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Quoi qu'il en soit, pour éliminer ces écarts réels ou apparents, on a calculé la marche des deux courbes par la formule de Hällstrom et par la méthode des moindres carrés, en considérant les époques des maximums et des minimums comme des fonctions de la position que les mois respectifs occupent dans l'année, et l'on a obtenu les valeurs reprises dans le tableau suivant :

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En prenant pour base les résultats contenus dans ce dernier tableau, le calcul indique que l'époque moyenne de l'année où le maximum arrive de plus grand matin coïncide au 29 juin, et que la limite se présente alors à 20h,25; le minimum est le plus retardé le 14 juillet; il a lieu ce jour à 5,07; l'intervalle est de 8h,84. De même on trouve que moyennement le maximum arrive, le plus tard, le 27 décembre le calcul donne pour ce jour 224,10; le minimum a lieu, le plus tôt, le 22 novembre, savoir à 2,55; la durée qui sépare ces deux époques est de 4,45, c'est-à-dire exactement la moitié de celle qui les sépare en été.

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PALÉONTOLOGIE.

Notice sur un gisement de crustacés microscopiques fossiles, communiquée par J.-G. Crahay, professeur de physique, à Louvain.

Il y a plus de 15 ans, je découvris dans les environs de la ville de Maestricht une substance minérale d'un aspect argileux, mais ne présentant pas d'onctuosité au toucher; sa couleur pâlit successivement, à mesure de la dessication, jusqu'à ce qu'elle arrive à une teinte blanc grisâtre. A l'état de siccité complète, cette substance conserve un certain degré de cohérence et quelque chose de feutré, dû, il me semble, à des débris très-divisés et indiscernables de matières végétales, entremêlées dans la masse ici en plus grande, là en moindre quantité. L'extrême légèreté des morceaux de cette substance, jointe à leur couleur, leur donne tout à fait l'apparence de la pierre ponce, dont la surface aurait été rendue poudreuse par le frottement.

En voyant cette substance faire effervescence avec les acides, je l'avais considérée comme un tuf calcaire. Ce n'est que depuis peu qu'en la prenant pour objet de comparaison, afin d'apprécier l'effet d'une modification apportée à mon microscope, j'y reconnus des débris de petits crustacés. Quelque temps après, j'eus l'occasion d'examiner la même substance dans un microscope de Plössl, et je me convainquis alors que la masse entière est composée principalement de ces débris, le surplus étant des restes de végétaux. J'ai reconnu aussi que les acides n'attaquent qu'une partie des coquilles; les autres sont donc de nature siliceuse.

Je me propose d'examiner ces fossiles plus en détail et d'en figurer un certain nombre à l'aide du microscope de Plössl, que son propriétaire m'a promis de me confier pour ces recherches. J'aurai l'honneur d'en soumettre le résultat à l'académie et de compléter les renseignements sur le gisement de ces infusoires fossiles.

CONCHYLIOLOGIE.

Additions à la faune conchyliologique des terrains tertiaires de Belgique, par M. Nyst, contrôleur de la garantie à Louvain.

Comme nous avons déjà eu l'occasion de le faire observer ailleurs (1), l'étude de la conchyliologie anti-diluvienne

(1) Nouvelles recherches sur les coquilles fossiles de la province d'Anvers, par M. Nyst et G. D. Westendorp, in-8° avec 3 planches. 1839, chez Périchon, libraire, à Bruxelles.

a pris en Belgique depuis quelques années un essor remarquable. Le zèle de nos amateurs a provoqué la découverte d'un bon nombre d'espèces qui, étudiées zoologiquement et géologiquement, ont élargi le cercle des connaissances que nous possédions sur les révolutions du sol de la patrie.

En rassemblant les données éparses, soit dans le beau travail de notre ami M. H. Galeotti (1), qui valut à son auteur une brillante couronne académique, soit dans le mémoire de M. De Koninck (2), soit enfin dans nos propres opuscules (5), on obtient un total de 500 espèces. Qu'on y ajoute celles qui font l'objet de la présente notice, et l'on verra que le nombre des coquilles fossiles renfermées dans nos terrains tertiaires s'élève à plus de 600.

Nous avons pensé que publier avec les résultats de nos récentes investigations dans le Brabant, la province d'Anvers et le Limbourg, ceux auxquels sont parvenus, de leur côté, MM. Stoffels, Bosquet, Dewael, Dumont, De Koninck, Kickx, Lamal, Van Beneden et Waterkeyn, ce serait offrir autant de nouveaux points de comparaison et d'analogie, dont la géognosie saurait profiter dans la discussion des nombreuses questions qu'elle soulève. Nous remercions

(1) Mémoire sur la Constilution géognostique de la province de Brabant, par M. Galeotti. In-4°. Bruxelles, chez Hayez.

(2) Description des coquilles fossiles de l'argile de Baesele, Boom, Schelle, etc., par L. De Koninck. In-4o avec 4 planches.

(5) Recherches sur les coquilles fossiles de la province d'Anvers, par M. Nyst, Bruxelles, Périchon, 1855, avec 5 planches in-8°.

Recherches sur les coquilles fossiles de Hoesselt et de Kleine-Spauwen. par M. Nyst. Bruxelles, Périchon, 1856, avec 4 planches in-8".

donc, dans l'intérêt de la science, les naturalistes précités pour l'appui bienveillant qu'ils ont bien voulu nous prêter, en nous communiquant les espèces qu'ils ont découvertes. Nous nous bornerons, pour le moment, à une simple énumération, qui deviendra par la suite le point de départ d'un travail plus étendu. L'ordre que nous suivrons ici sera celui des terrains; aussi adopterons-nous de préférence les systèmes géologiques établis par M. le professeur Dumont (1). Un astérisque indiquera les espèces classées avec doute dans le système tongrien.

(1) Bulletins de l'académie royale de Bruxelles, tom. VI, 2me partie, page 464. 1839.

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