Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

Séance du 11 mars 1891.

PRÉSIDENCE DE M. GENTIL,

Président.

M. BELOT, SECRÉTAIRE.

M. le Président dépose la brochure suivante: Rapport sur les récompenses ouvrières, par M. Hery.

Lecture est donnée d'une Note sur les plantes curieuses, utiles médicinales de l'Inde, par M. Léveillé.

M. Gentil présente la première partie d'un travail ayant pour titre : Inventaire général des plantes phanérɔ james de la Sarthe.

Séance du 8 avril 1891.

PRÉSIDENCE DE M. GENTIL,

Président.

M. BELOT, SECRÉTAIRE.

M. Nano présente une Note sur les observations météorologiques de l'année 1890.

M. Léon Bollée fait une conférence très intéressante sur les appareils calculateurs et met sous les yeux de la Société différents modèles, dont plusieurs sont de son invention.

Séance du 13 mai 1891.

PRÉSIDENCE DE M. GENTIL,

Président.

M. DESCHAMPS LA RIVIÈRE, SECRÉTAIRE.

M. Côme donne lecture d'un Rapport sur l'état sanitaire des viandes et denrées alimentaires consommées au Mans pendant l'année 1890. Cette communication est écoutée avec un vif intérêt.

Séance du 13 juin 1891.

PRÉSIDENCE DE M. GENTIL,

Président.

M. ROBERT TRIGER, SECRÉTAIRE.

Lecture est donnée d'un travail ayant pour titre : Analyse des regis

tres de naissances, mariages et sépultures de l'ancienne paroisse de SaintNicolas du Mans, par M. Legeay. Les registres commencent en 1643 et fournissent d'intéressants documents sur bon nombre de familles célèbres du Mans. Ils permettent en outre de constater que la paroisse de Saint-Nicolas était plus spécialement, avant la Révolution, celle du <«< gros commerce » du Mans. Les juges-consuls et la plupart des principaux négociants s'y trouvaient groupés. Le travail de M. Legeay donne de très utiles indications pour l'histoire du commerce manceau, si prospère aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Séance du 8 juillet 1891.

PRÉSIDENCE DE M. GENTIL,
Président.

M. VALENÇON faisant fonctions de secrétaire.

Lecture est donnée d'une Note sur les artistes de la Sarthe au Salon en 1891, par M. Legeay:

M. Léon Bollée présente la grande machine à calculer dont il est l'inventeur. Il explique en détail le mécanisme de ce remarquable appareil qui permet, comme il le prouve par des exemples, d'effectuer sans erreurs possibles, les plus longues opérations avec une incroyable rapidité. M. le Président se fait l'interprète de tous pour féliciter M. Léon Bollée et le remercier de son intéressante communication.

Séance du 14 octobre 1891.

PRÉSIDENCE DE M. GENTIL,
Président.

M. ROBERT TRIGER, SECRÉTAIRE.

M. le Président dépose un récent ouvrage de M. le colonel Basserie : Le cheval comme il le faut, offert par l'auteur, excellent travail très apprécié par les critiques les plus compétents.

Lecture est donnée d'un travail ayant pour titre Contributions à la flore de l'Inde française, par M. Léveillé.

Séance du 11 novembre 1891.

PRÉSIDENCE DE M. GENTIL,

Président.

M. ROBERT TRIGER, SECRÉTAIRE.

M. le Président dépose les publications suivantes :

Rapports sur les travaux du Conseil d'hygiène de la Sarthe pendant les années 1888, 1889 et 1890, par M. Brûlé;

Conseil général de la Sarthe; deuxième session ordinaire de 1891; Le Monde des plantes, revue mensuelle de botanique, par M. H. Léveillé, no 1 et 2.

Annuaire administratif de la Sarthe, 1891.

Le Grand Almanach manceau pour l'année 1892, contenant plusieurs articles nécrologiques, par M. Legeay.

M. Gentil donne communication du Relevé des observations botaniques faites dans la Sarthe en 1891.

Séance du 9 décembre 1891.

PRÉSIDENCE DE M. GENTIL,

Président.

M. BELOT, SECRÉTAIRE.

M. le Président dépose les ouvrages suivants offerts par leurs auteurs : Les Empereurs provinciaux de la Gaule, par M. Rabillon;

Catalogue des plantes vasculaires du canton de Mondoubleau, par M. Legué.

Sur la proposition de M. le Président, la Société déclare adhérer à la pétition de la Société d'horticulture de la Haute-Marne, réclamant l'interdiction de la chasse, de la vente et du colportage des petits oiseaux. Lecture est donnée d'un travail ayant pour titre : Analyses de vins et de cidres, par M. de Villiers de l'Isle-Adam.

