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analyse, elle n'épuiserait pas le contenu du deuxième volume de M de Zeissberg. Bornons-nous donc à citer encore l'heureux choix qu'a fait l'éditeur parmi les pièces relatives à la campagne des Pays-Bas et du Rhin inférieur rapport de Mack sur sa mission à Londres, lettres de Waldeck qui ne sait où donner de la tête et que l'archiduc Charles accuse, non sans raison, de manquer de sang-froid (p. 339), correspondance de l'archiduc, alors gouverneur des Pays-Bas et de l'empereur François, de Trauttmansdorff et de Metternich, de Clerfayt et de Beaulieu, de Pelser, résident impérial à La Haye, de Wurmser qui annonce sa retraite au-delà du Rhin, s'indigne de la « façon révoltante » dont on le rappelle, et déclare qu'il « s'étourdira sur le passé » en s'occupant de labour, de vaches et de moutons (p. 45-48). Comme dans le précédent tome, on trouve dans le second volume de M. de Z. des dépêches de Gherardini, de l'archiduc Ferdinand, du comte Wilczek qui nous renseignent sur les négociations de Thugut avec la cour de Turin, et sur la genèse du traité conclu à Valenciennes le 23 mai entre l'Autriche et la Sardaigne, des lettres du grand duc Ferdinand de Toscane, du roi et de la reine de Naples. Terminons par une citation d'un rapport du comte Girola, chargé d'affaires impérial à Gênes; il raconte (p. 340) que le secrétaire du ministre français, Tilly, est allé à Voltri le 14 juillet au devant de cinq Français venant de Savone; parmi eux est il famoso Buonaparte, Corso d'Ajaccio, generale... giovane d'anni 27 circa, che e da temersi per essere di umore turbido, di spirito ardente repubblicano, di vasta cognizione nel militare, di molta attivita, e di gran corraggio conosciutosi anche nel suo piano dallo stesso eseguito nella ripresa di Tolone » 1.

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Les deux volumes que nous donne M. de Z. méritent tous les éloges, et le professeur viennois y déploie des qualités qui mettent sa publication bien au-dessus de celle de Vivenot. Ce dernier était grossdeutsch; il avait donné à son œuvre le titre de « Sources de l'histoire de la politique impériale allemande de l'Autriche »; les pièces qu'il choisissait - et Dieu sait combien il en admettait d'insignifiantes et d'interminables! formaient, comme l'observe son successeur, un « codex probationum » pour des vues personnelles, et il cherchait avec une sorte de complaisance à éclairer surtout les affaires d'empire. En outre, et toujours dans le même dessein de justifier la politique du cabinet de Vienne, il reproduisait plutôt les instructions du gouvernement à ses envoyés que les dépêches des envoyés au gouvernement. Enfin, il a commis, dans ses deux volumes, par négligence et dans la rapidité du travail, un certain nombre d'erreurs matérielles. M. de Zeissberg n'a pas publié ses deux tomes dans une intention de polémique; il n'a choisi ses documents qu'« au point de vue du besoin scientifique (I, p. vi). Il

1. On sait que Bonaparte se rendit en juillet 1794 à Gênes pour « conférer sur la défense de la côte » (lung, Bonaparte, II, p. 437.)

