BIBLIOGRAPHIE DE LA CREUSE. Ouvrages relatifs au département. Aperçu STATISTIQUE du département DE LA CREUSE. (Annal. de statist., an x1, xxxe livrais.) PEUCHET ET CHANLAIRE, STATISTIQUE DE LA CREUSE, in-40, 1811. DICTIONNAIRE Complet géographique, commercial, statistique et historique du département DE LA CREUSE. (1re livrais., avril 1844, in-8° de 7 feuil. ; promis en 16 liv.) * État, par ordre alphabétique des COMMUNES du département DE LA CREUSE, portant en regard le nom du canton dont elles dépendent et celui du bureau de poste qui les dessert, in-plano, 1830. * De l'émigration des OUVRIERS DE LA CREUSE, in-12, 1827. BARAILLON (J.-F.), Recherches sur plusieurs MONUMENTS celtiques et romains DU CENTRE DE LA FRANCE, in-8°, 1806. TEXIER, Rapport sur les MONUMENTS du département DE LA CREUSE. (Bul. de M. de Caumont, t. VIII, p. 45.) ALBUM historique et pittoresque DE LA CREUSE, Compte rendu des travaux de la société des Ouvrages relatifs aux villes, bourgs, etc. Eaux minérales d'Évaux. (Nature considérée, t. III, p. 62, 1775.) HENRY (0), Analyse chimique de l'EAU MINÉRALE naturelle des sources D'ÉVAUX (Creuse), entreprise par ordre du ministère de l'agriculture et du commerce, sur la demande du conseil général du département de la Creuse, in-8° de 3 feuilles, 1843. NIVERNAIS, capitale NEVERS, Forme le dép. de la NIÈVRE. Les rois de France possédèrent cette province depuis la mort de Clovis jusqu'au déclin de la race de Charlemagne. Le comte Guillaume devint propriétaire du comté de Nevers vers le milieu du xe siècle; et ses descendants jonirent de ce comté, qui passa à la maison de Courtenay, et à celles de Bourgogne et de Clèves. Le roi François 1er érigea le comté de Nevers en duché-pairie, et François de Clèves en fut le premier duc. Ce duché passa par mariage dans la maison de Gonzagues, et depuis 1627 il fut vendu au cardinal Mazarin, qui le donna à son neveu Mancini, dont les descendants ont été ducs de Nevers. Les comtes de Nevers étaient du nombre des grands vassaux. La réunion à la couronne se fit en 1665, sous le règne de Louis XIV. Cette province était du ressort du parlement de Paris, du gouvernement de l'Orléanais, de la généralité de Moulins. Il y avait un évêché dont le siége était à Nevers. Il y avait encore un évêché sous le nom de Bethleem, à Clamecy, dans le faubourg de Panthenor. Deux autres évêchés, ceux d'Auxerre et d'Autun, s'étendaient sur une partie de cette province. Le Nivernais était autrefois divisé en : VAUX OU VALLÉES DE NEVERS, renfermant Nevers, capitale; Pongues, la Charitésur-Loire, Mesvres, Châteauneuf-Val-de-Bargis, Pouilly, Champlemy (Nièvre). DONZIOIS, renfermant : Donzy, capitale; Entrains, Étaiz, Saint-Verain, Cosne-surLoire, Allegny, Pougny, Sully-la-Tour, Corvol-l'Orgueilleux (Nièvre); Druye, SaintSauveur (Yonne). VALLÉES D'YONNE, renfermant: Clamecy, chef-lieu; Bethleem, Oisy, Billy, Varzy, Tannay (Nièvre); Vézelay (Yonne); Monceaux-sur-Yonne, Corbigny, Cervon (Nièvre). VALLÉES DE MONTENOISON, renfermant: Montenoison, chef-lieu; Saint-Reverien, Prémery, Lurcy-le-Bourg, Crux-la-Ville-et-le-Château, Brinon-les-Allemands, Chaumard, Giry, Oulon, Sichamp, Champallement (Nièvre). VALLÉES DES AMOGNES, renfermant : Montigny-aux-Amognes, chef-lieu; Saint-Firminde-Bussy, Saint-Sulpice, Saint-Benin-d'Azy, Limont, Beaumont-sur-Sardolle, Imphy, Saint-Ouen, Béard, Sougy, Bussy-aux-Amognes (Nièvre). PAYS D'ENTRE LOIRE ET ALLIER, renfermant : Saint-Pierre-le-Moutier, capitale; Langeron (Châteauneuf de), Magny, Saint-Caize, Saint-Parize-le-Château, Azy-le-Vif, Livry, Chantenay, la Ferté-Chauderon, Dorn, Saint-Germain-en-Viry (Nièvre). BAZOIS, renfermant : Moulins-en-Gilbert, capitale; Commagny, la Roche-Millay, Luzy, Cercy-la-Tour, Decize, Châtillon-en-Bazois, Saint-Sauge, Crécy-sur-Cannes, Rouy, Anlezy, Montreuillon, Montigny-sur-Canne (Nièvre). MORVANT, renfermant : Château-Chinon, capitale; Harleuf, Planchez, Montigny-en. Morvan, Ouroux, Mont-Sauche, Brassy, Dun-les-Places, Lormes, Marigny-l'Église, Saint-André (Nièvre). 2 vol. in-8°, 1842 (avec Duvivier). BOURASSÉ (l'abbé), Esquisse archéologi que des principales ÉGLISES du diocèse DE NEVERS, in-8°, 1844. PIDOUX (J.), Discours sur l'origine des FONTAINES DE POUGUES, ensemble des plus notables observations de la guérison de maladies faite par l'usage de ladite eau médicinale de Pougues, in-8°, 1592; in-8°, 1595; in-8°, 1598; in-8°, 1603; in-8°, 1608; in-8°, 1628. Discours de la vertu et de l'usage de la FONTAINE DE POUGUES et administration de la douche, in-8°, 1595; in-4o, 1597. FRAMBOISIÈRE (Nicolas-Abraham de la), OEuvres de la Framboisière, in-4o, 1613; in-fol., 1631; in-8°, 1669. Le ge livre traite des eaux minérales dans le rer chapitre : il y est question des EAUX DE POUGUES. BOURBONNOIS (Jean-Bapt.), Vertus des EAUX naturelles DE POUGUES, in-8°, 1618. FLAMANT (Étienne), Discours de l'origine et propriétés de la FONTAINE minérale DE POUGUES, in-8°, 1633; in-8°, 1833. COURRADE (Augustin), - L'hydre féminine combattue par la nymphe Pougoise, BOULAY, Analyse de l'EAU minérale DE POUGUES (avec Henri). (Ann. des Mines, t. XIII, 3 série, p. 626.) Quelques généralités sur les EAUX minérales DE POUGUES (Nièvre), leur analyse faite en 1838, in-8°, 1839. MARTIN (le docteur H.), - Essai sur les EAUX DE POUGUES (près Nevers). Observations concernant leurs propriétés médicinales dans plusieurs affections chroniques, et en particulier dans la gastralgie, in-8°, 1840. Sur l'emploi des EAUX DE POUGUES, in-8° d'une 1/2 feuil., 1844. NORMANDIE, capitale ROUen. Cette province fit partie de la seconde Lyonnaise: Clovis la joignit à ses Etats. Les Normands, sortis de la Norwége, forcèrent en 912 Charles le Simple de leur céder cette province. Raoul ou Rollon, leur chef, en fut le premier duc; l'un de ses successeurs, Guillaume le Bâtard, devint roi d'Angleterre, et la Normandie fit partie des domaines de ses successeurs ils en furent dépossédés pour toujours sous Charles VII, roi de France. La Normandie était un des douze grands gouvernements. Les ducs de Normandie étaient grands vassaux; leur duché fut réuni à la couronne en 1205 sous Philippe-Auguste, et en 1468 sous Louis XI. La Normandie avait un parlement pour toute la province : il siégeait à Rouen. On y comptait trois généralités, un archevêché, celui de Rouen, et six évêchés dont les siéges étaient à Lisieux, Avranches, Coutances, Séez, Bayeux et Évreux. La Normandie était divisée en : HAUTE NORMANDIE (capitale Caen), subdivisée en : PAYS DE CAUX, renfermant : Caudebec, capitale; Bolbec, Saint-Romain-de-Colbose, Harfleur, le Havre, Montivilliers, Criquetot, Fécamp, Saint-Valery, Cany, Yvetot, Doudeville, Veules, Dieppe, Basqueville, Pavilly, Duclair, Arques, Darnetal, Criel, Eu, Tréport, Blangy (Seine-Inférieure). PAYS DE BRAY, renfermant: Neufchâtel, capitale; Aumale, Gaillefontaine, Gournay, Argueil, Forges-les-Eaux, Buchy, Bully, Saint-Saens (Seine-Inférieure). VEXIN NORMAND, renfermant Gisors, capitale; Etrépagny (Eure); Neufmarché, Beauvoir (Seine-Inférieure); Lions, Écouis, Grand et Petit Andelys (Eure). ROUMOIS, renfermant : Rouen, capitale; Elbeuf (Seine-Inférieure); Bourg-Théroude, Bourg-Achard, Brionne, le Bec-Hellouin, Appeville dit Annebaut, Routet, Quillebeuf (Eure). PAYS DE CAMPAGNE, divisé en: CAMPAGNE DE NEUBOURG, renfermant: Évreux, capitale; Pacy-sur-Eure, Vernon, Gaillon, Louviers, Pont-de-l'Arche, Harcourt, Neubourg, Beaumont-le-Roger, Neuve-Lire, Conches (Eure). CAMPAGNE DE SAINT-ANDRÉ, renfermant Breteuil-la-Guérande, capitale; Rugles, Verneuil, Tilliers-sur-Avre, Nonancourt, Illers-l'Évêque, Ivry, Saint-André (Eure); Damville, l'Aigle (Orne). PAYS D'OUCHE, renfermant: Gros-la-Ferrière, capitale; la Ferté-Fresnel (Orne); Saint-Pierre-de-Cernière, la Barre, Beauménil (Eure). LIEUVIN, renfermant : Lisieux, capitale; Blangy, Bonneville-la-Louvet, Honfleur (Calvados); Orbec, Cormeilles, Beuzeville, Pont-Audemer, Épagnes, Lieuray, Thiberville, Bernay (Eure); le Sap, Saint-Évroult-de-Montfort, Nonant, Gacé, le Merleraut (Orne). PAYS D'AUGE, renfermant Pont-l'Évêque, capitale; Touques, Beaumont, Dives, Beuvron, Cambremer, Crèvecœur, Livarot, Saint-Pierre-sur-Dives, Fervaques (Calvados); Vimoutier, Trun, Exmes ou Hiesme (Orne). BASSE NORMANDIE, subdivisée en : CAMPAGNE D'ALENÇON, renfermant Alençon, capitale; la Roche-Mabile; Essey, le Mesle-sur-Sarthe, Moulins-la-Marche, Seez, Bons-Moulins (Orne). PAYS D'HOULME, renfermant Domfront, capitale; Passais, Lonlay-l'Abbaye, Flers, Athis, Briouze, la Ferté-Macé, Juvigny, Carrouges, Argentan, Écouché (Orne). CAMPAGNE DE CAEN, renfermant : Caen, capitale; Troarn, Argences, Saint-Silvain, Fontenay (Saint-Martin), Thury-Harcourt, Falaise (Calvados). BESSIN, renfermant : Bayeux, capitale; Fontenay-le-Penel, Longues, Creuly, Douvres, Ryes, Louvière, Deux-Jumeaux, Isigny, Trévières, Neuilly (Calvados); Cerisy-l'Abbaye (Manche). BOCCAGE, renfermant Vire, capitale; Vassy, Condé-sur-Noireau, Clécy (Calvados); Tinchebray (Orne); Aunay, Villers-Boccage, Thorigny (Calvados). COTENTIN, renfermant Coutances, capitale; Cérence, Perey, Villedieu-les-Poêles, Granville, Hambie, Cérisy-la-Salle, Saint-Lô, Saint-Sauveur-Landelin, Periers, Carentan, Saint-Sauveur-sur-Douves, Sainte-Mère-Eglise, Montebourg, Valognes, Briquebec, Cherbourg, Barfleur, Saint-Pierre-Eglise, Iles Saint-Marcou (Manche). AVRANCHIN, renfermant : Avranches, capitale; Mont Saint-Michel, Sacey, Pontorson, Saint-James, Ducé, Bricé, Sourdeval-de-la-Barre, Ger, Mortain, Barenton, le Tilleul, Saint-Hilaire-du-Harcouet (Manche). BIBLIOGRAPHIE DE LA NORMANDIE. * MICHEL (Francisque), CHRONIQUES ANGLONORMANDES. Recueil d'extraits et d'écrits relatifs à l'histoire de Normandie et d'An. gleterre pendant les xie et xe siècles, pu blié, pour la première fois, d'après les ma nuscrits de Londres, de Cambridge, de Douai, de Bruxelles et de Paris, 3 vol. in8o, 1836. CHRONIQUES DE NORMANDIE, publiées pour la première fois d'après deux manuscrits de la bibliothèque royale, par Fr. Michel, pet. in-4°, avec une miniature en or et en couleur. ** Les CHRONIQUES DE NORMANDIE, in-8°, 1839. VITAL (Orderic), HISTOIRE DE NORMANDIE, publiée