M. le Président expose à la Société que notre honorable collègue, M. Singher, a fait dernièrement acquisition de la Maison de la Reine Bérangère, dont il poursuit la restauration avec un désintéressement au-dessus de tout éloge, dans le but de sauver d'une ruine, qui n'était que trop prochaine, un des édifices les plus remarquables de notre ancienne cité. La Société félicite vivement M. Singher et s'empresse de lui témoigner toutes ses sympathies pour l'œuvre pleine d'intérêt qu'il vient d'entreprendre et que son zèle et son goût éclairé mèneront à bonne fin.

[blocks in formation]

325

OF

Sciences, Arts & Lettere. 20.15.139

ANALYSES DE VINS ET DE CIDRES

Case / Shelf, <

Par M. de VILLIERS de L'ISLE-ADAM, membre honoraire

Les deux opérations les plus importantes de l'analyse des boissons alcooliques sont incontestablement le dosage de l'alcool et le dosage de l'extrait sec. L'influence digestive d'une boisson est à peu près proportionnelle à sa richesse alcoolique, mais l'alcool n'est pas tout et chacun sait par sa propre expérience que l'eau, additionnée de quelques centièmes d'eaude-vie, ne produit point du tout sur l'estomac le même effet que du vin ou du cidre. Il convient donc de doser aussi les éléments solides contenus dans la boisson.

Ce double dosage, joint à la dégustation, donne la mesure aussi exacte que possible de la boisson analysée, et s'il ne suffit pas toujours pour démontrer la fraude, il en donne du moins l'indice dans presque tous les cas. Lorsque le vendeur s'est borné à ajouter de l'eau à sa marchandise, ce qui est très fréquent pour le cidre, l'alcool tombe au-dessous de la proportion normale; mais il arrive très souvent, en ce qui concerne le vin, que le vendeur en a remonté le titre par une addition d'alcool d'industrie pour compenser l'addition d'eau ; dans ce cas l'extrait sec tombe au-dessous du chiffre normal, puisque l'on n'a ajouté au vin que des liquides.

Les fraudeurs sont habiles; il arrive assez souvent que, pour dérouter l'analyste, ils ajoutent des matières non volatiles à leur vin préalablement mouillé et remonté par l'alcool, mais ils parviennent difficilement à réaliser les proportions exactes et l'aspect de l'extrait du vin naturel, et, lorsqu'il surgit un doute, le chimiste a la ressource de procéder à l'analyse

T. XXXII. 1892.

2o FASCICULE 22.

détaillée de tous les éléments qui composent l'extrait : c'est un travail long et difficile qui se trouve récompensé par la découverte et par la démonstration de la fraude.

J'ai eu l'occasion d'analyser, depuis quelque temps, une centaine d'échantillons de vins et de cidres; je viens communiquer à la Société les résultats de ces analyses.

Les vins de Bordeaux m'ont donné de 9 à 10 p. 100 d'alcool, quelquefois jusqu'à 10,5, et de 23 à 24 gr. d'extrait sec par litre ces chiffres sont ceux indiqués par tous les auteurs qui ont écrit sur cette matière.

Le commerce vend au Mans, depuis quelques années, une très grande quantité de vins d'Algérie; les analyses assez nombreuses que j'en ai faites m'ont donné de 9 à 11,5 p. 100 d'alcool et de 20 à 28 gr. par litre d'extrait sec; la richesse alcoolique coïncide ordinairement avec la richesse en extrait sec; deux échantillons de vin de Saïda qui m'ont été adressés par un de mes fils, en garnison en Algérie, m'ont donné l'un 13 et l'autre 13,5 p. 100 d'alcool.

Il serait très intéressant d'analyser les vins de la Sarthe, mais je n'ai pu m'en procurer qu'un très petit nombre d'échantillons. Un vin de Château-du-Loir, récolte 1887, m'a donné 11 p. 100 d'alcool; - du vin de même provenance, récolte 1888, n'en renfermait que 8,3; enfin dans celui de la récolte 1889, la proportion d'alcool descendait à 5 p. 100. Ce dernier échantillon dosait 21 gr. d'extrait sec par litre.

-

Un vin des environs de la Chartre, récolte 1885, dosait 10 p. 100 d'alcool.

On voit par ces quelques analyses que la richesse alcoolique de nos vins atteint le même chiffre que celui des vins de Bordeaux, du moins dans les bonnes années. Ce résultat ne fait que confirmer celui qui a été obtenu et communiqué à la Société il y a quelques années par notre collègue M. Sœure. Je tâcherai de me procurer des échantillons de vins des environs du Mans, afin d'en faire l'analyse.

Les chimistes parisiens paraissent mal connaître le cidre :

« VorigeDoorgaan »