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Clément V les sacrifia pour plaire à Philippe.) St Gallische Gemeindearchive, p. p. WARTMANN. (Meyer von Knonau.) CLARETTA, Le relazioni politiche e dinastiche dei principi di Savoia coi Margravi di Baden dal Secolo XV al XVIII. (Heyck.)- Andrees allgem. Handatlas. Alwin SCHULTZ, Einführ. in das Studium der neueren Kunstgeschichte. (Thode: net et précis.) O. GIERKE, der Humor im deutschen Recht, 2 Aufl. Von NATZMER, Unter den Hohenzollern, Denkwürdigkeiten. I, 1820-1832.

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- N° 48, 26 nov. 1887: Th. HARNACK, Luthers Theologie mit besond. Bezieh. auf seine Versöhnungs- und Erlösungslehre, II. KÖSTLIN, Geschichte der Ethik, I, des classischen Altertums. (Jodl très recommandable.) LENGNICK, der Bildungswert des Lateinischen nach dem auf unseren Gymnasien herrschenden Betriebe. (V. Sallwürk.) - Facsimilés de ms. grecs des xvo et xvre siècles reprod. en photolithogr. d'après les originaux de la Bibl. nat. et publiés par H. OMONT. (Diels utile et aura grand succès.) — Plauti Rudens p. p. SCHOELL, (Langen.) - Die Gedichte Reinmars von Zweter, hrsg. v. G. RETHE. (Seemüller connaissance intime du détail jointe à l'exposé de vues générales livre très remarquable.) - MICHAELIS, Neues Wörterbuch der portugies. u. deutschen Sprache, I. (Storck.) — SCHELLHASS, das Königslager vor Aachen und vor Frankfurt in seiner rechtsgeschichtl. Bedeutung. (Below: assez bon, mais souvent contestable.) Hansisches Urkundenbuch, p. p. HÖHLBAUM, III, 2, mit Glossar von P. FEIT. (Hasse.) - QUÉPAT, Dictionnaire biographique de l'ancien départ. de la Moselle. (L. Müller: vaste travail dont l'auteur a recueilli les matériaux depuis des années avec un soin et une diligence extrêmes; cp. Revue critique, 1887, no 33, art. 169.) WEINHOLD, die Verbreitung und die Herkunft der Deutschen in Schlesien. Herman GRIMM, das Leben Raphaels, I, 2° edit.ASCHROTT, Strafensystem u. Gefängnisswesen in England.-W.WIEGAND, die Alamannenschlacht vor Strassburg 357. (Hollaender excellent modèle pour les recherches locales historiques du même genre.) - Neue Erwerbungen der Königl. Museen in Berlin. (P. Seidel.)

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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR, RUE BONAPARTE, 28.

RÉPERTOIRE DES SOURCES IMPRIMÉES

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N° 51

Vingt-unième année 19 décembre 1887

REVUE CRITIQUE

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

RECUEIL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION

DE MM. J. DARMESTETER, L. HAVET, G. MONOD, G. PARIS

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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE

DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, MTC
28, RUE BONAPARTE, 28

Adresser les communications concernant la rédaction à M. A. CHUQUET Au bureau de la Revue: rue Bonaparte 28).

MM. les éditeurs de l'étranger sont priés d'envoyer directement, ci non par commissionnaire, les livres dont ils désirent un compte-rendu.

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Deutsche Litteraturzeitung, no 49, 3 déc. 1887: HOWARD, Beiträge zum Ausgleich zwischen alttestamentl. Geschichtserzählung, Zeitrechnung u. Prophetie einerseits u. assyr. u. babylon. Keilinschriften andererseits. (Nowack: confus et produira confusion). Busch, Chronicon Windeshemense u. Liber de reform. monasteriorum, p. p. GRUBE. GÖLLER Zur Aesthetik der Architektur. - O. SCHRADER, Linguist. hist. Forschungen zur Handelsgesch. u. Warenkunde; et Ueber den Gedanken einer Culturgesch. der Indogerm. auf sprachwissensch. Grundlage. (Zimmer manque de connaissances historiques et linguistiques). Platonis dialogi secundum Thrasylli tetralogias dispositi, p. p. WOHLRAB, Vol. I. (Bruns méthode qu'on ne peut approuver). Platonis Euthyphro, p. p. SCHANZ; Sammlung ausgew. Dialoge Platos mit deutschem Commentar, p. p. SCHANZ P. MEYER, De Ciceronis in epistolis ad Atticum sermone (Stangl : soigné).- KAWERAU, Aus Magdeburgs Vergangenheit (E. Schmidt: bon). Paul MEYER, Alexandre le Grand dans la littérature française du moyen-âge, 2 vols. (E. Schröder se déclare désappointé). EICHNER, Beiträge zur Geschichte des Venetianer Friedenscongresses 1177 (Wolfram). Basler Chroniken, III, p. p. H. VISCHER (Wiegand). E. BEKKER, Beiträge zur englischen Geschichte im Zeitalter Elisabeths. (Liebermann six études relatives à la première moitié de l'année 1560). — LEHFELDT, Die Bau=u. Kunstdenkmäler der Rheinprovinz, I. Koblenz (Kraus).