ne met pas en première ligne, comme l'a fait Vivenot, la politique de l'État autrichien, et il a modifié le titre de la publication; au lieu de deutsche Kaiser-Politik Oesterreichs, il écrit simplement Politik Oesterreichs. Il laisse de côté, dans son second volume, les longs et inutiles débats de Ratisbonne afin de gagner de la place pour d'autres documents bien plus précieux, et il se borne à nous renvoyer au livre que Vivenot a composé, d'après la correspondance du commissaire Hügel, sur Albert de Saxe-Teschen, feld-maréchal de l'empire ». Il reproduit, outre les instructions de la cour de Vienne, les rapports des envoyés et leur donne une bien plus grande place que dans l'œuvre de Vivenot; mais il sait jeter par dessus bord ce qui n'a qu'une médiocre importance, et garder l'essentiel; si cet essentiel se présente sous plusieurs formes, il n'admet, comme il dit, que « l'expression la plus prégnante. » Enfin, la publication de M. de Z. est vraiment scientifique, exempte d'erreurs et d'inexactitudes, ce qu'on ne pouvait dire de celle de Vivenot. Les documents sont reproduits d'après l'orthographe moderne et résumés à la fin de chaque volume dans la table des matières; un index complet offre les noms de personnes et de lieux qui se rencontrent dans l'ouvrage, sous leur forme habituelle; les pièces sont accompagnées de courtes et instructives remarques sur leur envoi aussi bien que sur le personnage qui les a rédigées ou transcrites 2. Ce Quellenwerk si bien composé et si important n'est pas d'ailleurs à sa fin; M. de Zeissberg veut le continuer jusqu'à l'année 1797, et on ne peut que le remercier d'avoir accepté de l'Académie impériale des Sciences. une tâche aussi longue, aussi difficile et aussi méritoire.

A. CHUQUET.

1. Il confesse, du reste, qu'à la fin du xvIIe siècle « die Triebkræfte der Politik des Wiener Hofes lagen wesentlich nicht mehr in dem Zusammenhange mit dem deutschen Reiche, sondern in dem Bewusstsein einer in sich selbst wurzelnden Grossmachtstellung » (1, p. viii).

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2. Nous n'avons à faire que de bien menues observations et chicanes : Lire tome I, p. 375, au lieu de Rouault, « Ruault »; p. 376, au lieu de d'Angivilles, « Angivillers »; p. 141, au lieu de Barbaron et de Gensonnet, « Barbaroux » et « Gensonné » (on supposait que les deux conventionnels, ainsi que Noël, accompagnaient Sémonville); p. 375 — et table des matières à Berchiny, Saxe et Royal-Allemand, au lieu de Divisionen, « Regimenter »; p. 85, au lieu de Bréteuil, « Breteuil »; p. 139, au lieu de Duperiez « Duperier » (nom du grandpère de Dumouriez); p. 329, au lieu de Grauert, « Grawert » (c'est le même qui est cité au tome II, p. 396); p. 29, au lieu de Loucadon, « Loucadou » (on le retrouve en 1806); p, 308, au lieu de Ménéhould, « Menehould »; pp. 302-303-305 << Sarreguemines » et « Saargemünd »; p. 302 au lieu de Seculi, « Szekuli »; p. 519, au lieu de Oberst, « General » (il s'agit de Thouvenot, voir p. 140 où il est cité avec Marassé et Berneron, « généraux »>); tome II, p. 454, au lieu de Geissau, peut-être «< Geusau »; p. 323-324, au lieu de asteur (lettre de l'archiduc Ferdinand) <«< à cette heure »; p. 345, ligne 29, au lieu de un, « en »; p. 348, ligne 8, au lieu de champe, « champ »; p. 340 et table des matières au lieu de Cavailloy,

<< Cavaillon » et de Marmon « Marmont. >>

CHRONIQUE

FRANCE. M. Eugène d'Eichthal vient de réunir, sous le titre La langue grecque, mémoires et notices, 1864-1884 (Hachette, 1887. In-8°, in et 426 p.), les études publiées par son père, Gustave d'EICHTHAL, à différentes époques et dans divers recueils. Le volume, sur lequel nous reviendrons, est précédé d'une notice sur les services rendus par G. d'Eichthal à la Grèce et aux études grecques, par le marquis de QUEUX DE SAINT-HILAIRE.