pour la première fois en français par M. Guizot, 4 vol. in-8°, 1826-1827. Nouvelle édition, publiée par M. Leprevost (sous presse). LE MÉGISSIER (Martin), HISTOIRE DE NORMANDIE, contenant les faits et gestes des ducs et princes dudit pays, depuis Aubert Ier, duc et gouverneur d'icelui, jusques à la dernière réduction d'icelui pays à l'obéissance de la couronne de France, etc., I vol. in-8°, 1558. DUMOULIN, HISTOIRE GÉNÉRALE DE NOR. MANDIE, in-fol., 1631, MASSEVILLE (Louis Levavasseur de), -- HIS TOIRE Sommaire DE LA NORMANDIE (jusqu'en 1704), 6 vol. in-12, 1704, 1723. * Essai sur l'HISTOIRE DE NORMANDIE, depuis l'établissement du premier duc Rollon ou Robert er, jusqu'à la bataille d'Hasting (1066) inclusivement, précédé d'un dis cours préliminaire sur les exploits des anciens Normands avant Rollon, in-12, 1766. LAFRÉNAYE (de), HISTOIRE (nouvelle) DE NORMANDIE, enrichie de notes prises au Muséum de Londres, et nouveaux détailssur Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d'Angleterre, tirés des plus anciens historiens, tels que Dudon, de StQuentin, etc., etc.; terminée par les amours d'Arlette, extrait d'un roman des ducs de Normandie, écrit au xe siècle par Beneois de Sainte-More, et découvert à Londres en 1792, in-8°, 1814-16. CONQUÊTE DE LA NORMANDIE par Henri Ier, roi d'Angleterre. (Mém. de l'Acad. roy. des inscriptions et belles-lettres, tom. IV*, p. 533.) De la constitution du DUCHÉ DE NORMANDIE, depuis Rollon jusqu'à présent, in-8°, 1789. BOURGUEVILLE (Charles de) (sieur de Bras), Les recherches et ANTIQUITÉS DE LA province de NEUSTRIE, à présent duché de Normandie, comme des villes remarquables d'icelle, mais plus spécialement de la ville et université de Caen, in-8°, 1833. LICQUET, HISTOIRE DE NORMANDIE, depuis les temps les plus reculés, jusqu'à la conquête d'Angleterre en 1066, 2 vol. in-8° et carte, 1835. MARIE DU MESNIL (Ange-Benjamin), CHRONIQUES NEUSTRIENNES, ou Précis de l'histoire de Normandie, ses ducs, ses héros, ses grands hommes; influence des Normands sur la civilisation, la littérature, MAIRE (L.), TABLEAU HISTORIQUE, topographique et statistique DE LA NORMANDIE et résumé de l'histoire générale de la France, in-fol., 1834. TIREL DE MONTMIREL, HISTOIRE ABRÉGÉE DE NORMANDIE, depuis les premières invasions des Normands jusqu'à nos jours, in-12, 1844. LEPRÉVOST (Auguste), - NOTES POUR SERVIR A L'HISTOIRE DE NORMANDIE et des Normands de la Seine. (Annuaire normand pour 1838.) DEVILLE (A.), Dissertation sur l'étendue du TERRITOIRE CONCÉDÉ A ROLLON, par le traité de St-Clair-sur-Epte en 911. (Mém. de la Soc. des antiq. de Normandie, t. VIII, P. 47.) DUMOULIN, CONQUESTES et trophées DES NORMANDS-français, in-fol., 1658. CAPEFIGUE, Essai sur les INVASIONS maritimes DES NORMANDS, in-8°, 1823. Dissertation sur les RAVAGES DES NORMANDS. (Mém. de l'Acad. roy. des inscriptions et belles-lettres, t. XV, p. 639; t. XVII, p. 251, 273; t. XX, p. 92; t. XXIV, p. 692, 702 et suiv.) DEPPING (Geo.-Bern.), Histoire des EXPÉDITIONS MARITIMES DES NORMANDS, et de leur établissement en France au x siècle, 2 vol. in-8°, 1826. Ouvrage couronné, en 1822, par l'Acad. roy. des inscriptions et belleslettres. 3e édit., in-12, 1843. HISTOIRE DE NORMANDIE Sous le règne de Guillaume le Conquérant et ses successeurs, 2 vol. in-8°. GAULTHIER D'ARC, Histoire des CONQUÊTES DES NORMANDS, in-8° et atlas in-4°, 1830, |