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Berliner Philologische Wochenschrift, no 45, 5 novembre 1887: H. KRUSE, Ueber Interpolationen in Xenophons Hellenika (W. Vollbrecht: intéressant). XENOPHON, Economique, publié avec des notes par L. HUMBERT (Vollbrecht: sans importance).-K. JOEL, Zur Erkenntniss der geistigen Entwicklung Platos (K. Troost: mérite d'être lu). — CH. BIGG, The Christian platonists of Alexandria (G. R.). — CICEROS Rede gegen Verres, 4tes Buch, herausgeg. von F. RICHTER und A. EBERHARD (F. Müller: 3e édition). M. TULLI CICERONIS pro E. Ligario oratio con note italiane di C. FUMAGALLI (C. Müller: satisfaisant). — F. RAMORINO, Notizia di alcuni manoscritti italiani del Cato Maior e del Laelius (H. Deiter). — L. M. HARTMANN, De exilio apud Romanos (H. Schiller: bon). A. von Kampen, Gallia (R. Schneider: bonne carte murale). — O. KELLER, Der Saturnische Vers.-F. RAMORINO, Del verso Saturnio (K. Klotz). — C. MEISSNER, Kurzgefasste lateinische Synonymik (F. Müller). R. MEISSNER, Lateinische Phraseologie (W. Nitsche).

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No 46, 12 novembre 1887 Alayohou entà èni Orbaç publié par A. W. VERRALL (H. Müller: méritoire).- ESAIAS LALIN, De præpositionum usu apud Aeschylum (Wecklein). DEMOSTHENIS orationes selectae ed. C. WOTKE (Thalheim: rendra service). — Nixnpópoç KaλoΝικηφόρος γερᾶς, Εὐθυμίου τοῦ Ζιγαβηνοῦ ἑρμηνεία εἰς τὰς ιδ ́ ἐπιστολὰς τοῦ ἀποστόλου Παύλου καὶ εἰς τὰς ζ' καθολικάς (G. Runze). - Ε. Η. MEYER, Achilleis (commencement d'un long compte-rendu). L. B. STENERSEN, Om Kolonos Agoraios (H. Patzig: revient à l'opinion de Wachsmuth et de Curtius sur l'emplacement du Κολωνὸς ἀγοραῖος). H. MATZAT, Kritische Zeittafeln für den Anfang des zweiten punischen Krieges (H. Schiller beaucoup de choses intéressantes). — CH. FIERVILLE, Une grammaire inédite du XIe siècle (F. Müller: bonne publication qui fait suite aux grands travaux de Thurot).

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N° 47, 19 novembre 1887 Euripides' Medea with notes by G. GLAZEBROOK (Th. Barthold: fait avec goût). Euripides' Medea with notes

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Sommaire : 269. Dosson, Etude sur Quinte Curce, sa vie et son œuvre. - 2'70. W. SCHERER, Etudes sur Goethe; E. SCHMIDT, Caractéristiques et G. E. Lessing, histoire de sa vie et de ses écrits, I et II; WOLFF, K. G. Lessing; Œuvres complètes de G. E. Lessing, III, p. p. MUNCKER. 271. Cam. ROUSSET, Les commencements d'une conquête (second article). Académie des Inscriptions. Société des Antiquaires de France.

269.

S. Dosson. Etude sur Quinte Curce, sa vie et son œuvre. Paris, Hachette, 1887, 383 pp. in-8, 1887.

Dans cette thèse pour le doctorat, M. Dosson a examiné toutes les questions qui se rattachent plus ou moins étroitement à Quinte Curce et à son œuvre. Nous allons en parcourir les principales divisions.