- Une nouvelle revue, le Moyen-âge, paraîtra à la librairie Picard, tous les mois, à partir de janvier 1888. Elle a pour directeur MM. A. MARIGNAN, G. PLATON, M. WILMOTTE. Elle « veut tenir ses lecteurs au courant du mouvement général de la science », et « aussitôt après l'apparition d'un livre ou d'un article de revue, en porter le contenu à la connaissance de ses lecteurs ». C'est un « simple bulletin d'informations » qui publiera le sommaire de plus de six cents périodiques européens, des comptes-rendus et des variétés, dûs à la plume des spécialistes les plus compétents. (Prix de l'abonnement annuel: 8 fr.).

- M. l'abbé James CONDAMIN, professeur à la Faculté libre des lettres de Lyon, va publier prochainement, à la librairie A. Picard, une Histoire de la ville de SaintChamond, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. L'ouvrage formera un volume grand in-4°, enrichi de nombreuses illustrations : il est, dès maintenant, mis en souscription au prix de 20 fr.

La librairie Thorin met en vente La satyre des satyres, par Charles Cotin, avec notes et commentaire, publiée d'après l'édition de la Bibliothèque de l'Arsenal en 1666 (brochure grand in-8° de 24 pages, tirée à cent exemplaires numérotés; 3 fr.).

M. Aimé VINGTRINIER a publié une étude sur Le dernier des Villeroy et sa famille (Champion, in-8°, 111 p.).

La librairie Plon publie la deuxième édition des deux premiers tomes de l'Histoire de la monarchie de Juillet, de M. Paul THUREAU-DANGIN. Cette seconde édition n'est pas une simple réimpression. Lors de ses premières recherches, l'auteur avait déjà eu communication d'importants documents, entres autres des papiers du feu duc de Broglie et du journal inédit du baron de Viel-Castel. Il a depuis consulté d'autres sources encore; le recueil des lettres reçues par le comte de Molé, les mémoires du comte de Saint-Aulaire (ambassadeur à Rome, à Vienne, à Londres), les dépêches et lettres du baron de Barante (ambassadeur à Turin et à Pétersbourg), la correspondance politique du comte de Bresson (ministre à Bruxelles et à Berlin, et ambassadeur à Madrid), les notes écrites par Duvergier de Hauranne à l'issue de chaque session, etc. Ces documents inédits dont M. Thureau-Dangin a pu déjà se servir dans la suite de son Histoire, contenaient aussi d'utiles renseignements sur les faits exposés dans les deux premiers volumes. De là, les changements et les additions souvent considérables que M. Thureau-Dangin apporte, dans cette deuxième édition, au texte primitif. Il a refait absolument, sur un plan nouveau et beaucoup plus développé, le récit des affaires de Belgique et d'Italie.

- Le Bassin du Rhin (Rouen, 1887, in-8°, 29 pages); sous ce titre, M. Desdevises DU DÉZERT, professeur à la Faculté des lettres de Caen, publie une curieuse étude moins sur la géographie physique, que sur l'importance stratégique du bassin du grand fleuve. Il met en lumière l'habileté avec laquelle l'Allemagne, depuis que le cours du Rhin lui appartient en entier, de Huningue à la frontière hollandaise, a su

tirer parti des ressources qu'il lui offrait pour sa défense: places fortes édifiées ou renforcées aux points où le passage peut être tenté, chemins de fer convergents, qui permettent de concentrer les troupes sur les points menacés et d'y rassembler tous les approvisionnements nécessaires, etc., tout cet ensemble de mesures redoutables, M. Desdevises du Dezert nous le fait très bien connaître.

- Le premier numéro (nos 1 et 2) de la Revue des palois gallo-romains, recueil trimestriel publié par M. J. GILLIÉRON et l'abbé ROUSSELOT (Champion; prix de l'abonnement annuel, 12 fr.), renferme les articles suivants : ROUSSELOT, introduction à l'étude des patois; WILMOTTE, phonétique wallonne; A. HORNING, la diphthongue au dans deux patois du Barrois; GILLIÉRON, importation directe du français à Villard de Beau. fort (Savoie) et contribution à l'étude du suffixe ellum dans le nord de la France et en Savoie; EDMONT, lexique de Saint-Pol et textes de Saint-Pol, chansons, scène de carnaval, fragment de sermon, conte; MORF, trois chansons de la Surselva (Suisse); ROUSSELOT, textes variés.

