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les vieilles marnières; Avessé, mares du château de Martigné

(Goupil).

G. 2. PISIDIUM C. Pfeiffer, 1821.

Etym. du latin pisum, pois.

Animal allongé, ovale, demi transparent, presque gélatineux, blanchâtre; lobes du manteau lisses, ouverts; un seul tube siphonaire, l'anal, qui est très court; pied linguiforme, très extensible et portant un sillon profond; palpes triangulaires, allongés. Coquille petite, ovale arrondie, rostrée antérieurement, inéquilatérale; crochets un peu infléchis en arrière; deux dents cardinales situées sous les sommets de chaque valve; dents latérales lamelleuses plus fortes que celles des Sphærium, doubles sur la valve droite, simples sur la valve gauche; ligament postérieur, situé sur le plus petit côté; ligne palléale entière,

1.

Coq. subéquilatérale, orbiculaire, très petite, 2-4 millim. très fine-
ment striée.....
P. PUSILLUM.

Coq. inéquilatérale, grande, 8-12 millim. rostrée en avant, très
fortement striée, côtelée.....
... P. AMNICUM.

SECTION PISIDIUM sensu stricto.

Fluminina Clessin, 1873.

Deux dents cardinales sur chaque valve.

ORBICULATA Baudon, 1837

1. P. PUSILLUM Gmelin, 1789 (Tellina).

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fontinale Draparnaud, 1805 (Cyclas).

Coquille très petite, ayant la plus grande analogie avec un Sphærium, presque équilatérale, orbiculaire, un peu ventrue; sommets saillants, arrondis; bord antérieur à peine allongé, le postérieur arrondi; valves minces, transparentes, ornées de stries dissemblables, assez grosses sur le ventre et formant souvent des saillies, fines et régulières sur le reste de la coquille. Surface un peu brillante, colorée de gris tendre aux sommets et de jaune pâle sur le reste des valves. Intérieur blanc jaunâtre, teinté de bleu pâle. Dents cardinales et latérales peu sensibles.

-

Longueur 2-4 millim. Hauteur: 2-3 millim. seur 2 millim.

Epais

Habitat. Les fontaines, les ruisseaux, les marais, les fossés aquatiques alimentés par des eaux de sources. Signalé au Mans, chemin du Gué-Bernisson; aux moulins de l'Epau (Goupil). Paraît très rare dans nos limites. Manque d'observations.

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Coquille très grande comparativement à ses congénères, inéquilatérale, presque triangulaire subventrue, épaisse, rostrée en avant, subarrondie en arrière, marquée de stries assez régulières, élevées, très saillantes, excepté aux sommets qui sont obtus, peu élevés. Surface un peu brillante, d'un gris verdâtre nuancé de lignes brunâtres plus foncées. Une large bande jaunâtre s'étend le long du bord palléal. Sommets cendrés. Ligament postérieur allongé. Charnière forte, arquée, épaisse. Dents cardinales très petites, les latérales saillantes, assez fortes. Intérieur des valves d'un bleu mat. Longueur 8-12 millim. Hauteur: 6-8 millim. Epaisseur 4-7 millim.

Habitat. -Toute la France. Vit dans les petites rivières, les ruisseaux, les fossés aquatiques, les marais, dans la vase des étangs. Signalé au Mans, à l'Epau; Vallon, Chantenay (Goupil). Fossés de la route de Vibraye, aux environs d'Ardenay (Huard). Fossés du camp d'Auvours (Morin). Paraît assez commun dans le département. Manque d'observations sur beaucoup de points.

Mours. Ces mollusques vivent dans les eaux courantes ou stagnantes ils sont hermaphrodites, ovovivipares. Les embryons de Sphærium éclosent dans les branchies internes ; un individu adulte en porte une demi-douzaine dans chaque branchie. Les jeunes grimpent sur les plantes submergées en

se suspendant par les fils d'un byssus qui disparaît à l'état adulte. Les jeunes Pisidium se développent dans une poche incubatrice à la base de la branchie interne; six à buit petits arrivent à terme à la fois. L'expulsion n'a pas lieu brusquement comme dans les Nayades. Huit à dix minutes s'écoulent pendant la sortie de chaque individu par l'orifice anal de la mère. Au moment de la naissance, les coquilles des jeunes sont extrêmement plates, minces, transparentes et arrondies.

Ces animaux vivent surtout par l'absorption des molécules nutritives animales et végétales à l'état de dissolution. Les Pisidium ont une préférence pour l'eau chargée de matières animales et l'on a vu des Sphærium attaquer des crapauds et des écrevisses. A l'approche de l'hiver, tous ces mollusques s'enfoncent dans le sable ou dans la vase, pour ne reparaître qu'au printemps.

Pêche. On peut se procurer un certain nombre de ces animaux en arrachant les plantes aquatiques, telles que les Sparganium, Myriophyllum, Glyceria, etc. On peut aussi les recueillir au troubleau ou dans un filet en toile métallique; mais le meilleur instrument à employer pour cette pêche est une passoire en fer blanc, oblongue, percée d'un grand nombre de petits trous et munie d'une douille oblique, dans laquelle on ajuste un bâton, ou mieux une longue canne en bambou. Il suffit de recueillir la vase dont on se débarrasse par l'agitation de l'instrument et les coquilles restent au fond de la passoire.

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Par M. le D' A. MORDRET, membre titulaire

Au moment ou la question de la dépopulation de la France est posée devant nos grandes académies (Acad. de méd. Acad. des sciences morales et politiques), alors que les meilleurs esprits se préoccupent d'une situation qui peut devenir menaçante pour le pays, en discutent les causes et cherchent les moyens d'y remédier, il m'a semblé qu'il ne serait pas sans intérêt de présenter quelques détails sur la démographie de notre département; d'autant que s'il existe sur ce sujet un certain nombre de documents, ils sont épars, ou du moins je ne sache pas qu'ils aient encore été rassemblés. Ce travail pour être complet exigerait de longs développements; il s'y rattache en effet de nombreuses questions incidentes. Je ne ferai qu'effleurer celles qui sont le plus à l'ordre du jour.

I. Esquisse topographique

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Produits du sol

Sans vouloir faire ici la topographie du département, je crois cependant utile de l'esquisser à grands traits, parce que l'état graphique d'un pays n'est pas sans exercer une grande influence sur sa richesse, ses ressources, sa salubrité, sur le caractère, les mœurs, les usages de ses habitants et dès lors sur les mouvements de sa population.

La Sarthe présente une superficie de 629,6 hectares,

T. XXXII. 1891.

1er FASCICULE 11

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