the Rig-Veda. (Munster très bon; sujet traité avec beaucoup de clarté et de précision.) JORET, Flore populaire de la Normandie (de grande_valeur.)- STORRIE, The flora of Cardiff. - Sidgwick's edition of the Eumenides. (Sidgwick.) - FRITH, my autobiography and remi. niscences, 2 vols. Gommei's Romano-British remains. (Gomme et Haverfield.)

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The Athenaeum, no 3131, 29 oct. 1887 CABOT, A memoir of Ralph Waldo Emerson 2 vols. DIXON, A century of Village Nonconformity. A collection of letters of Thackeray. The autobiogr. of Roger North. p. p. JESSOPP. Y Llyvyr Coch o Hergest. y Gyvrol I. The Text of the Mabinogion, and other Welsh tales from the Red Book of Hergest, p. p. John RHYS a. J. G. EVANS. The war of the succession in Spain (Parnell les exploits de Petersborough seraient une fiction). << Dame Wiggins of Lee » (Hall). (Hall). The life of Mr. James Quin, Comedian, with the history of the stage, to which is added a supplement arranged from authentic sources.

- N° 3132; 5 nov. 1887 E. RENAN, Histoire du peuple d'Israel, vol. I. (brillant et attachant.) - MAURICE, The revolutionary movement of 1848-49. (Fait avec beaucoup de soin.) - NORMAN, The corsairs of France (souvent inexact). - CHURWARD, My consulate in Samoa. Works on Irish history (PRENDERGAST, Ireland from the Restoration to the Revolution 1660-1690; Parliamentary memoirs of Fermanagh and Tyrone 1613-1885, by the Earl of BELMORE. Notes a. queries for a bibliography of the works of W. M. Thackeray. The attack on the Tuileries (lettre de M. Huber à lord Auckland sur la journée du 20 juin). Book of Hours, Archbishop Scrope. (Wylie.) - Domesday Book (Round). Dame Wiggins. of Lee (Dean). - Indian musical instruments and sanscrit songs.

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Literarisches Centralblatt, n° 44; 29 oct. 1887 CHANTEPIE DE LA SAUSSAYE, Lehrbuch der Religionsgeschichte, I. (Intéressant et instructif.) Ed. BOEHMER, des Apostels Paulus Brief an die Römer ausgelegt. —

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

N° 47

21 novembre

1887

Sommaire : 247. Le Roman d'Alexandre, p. p. Israël Lévi. 248. Edipe roi,

P. p. HOLUB. 249. BUSCH, Le cardinal Wolsey, 250. Em. BOURGEOIS, Neu

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chatel et la politique prussienne en Franche-Comté.

251. DE LA GORCE, Histoire de la seconde république française. 252. EGLI, Histoire de la toponomastique. 253. Rituel romain du pape Paul V. Variétés : Lettre de Villoison à Wyttenbach. Chronique. Académie des Inscriptions.

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247. Le Roman d'Alexandre, texte hébreu anonyme publié pour la première fois avec une introduction et des notes critiques par Israël Lévi, rabbin adjoint au Grand rabbin de Paris; Paris, librairie Durlacher, 1887, in-8, xvi82 P.

M. Israël Lévi s'occupe depuis plusieurs années de la légende d'Alexandre le Grand dans la littérature juive. Dans un savant mémoire paru dans la Revue des études juives, octobre-décembre 1881, p. 238275, il a étudié les monuments de cette littérature dont les deux plus importants sont deux versions hébraïques du roman d'Alexandre. M. L. se proposait d'éditer ces versions; le livre qui vient de paraître réalise en partie ce dessein; il contient la version du ms. 671 de la Bibliothèque nationale sans titre ni nom d'auteur. L'introduction, en tête du livre, nous fait connaître le résultat des nouvelles recherches de M. L. sur les sources des versions hébraïques et les degrés de parenté qu'elles ont entre elles. Elle rectifie quelques-unes des assertions du mémoire mentionné plus haut et confirme les autres en les appuyant de nouvelles preuves. Voici en résumé le contenu de cette introduction. Le ms. anonyme de Paris diffère du ms. du Jews' College de Londres qui contient la version de Samuel ibn Tibbon; il s'écarte également de la version que renferme le Josiphon. Il a été traduit d'une version arabe qui ne s'est pas retrouvée. La version arabe n'avait pas été tirée directement du pseudo-Callisthènes, mais elle avait eu pour original la version latine du presbyter Léon connue sous le nom de : Historia de præliis Alexandri magni. Comparé avec le ms. de Londres, le ms. de Paris présente cette particularité que les deux premiers livres du roman donnent un texte différent, tandis que le troisième livre est le même dans les deux ms. Comment expliquer ce phénomène? Les deux ms. contiennent-ils deux recensions d'une même version hébraïque ou représentent-ils deux traductions différentes de la version arabe? Si l'on tient pour véridique la clausule du ms. de Londres qui attribue à

1

1. V. Catalogue of the hebrew ms. in the Jews' College, by Neubauer, Oxford, printed for private circulation, 1886, no 145.