La librairie Champion a fait paraître le Catalogue de ses livres de fonds ou en dépôt, qui offre, en 96 pages, la réunion d'un grand nombre de livres importants publiés depuis quinze années sur l'histoire de France

ALLEMAGNE. M. Franz FüGNER, de Nienburg sur le Weser, prépare une nouvelle édition du Lexicon Livianum de Hildebrand.

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A l'occasion du 70° anniversaire de la naissance de M. Théodore Mommsen (30 novembre 1887), M. Karl ZANGEMEISTER a publié un livre intitulé Theodor Mommsen als Schriftsteller (Heidelberg, Winter. In-8°, 4 mark); c'est un catalogue des ouvrages et dissertations publiés jusqu'ici par Mommsen; il comprend 949 nu

méros.

M. MENDELSSOHN, de Dorpat, et notre compatriote, M. Pierre BATTIFFOl, préparent en commun une édition critique de l'Histoire ecclésiastique de Philostorge, qui sera précédée d'une introduction historique et accompagnée d'un commentaire perpétuel, sur le modèle du Zosime que M. Mendelshon vient de publier (Zosimi comitis et exadvocati fisci, historia nova. Leipzig, Teubner. In-8°, LIV et 306 p. 10 mark).

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La librairie Tempsky, de Vienne, qui publie maintenant la collection du Corpus ecclesiasticorum latinorum, vient de mettre en vente la première partie des Poetae christiani minores, volume XVI de la collection (renferme Paulini Petricordiae carmina rec. PETSCHENIG; Orientii carmina, rec. R. ELLIS; Paulini Pellaei Eucharisticos, rec. G. BRANDES; Claudii Marii Victoris Alethia et Probae cento, rec. C. SCHENKL). Sont sous presse : vol. XVII, Cassianus I pars, Institutiones, ed. PETS. CHENIG; Vol. XVIII, Priscillianus, ed. SCHEPSS; vol. XIX, Lactantius, ed. G. LAUBMANN et S. BRANDT, et en préparation : Ambrosius, ed. C. SCHENKL; Arator, ed. H. SCHENKL; Augustinus, Retractationes et Confessiones, ed. P. KNOELL; Sermones, ed. F. HAULER; Epistulae, ed. GOLDBACHER; Enarrationes in psalmos, ed. M. GITLBAUER, etc., etc.; Alcimus Avitus, ed. A. KUNZ; Boethius, ed. SCHEPSS et STANGL; Cassiodiorius, ed. STETTNER et STANGL; Cyprianus, Dracontius, Eugenius Toletanus, ed. R. PEIPER; Faustus, ed. ENGELBRECHT; Fulgentius Ruspensis, ed. WISSOWA; Hieronymus, ed. A. REIFFERSCHEID et P. CORSSEN; Hilarius Pictaviensis, ed. A. ZINGERLE et SELDMAYER; Julianus Pomerius, ed. STOWASSER; Julius Hilarianus, ed. Nic. MUELLER; Juvencus, ed. HUEMER; Maximus Taurinensis, ed. SCHEINDLER; Optatus Milevitanus, ed. ZiwSA; Pacianus, ed. Nic. MUELLER; Paschasius, ed. A. ENGELBRECHT; Paulinus Nolanus, ed. G. HARTEL, Philastrii liber de haeresibus, ed. MARX; Rufinus, ed. WROBEL et NIESE; Tertullianus, ed. ReifferSCHEID; Valerianus Cimeliensis, ed. STOWASSER; Victorinus Rusticus Elpidius, ed.

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REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

W. BRANDES; Victorinus Petaviensis, ed. HAUSSLEITER; Vincentius Lerinensis, ed. HEINRICH.

- M. GREGOROVIUS publie à la librairie Brockhaus un deuxième volume de Kleine Schriften zur Geschichte und Cultur.