La première partie est consacrée à des Questions préliminaires. M. D. établit d'abord que, malgré le silence gardé par les anciens, l'Histoire d'Alexandre est authentique. Il aurait pu ajouter que son propre travail en est la meilleure preuve. Une œuvre dont on peut énumérer les sources grecques, en partie perdues pour nous; qui témoigne sinon de critique, du moins d'un grand amour de la vérité; dont les erreurs sont souvent imputables aux sources, et en tout cas ne sont pas plus grossières que celles de maint écrivain de l'antiquité; où l'on peut démêler l'influence de la rhétorique et de la philosophie d'une époque déterminée; dont la langue et le style appartiennent aussi à un moment bien caractérisé de l'histoire littéraire; dont les manuscrits enfin forment une série ininterrompue du 1x au xve s., une telle œuvre n'est pas le pastiche d'un humaniste de la Renaissance ni le remaniement en prose d'un poème du xiie siècle.

A quelle époque de l'antiquité remonte donc cette histoire? Cette question a reçu des réponses bien différentes. On s'est habituellement servi, pour raisonner, d'un passage obscur, dans lequel l'auteur parle d'une révolution qui s'est passée de son temps (liv, X, 9). Ainsi que l'a très bien vu M. D., ce chapitre ne peut être utilisé que comme vérification. C'est en recueillant les allusions relatives au culte d'Alexandre (IX, 10, 20) et à la situation de Tyr (IV, 4, 21), en rapprochant certains morceaux de Quinte Curce avec les passages parallèles de Sénèque d'une part, de Dion Cassius et de Tacite de l'autre, que l'on peut, par une élimination graduelle, arriver à fixer la date de la publication de l'Histoire d'Alexandre entre 37 et 65. Or des princes qui régnèrent alors, Claude est le seul auquel s'applique bien l'allusion du

Nouvelle série, XXIV.

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livre X. Par un examen attentif, M. D. arrive à une précision encore plus grande et conclut « L'Histoire d'Alexandre a dû être achevée soit en 42 soit plutôt en 41. » Toute cette démonstration, poursuivie avec une rigueur mathématique, fait le plus grand honneur à l'esprit géométrique de M. D., et la conclusion sera généralement acceptée. Il n'en est peut-être pas de même de l'identification de l'historien avec Curtius Rufus, proconsul d'Afrique, dont parle Tacite (Ann. XI, 20). M. Dosson la présente seulement comme une hypothèse et cette hypothèse est séduisante.

La deuxième partie a pour objet Quinte Curce historien M. D. apporte dans la recherche des sources la même logique que dans les discussions chronologiques. Il entre dans une série de comparaisons où il nous est impossible de le suivre. Un des résultats les plus nouveaux de sa critique, c'est qu'un historien anonyme, aujourd'hui perdu, a fourni à Quinte Curce une foule de renseignements géographiques, historiques et biographiques ignorés des auteurs dont nous connaissons les œuvres ou l'existence. Après lui, Clitarque surtout, Callisthène, Aristobule, Ptolémée et Trogue-Pompée ont formé le fond de la narration. Les relations des autres historiens ou des géographes ont apporté des détails accessoires ou rectificatifs. La valeur de Quinte Curce dépend donc de la valeur de ces sources et de la méthode qu'il leur a appliquée. Clitarque et Callisthène sont suspects: ils offraient cependant des particularités qu'aucun autre historien ne pouvait donner et qui ne devaient pas être rejetées en bloc sans examen. Les autres autorités de Quinte Curce sont plus sûres; l'auteur anonyme, en particulier, semble digne de toute confiance. Quant à la méthode, elle est quelque peu naïve, mais prouve beaucoup de bonne foi. Quinte Curce recourt en principe à des témoins oculaires, sans essayer d'ailleurs de chercher quel degré de confiance ils méritent. Il ne contrôle pas leurs récits les uns par les autres: il se contente de grouper les détails successifs et différents de chacun d'eux et tâche de donner ainsi la narration la plus complète. Son seul critérium est la vraisemblance : quand un fait l'étonne ou le choque, il l'accompagne d'un correctif ou il le supprime. Il ne faut pas trop s'indigner d'un tel procédé, assez ordinaire aux écrivains anciens, si l'on songe que c'est encore là presque toute la critique de Saint-Evremond et de Voltaire. Il en est résulté des erreurs géographiques et historiques, des contradictions, des contresens dont les détracteurs de Quinte Curce ont triomphé. Mais si l'on excepte ces inexactitudes, moins nombreuses qu'on ne l'a cru, il nous apprend tant de faits nouveaux, ses descriptions sont si souvent d'ac

1. Peut-on affirmer d'une manière absolue qu'un seul auteur anonyme a été une des sources de Quinte Curce? Ne serait-il pas beaucoup plus vraisemblable d'en supposer plusieurs? M. D. a consacré un chapitre préliminaire aux historiens d'Alexandre. Etant donné leur nombre, il paraît probable qu'il y en a plus d'un dont le nom même a péri.

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