proscrit, dépouillé de tout, est obligé de fuir à pied, comme un mendiant, avec sa femme sur le point d'accoucher. Il ne trouve de refuge, comme Hélyas, qu'auprès d'un vieil ermite, dans une forêt des landes de Bordeaux, où il passe vingt ans dans la plus profonde misère, jusqu'à ce que son fils, par ses exploits, obtienne la réintégration de son père dans les domaines qui lui avaient été injustement enlevés. Ici c'est un homme qui succombe et qui prend la place de Béatrix, de Geneviève et de Berthe aux grands pieds (Fauriel, Histoire de la poésie provençale, II, 265). x. TOM. I. Et d'armes et d'amors de gent de haute orine, Et de Jhérusalem la prise et la rachine De Nicque et d'Andioche, d'autres tierres hermine. ou d'édifiantes histoires devant de nobles dames et d'illustres chevaliers. Oiez, seigneurs, que Diex vous soit aidant. Guillaume au court nez. Introduction au 1er vol. de Ph. Mouskes, p. CLIX. Oies, segnor, par Dieu omnipotent Seignor, plait vos oir gloriose chançon..... au G.-F. DE MARTONNE, Parise la du- Oiez, seignor, que Dex vos bénéie, Jourdain de Blaye. FR. MICHEL, La chanson de Roland, page xXXI, et notre 24 extrait de Jourdain de Blaie, page 3, ou no 5 du tome V du Bulletin de l'académie royale de Bruxelles. Sygneur, or faites pais pour Dieu de magestés, Le glorieux Jésus qui fu en crois pénés. Notre premier extrait de Jourdain de Oiiez, seignor, por Deu le Criator, Signor, oyés, toi li amant, Cil qui d'amors se vont pénant, Li chevalier et les puceles, Li damoisel, les damoiseles. Flore et Blanceflor. Introduction au 1er Seigneurs, or escoutez pour Dieu le roi divin, E. CHARRIÈRE, Chronique de Bertrand 6 Orine, origine. 8 Rachine, racine, restauration?; v. au vers 10. 9 De Nicque et d'Andioche, de Nicée et d'Antioche; tierres hermine, terres d'Arménie, ou plutôt, en général, d'Orient. 10 Ly commenchemens est du Chevalier au Chine, 10 Chine pour Cygne, prononciation propre aux patois picard et rouchi. J.-F. Schnakenburg, Tableau synoptique et comparatif des idiomes populaires ou patois de la France. Bruxelles, 1840, in-8°, p. 57; G. Fallot, Recherches sur les formes grammaticales de la langue française. Paris, 1839, in-8°, p. 18; Le Roux de Lincy, Les quatre livres des rois. Paris, 1841, in-4o, page LXI. 11 Roïne, tout à l'heure royne. 12 Tout à une gésine, d'une seule portée. 15 De grant famine, de grande infamie, dans le sens de famosus. 14 Ung, orthographe qui s'écarte des formes Primitives et qui commence à se montrer dans le dialecte flamand vers 1275, selon Fallot, qui la découvre déjà dans le dialecte lorrain, entre 1 220 et 1230. Recherches, pages 205, 208, 482. 17 La marine, la mer. 18 Tierre appoline, celle où l'on adorait Apollin, dieu prétendu des Mahometans. Voyez Ph. Mouskes, vers 5324, avec la note, page 620 du tome Ier, et page 806 du tome II. 20 Trop, nous avons ajouté ce monosyllabe Pour rétablir le vers. 22 Courronnés et couronne, inconséquence orthographique; couronne d'espine, sur cette Quant la tière fu conquise VERS 18458-65. La chronique grec-barbare sur les guerres des Francs en Romanie et en Morée, publiée par M. Buchon, Collection, IV, offre ce passage, page 12: ̓Εκεῖνος γὰρ ὡς φρόνιμος τὴν αὐθεντείαν ἐδέχθη Τὸ γὰρ τὸ στέμμα τὸ χρυσὸν οὐδὲν τὸ ἐπαραδέχθηκ « Cet homme (Godefroid de Bouillon) reçut Le roi Oriant. Matabrune d'Orbendée. Godefroid de Bouillon. |