Nouvelle série, XXIV.

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Samuel ibn Tibbon la version de ce ms., on pourrait supposer, dit M. L., que Samuel, ignorant d'abord l'existence d'une première version hébraïque, aurait traduit de l'arabe les deux premiers livres; puis que, arrivé au troisième livre, il aurait eu connaissance de cette version dans un ms. analogue au ms. de Paris et qu'il en aurait copié le troisième livre. Cette hypothèse a quelque chose d'extraordinaire. Il n'est pas rare de rencontrer dans les bibliothèques des ms. composés de morceaux étrangers les uns aux autres, soit que des cahiers de provenance différente aient été reliés ensemble, soit que les lacunes d'un ms. incomplet aient été comblées au moyen de copies postérieures. L'auteur du ms. de Londres aurait pu avoir sous les yeux un ms. de cette espèce. En aucun cas le ms. de Londres ne peut être la source du troisième livre du ms. de Paris, car celui-ci renferme des passages qui se retrouvent dans l'Historia de præliis mais qui manquent dans le ms. de Londres. Quoiqu'il en soit, ces deux ms. révèlent l'existence de deux traductions hébraïques faites sur la version arabe de l'Historia de præliis.

Quant au Roman d'Alexandre dans le Josiphon dont l'auteur vivait vraisemblablement au x siècle, la première partie seule est semblable à la version de Samuel; les autres parties sont formées d'extraits du pseudo-Callisthènes, de la version de Valerius, de l'Epitome de Valerius, de l'Historia de præliis et de la lettre d'Alexandre à Aristote. Samuel ibn Tibbon ayant vécu deux siècles après l'auteur du Josiphon, on pourrait supposer que cette première partie aurait été empruntée par Samuel au Josiphon, mais M. L. pense qu'elle a été interpolée dans le Josiphon après coup, car elle interrompt brusquement le récit de la naissance d'Alexandre qui reprend ensuite. Cependant le ms. de Londres renferme, de son côté, des passages qui paraissent empruntés au Josiphon; ces passages auraient-ils été intercalés dans la version de Samuel par un copiste postérieur?

La clausule du ms. de Londres qui indique Samuel ibn Tibbon comme l'auteur de la version de ce ms., ajoute qu'il circulait une autre version plus mauvaise que Harizi aurait faite d'un texte autre que l'arabe. Un mot omis dans cette clausule nous empêche malheureusement de savoir dans quelle langue était écrit ce texte; néanmoins, il ne nous est pas permis de supposer que l'auteur de cette notice fasse allusion au Mousaré hafilosophim, car Harizi dit expressément qu'il a traduit de l'arabe cet ouvrage. Mais Harizi a-t-il jamais traduit d'autres livres que des livres arabes? Quelle foi doit-on ajouter à cette notice? Si Harizi a fait réellement une traduction hébraïque du Roman d'Alexandre, il ne serait pas impossible que cette version eût fourni le troisième livre du ms. de Londres.

Un point important et parfaitement établi par M. L. est que la version arabe a été faite en Sicile et a passé de là en Espagne et dans le midi de la France vers le milieu du xII° siècle. D'un autre côté, M. Paul

Meyer estime que l'Historia de præliis, qui a vu le jour en Italie, n'a été répandue en France qu'au xш siècle. On s'explique ainsi que les premières versions hébraïques parues en Espagne ou dans le midi de la France aient été faites sur l'arabe. C'est au xive siècle qu'Immanuel ben Jacob Bonfils de Tarascon traduit directement du latin en hébreu l'Historia de præliis. Sa version est conservée dans deux ms., l'un à Paris, l'autre à Turin, qui présentent des lacunes, mais qui se complètent l'un par l'autre. M. L. a l'intention de publier aussi cette version.

Il nous a paru utile de faire connaître, par une analyse, cette introduction aux lecteurs de la Revue critique; d'abord, parce qu'elle fait ressortir, mieux que nous ne saurions le faire, l'intérêt des versions hébraïques pour la constitution du texte de l'Historia de præliis et l'histoire de sa diffusion en Europe; et en second lieu, parce qu'elle est écrite en hébreu et n'est accessible qu'aux personnes qui lisent cette langue. Nous souhaitons que M. L. nous donne prochainement une traduction française de cette publication si intéressante. Il trouvera là l'occasion de reprendre quelques questions qui ne paraissent pas avoir encore reçu une solution définitive.

