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Groen van Prinsterer. 1ste aflevering. Van de vroegste tyden tot den opstand tegen Filips. Leiden, 1841, in-8°.

Kort Overzigt van de Geschiedenis des Vaderlands. Door M. G. Groen van Prinsterer. Leiden, 1841, in-8°.

Vaderlansche Zangen. Verzameld door M. G. Groen van Prinsterer. Leiden, 1842, in-8°.

Industrie Française. Rapport sur l'exposition de 1839, par M. J.-B.-A.-M. Jobard. Tom. 2o. Bruxelles, 1842, 1 vol. in-8°. Revue Zoologique, par la société Cuvierienne; publiée sous la direction de M. F.-E. Guérin-Méneville. 1841, nos 7 à 12; 1842, no 1. Paris, 7 brochures in-8°.

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Le Bibliologue de la Belgique et du nord de la France, publié par M. Fréd. Hennebert. Feuilles 25 à 31. Tournay 1842, in-8°.

L'investigateur, Journal de l'Institut historique. 8o année, tom. Ier, 2o série, 89° et 90o livr. Paris, 1841-1842, 2 brochures in-8°.

Bulletin de la société géologique de France. Tome XIII. Feuilles 1-5. Paris, 1841-1842, broch. in-8°.

Liste des membres de la société géologique de France, au 1er février 1842. Paris, in-8°.

ERRATUM.

Page 144, lig. 13-14, au lieu de extraits de mœurs, lisez traits de mœurs.

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MM. Murchison et Ed. Sabine, secrétaires généraux de l'association britannique pour l'avancement des sciences, informent l'académie que la 12o session annuelle aura lieu à Manchester, sous la présidence de lord Francis Egerton, et commencera le jeudi 23 juin prochain.

-M. de Martius, secrétaire de l'académie royale de Munich, donne les détails suivants au sujet d'un fait agronomique

TOM. IX.

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qui vient d'être signalé en Allemagne. « Dernièrement, écrit ce savant, l'académie a reçu du Palatinat des échantillons de pommes de terre affectées d'une maladie qui y exerce de grands ravages et qui fait naître une vive inquiétude. J'ai reconnu que ces pommes de terre sont infectées d'un bissus particulier sporodricum solani. Je me propose de faire connaître dans un mémoire les symptômes de cette maladie désastreuse, et les moyens qui me paraissent les plus convenables pour l'arrêter. »

En ce qui concerne les observations des phénomènes périodiques naturels, sur lesquels l'académie royale de Bruxelles a cru devoir appeler l'attention des savants, M. de Martius ajoute: « Je puis vous assurer que l'académie (de Munich) prend l'intérêt le plus vif aux travaux dont vous parlez. J'avais, il y a dix ans, fait observer ici, au jardin des plantes, la feuillaison et la floraison de certains végétaux, et nous reprendrons ces observations avec d'autant plus d'intérêt, que nous connaissons actuellement le système étendu d'après lequel vous travaillez. »

-Depuis la dernière séance, il a été reçu différentes lettres de savants étrangers qui annoncent, comme M. de Martius, l'intention de prendre part aux observations simultanées sur les phénomènes périodiques naturels. Les savants qui ont bien voulu se joindre aux observateurs belges, sont pour Paris, M. Decaisne, au jardin des plantes; pour Lyon, MM. les professeurs Bravais et Seringe; pour Angers, M. A. Boreau, directeur du jardin botanique, et Vibert ; pour Alais, M. le baron d'Hombres Firmas et son fils; pour Toulouse, MM. Petit et Moquin Tandon, directeur du jardin des plantes; pour Rennes, M. Aug. Morren, professeur à la faculté des sciences; pour Lille, M. Delezenne; pour Parme, M. Colla; etc.

EXTRAITS DE LA CORRESPONDANCE MÉTÉOROLOGIQUE.

(Lettre de M. Colla de Parme, en date du 8 mars). « Phénomènes de janvier 1842 : Dans la soirée du 2, entre 8 et 9 heures, on vit une légère apparence d'aurore boréale qui fut précédée d'une perturbation magnétique.

» Pendant les nuits du 18 au 19, et du 24 au 25, faibles perturbations magnétiques.

» Pendant les derniers jours de ce mois, les 29, 30 et 31, est tombée à Parme et dans les environs, dans l'intervalle de quarante-six heures consécutives, une quantité extraordinaire de neige, portée par des vents de NE et de NO, qui s'éleva à l'énorme hauteur de 80 centimètres (résultat moyen obtenu par vingt mesures, prises avec toutes les précautions nécessaires, dans une vaste prairie au nord de la ville). L'eau provenant de la fusion de cette neige a été de 12,8 centimètres, quantité qui n'a été surpassée que par celle recueillie pendant l'hiver entier de 1829 à 1830, qui me donna 29,282 centimètres, mais dans l'espace de 35 jours. Tous les hivers successifs ont donné des quantités moindres, comme on peut le voir par l'état suivant, qui indique les quantités d'eau provenant de la fonte de la neige, et le nombre des jours où il est tombé de la neige. Cet état a été extrait des registres de l'observatoire de l'université.

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» Il est presque superflu de dire que la neige de ces jours

a intercepté toutes les communications, brisé et même déraciné des plantes dans l'intérieur de la ville et dans la campagne, et défoncé jusqu'à des toitures de quelques maisons. Malgré tout cela nous n'avons eu à regretter aucune victime. A Bologne et à Faenza la neige est tombée en quantité encore plus extraordinaire; au contraire, à Milan et sur les autres points de la Lombardie, elle a été réduite à quelques millimètres (1).

» Phénomènes de février.- Pendant la nuit du 8 au 9, dans les soirées du 11, 14, 18 et 19, et dans la nuit du 24 au 25, perturbations magnétiques : celles du 18 et du 19 ont été observées également par les astronomes de Milan.

» Dans les soirées du 16, 17 et 18 la planète Mercure était visible à l'œil nu vers l'ouest-sud-ouest, sous l'apparence d'une belle étoile secondaire de couleur rougeâtre et très-scintillante.

» Le 28, entre 8 h. et demie et 10 h., faible clarté vers la partie boréale du ciel.

» Phénomènes de mars.-Le soir du 2, lumière zodiacale très-belle et perturbation magnétique.

» P. S. La gazette du Piémont du 4 courant, annonce un

(1) A Parme, pour débarrasser les rues chargées aussi de la neige des toits, on a été forcé de la jeter dans le lit de la Parme par les ponts, après avoir abattu une partie des parapets. Cette opération, quoique effectuée par des centaines de personnes, a duré tout le mois de février. Dans le lit de la Parme et dans le sens du courant, par suite de cette opération, on avait formé trois digues de neige d'une étendue très-grande.-Les chutes de neige plus considérables dont parle l'histoire de Parme, ont eu lieu le 6 février 1207, le 29 novembre 1277, et dans le commencement de janvier de 1359, 1442, 1511 et de 1652. Celle du 6 février 1207, selon une chronique, surpassa en hauteur les maisons! - Le minimum de température éprouvé à Parme, cet hiver, a été de -8,0 R., dans la soirée du 8 janvier et le 3 de février le thermomètre a donné pour minimum —7,0.

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