La deuxième livraison de la 4o édition de l'Etymologisches Warterbuch der deutschen Sprache de M. Fr. KLUGE (Strasbourg, Trübner), vient de paraître : elle commence à Dach et finit à fræhnen.

- C'est M. Fr BIENEMANN, de Riga, qui succède à M. Rud. de Gottschall comme rédacteur en chef des deux revues publiées par la maison Brockhaus, Unsere Zeit et Blætter für literarische Unterhaltung.

- La Vierteljahrschrift für Litteraturgeschichte, que nous annoncions tout récemment, est dirigée par M. Bernhard SEUFFERT dont les principaux collaborateurs sont MM. Erich SCHMIDT et Bernhard SUPHAN. Elle paraîtra, à partir de 1888, chez l'éditeur Boehlau, de Weimar, et contiendra avant tout des études sur la littérature allemande moderne. Elle publiera des documents inédits qui ne seront pas de trop grande étendue, des nouvelles, des remarques critiques, des articles sur les nouvelles publications. Elle doit « devenir un autre Weimarisches Jahrbuch et servir l'idéal littéraire dans le sens de Herder, de Goethe, de Schiller ». Elle remplace l'Archiv für Litteraturgeschichte et complète la Zeitschrift für deutsches Alterthum und deutsche Litteratur, qui l'a pas assez de place pour donner à la littérature de l'Allemagne moderne l'importance qu'elle mérite. Prix de l'abonnement annuel : Io mark ou 12 fr. 5o.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 16 décembre 1887.

M. Bréal, président, annonce à l'Académie la perte qu'elle vient de faire en la personne de l'un de ses membres libres, M. l'intendant-général P.-Charles Robert, décédé subitement jeudi soir 15 décembre. La séance est levée en signe de deuil.

Julien HAVET.

SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE

Séance du 30 novembre 1887.

PRÉSIDENCE DE M. HÉRON DE VILLefosse.

M. le baron de Baye soumet à la Société une croix en or estampé trouvée dans une tombe longobarde près de Bergame et appartenant à M. Amilcare Ancona de Milan.

M. Flouest communique de la part de M. le comte de la Sizeranne, associé correspondant national de la Drôme, un poids romain en bronze qui porte un S en argent damasquiné, signe caractéristique du Semis, et qui a été trouvé dans le nord du département de la Drôme.

M. Pol Nicard lit une note sur l'ouvrage de Bertolotti, « Les artistes français présents à Rome pendant les xve, xvio et XVII® siècles ». MM. Müntz et Lecoy de la Marche prennent part à la discussion sur les travaux du peintre Fouquet à Rome. Interpellé par M. le président, M. Courajod explique que Fouquet sans cesser un seul instant de demeurer fidèle à son style national, c'est-à-dire franco-flamand, contracta par ses rapports avec les maîtres ultramontains l'habitude d'une grammaire ornementale nouvelle dont un grand nombre d'éléments étaient puisés plus ou moins directement aux sources de l'art classique. Il rappelle en même temps les observations qu'il a présentées à la Société à propos des émaux peints fixés sur une statuette en bronze de Filarète conservée au Musée de Dresde, émaux qu'il a confrontés avec un émail du Musée du Louvre attribué à Jean Fouquet. Enfin, M. Courajod croit devoir répéter ici à propos des influences réciproques des écoles italienne et française ce qu'il a dit maintes fois au sujet des origines de la Renaissance qui n'est pas née tout d'un coup en Italie du seul contact avec les monuments de l'antiquité classique, mais qui a été préparée et organisée par un vaste mouvement d'ensemble dans lequel la France et la Flandre tinrent à son avis la première place. Ed. CORROYER.

Le Propriétaire-Gérant: ERNEST LEROUX. Le Puy, imprimerie de Marchessou fils, boulevard Saint-Laurent, 23.

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