Les versions hébraïques du Roman d'Alexandre sont de basse date et ne se rattachent à l'original grec qu'à un degré très éloigné. La version syriaque et la version arménienne, au contraire, procèdent directement du grec et remontent très haut; elles ont une grande valeur pour la constitution du texte du pseudo-Callisthènes. Nous avons appris avec plaisir que M. Budge avait commencé l'impression de la version. syriaque.

La version qui vient de paraître ne nous étant parvenue que dans un ms. unique, l'éditeur a reproduit fidèlement ce ms. avec ses incorrections, mais il a comparé avec beaucoup de conscience le ms. de Londres, le Josiphon et l'Historia de præliis. Il a consigné les résultats de cet examen dans une longue liste de notes qui suivent le texte édité ligne par ligne, et indiquent les leçons et les variantes des autres versions. Cette édition est le fruit d'un travail de plusieurs années; elle témoigne chez son auteur d'un esprit de saine critique; du reste, l'éloge du savant gérant de la Revue des études juives n'est plus à faire. Nous renvoyons au dernier numéro de la Revue des études juives, au compte-rendu du livre de M. L. par M. Loeb, pour quelques corrections et observations qui y ont été insérées, à la demande de M. Israël Lévy.

RUBENS DUVAL.

1. Alexandre le Grand dans la littérature française du moyen âge, t. II, p. 39.

248.

Oidipus Tyrannos, erklært von J. HOLUB. Paderborn et Münster, 1887, XII-92 p. in-8.

La brochure que nous avons sous les yeux forme le premier fascicule d'une édition complète de Sophocle, que M. Holub se propose de publier, parce que, dit-il, « dans les derniers temps on a admis beaucoup de conjectures dans le texte de Sophocle sans raisons suffisantes, et d'autre part, on essaie de défendre, en de nombreux passages, des leçons insoutenables, uniquement parce qu'elles sont traditionnelles ». Autrement dit, sans se laisser décourager par le nombre et la valeur des travaux qu'a suscités l'étude du texte de Sophocle. M. H. s'annonce à son tour comme un éditeur nouveau, qui cherche sa voie propre, et ne 'veut devoir que le moins possible à autrui.

M. H. reconnaît, avec tous les critiques, l'autorité du Laurentianus, mais, de plus, il croit pouvoir poser en principe: 1o que la partie de ce manuscrit qui renferme les pièces de Sophocle a été écrite sous dictée d'après un archétype ne renfermant que peu de fautes; 2o que la personne qui dictait était un Grec, ou une personne dont la prononciation était affectée d'itacisme et de plusieurs autres défauts, comme de prononcer y comme le j allemand devant ε out, comme b, etc. C'est sur cette double observation que M. H. fonde toute sa critique, et c'est ce qu'il y a de plus nouveau, nous ne disons pas 'de meilleur, dans sa nouvelle édition.

Il ne nous semble pas, en effet, que cette méthode l'ait conduit à de bien merveilleux résultats, pour ne citer que les trois passages corrigés, mis en vedette dans la préface. En vertu de ce principe que certaines fautes proviennent de ce que le copiste a mal entendu des mots mal prononcés, l'éditeur, au vers 724 et suivant, au lieu de': ☎v yàp av eò5 | χρείαν ἐρευνᾶ, propose de lire : ὃν γὰρ ἄν θεὸς | χρῇ ἄν γ' ἐρευνᾶν, ce que rendent également impossible le hiatus et la tmèse, car, pour M. H., avy' épeuvav équivaut à avɛpeuvav ye. Au vers 1134, la correction ἀνερευνᾶν γε. κάτοιδε, νείμας, au lieu de la vulgate κάτοιδεν, ήμος, ne rétablit pas la régularité de la construction, à laquelle on cherche à porter remède. Enfin, aux vers 1307-1311, M. H. propose de lire

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μούνη ἐξ ἄλλου, en interprétant ή ᾠδὴ μούνη par ἡ μονωδία. Cette conjecture fantaisiste n'a aucune valeur.

Quant aux notes explicatives, cette partie du travail de M. Holub n'offre rien de bien original. Ces notes dégénèrent trop souvent en un simple vocabulaire. En résumé, sous le double rapport de la critique et de l'interprétation, la connaissance du texte de Sophocle ne paraît pas avoir fait le moindre progrès par suite de la publication que nous venons d'examiner.

Émile BAUDAT.

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