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4° Le Remorqueur.

De ces quatre aquarelles nous préférons la 2o et la 3o aux deux autres.

FAUX (Mle Eugénie-Juliette), née à Noyen, élève de Mme Mac-Nab et de MM. Champeaux et Galland.

Panier de roses.

Un panier de jolies roses de toute espèce avec des tons doux; habilement peint.

A l'Exposition des beaux-arts de cette année à Tours, Mlle Faux a mis une aquarelle de Roses.

LAUNAY (Mlle Régine-Marie), née à Loué, élève de MM. Rivoire et Comerre.

Giroflées.

C'est la première fois que Mlle Launay expose au Salon; elle marche sur les traces de Mlle Faux. Les tons de ces giroflées sont exacts, mais le dessin laisse à désirer.

SCULPTURE

CHEREAU (Eugène-Jean), né à Mamers, élève de MM. Caillouette et Garreau.

M. A. C...; médaillon en bronze.

Tête fine, intelligente et bien travaillée.

Chereau a obtenu des mentions honorables en 1877, 1883 et 1889.

CORBIN (Clovis-Edmond-Clément), né au Mesle, élève de A. Corbin.

M. le comte de V...; médaillon en plâtre.

M. Corbin est un exposant nouveau. Son médaillon est assez fini.

FILLEUL (Charles-Alexandre), né au Mans, éléve de Aimé Millet et de M. Cavalier.

Clément-Philibert-Léo Delibes; médaillon en plâtre. On sait que cet artiste musicien et compositeur est né à SaintGermain-du-Val (Sarthe), qu'il est mort le 16 janvier 1891 à Paris et que sa statue est confiée à Filleul.

Filleul a placé dans son médaillon la tête de Delibes (1) encadrée dans une lyre. Ce n'est pas une idée heureuse, la tête semble suspendue par les cheveux aux cordes de la lyre. Un lacet s'en détache où sont inscrites les œuvres du compositeur. Filleul a obtenu une mention honorable en 1887.

GARNIER (Gustave-Alexandre), né à La Suze, élève de Duret et de M. Yvon.

M. G. K...; buste en plâtre.

Très bon buste.

En 1875, 1876, 1877 et 1884, Garnier a obtenu des mentions honorables.

HEURTEBISE (Lucien-Eugène-Olivier), né au Mans, élève de M. Carlus.

M. H...; médaillon en plâtre.

Ce médaillon est assez bien.

RUILLE (Comte Geoffroy de), demeurant à Brains.
M. de L... à cheval; statuette en plâtre.

Gentleman coiffé d'un chapeau à haute forme, les moustaches en croc, en redingote, ramenant de la main droite les rênes de sa monture sur son stick, en appuyant négligemment la gauche sur la cuisse. (B. Hart.)

M. P. R... à cheval; statuette en cire.

Le cheval est au pas, levant le pied droit; il a plus de sang que le précédent. Le cavalier est bien en selle.

De Ruillé a obtenu une mention honorable en 1886.

GRAVURE

LAMBERT (Léon), né au Mans.

Une nuit claire aux marais Pontins, d'après M. Camille Paris. Eeau-forte.

Le Billet doux, d'après M. Tony Robert-Fleury. Eau-forte.

(1) Le regretté Léo Delibes, dont on vient de remonter le chefd'œuvre à l'Opéra, va avoir sa rue dans Paris.

La rue Léo-Delibes vient d'être ouverte entre l'avenue Kléber et la rue Lauriston.

Lambert mérite des encouragements.

LE COUTEUX (Aristide-Lionel); né au Mans, élève de Gaucherel et de MM. Luminais et Waltner.

Taureaux d'Auvergne, d'après Mlle Rosa Bonheur. Eau

forte.

Trois gros bœufs représentant la Colère, la Force et la Résignation. Impossible de mieux rendre ces sentiments. Vieux Breton. Eau-forte originale.

Ce vieux Breton coiffé de son capet, fume sa pipe. Cette eau-forte est charmante.

On sait que Le Couteux est un graveur très distingué. Il a obtenu une médaille de 3o classe en 1879, une autre de 2e classe en 1881, une troisième de 1re classe en 1884, une médaille d'or à l'exposition universelle en 1889, enfin il a été nommé en 1891, chevalier de la Légion d'honneur.

LA FERME DE MARCHAIS, A BOUTIGNY

(SEINE-ET-OISE)

Par M. le Colonel BASSERIE, membre titulaire

Parmi les bons exemples de progrès agricole qui ne manquent pas dans le département de Seine-et-Oise, il en est un très important qui vient d'être signalé dans le « Journal de l'Agriculture » (No du 17 septembre 1892); progrès inspiré par des succès ailleurs déjà connus, notamment celui cité plus loin, qui a eu, dans la Sarthe, son retentissement officiel.

C'est à la ferme de Marchais, dont le propriétaire, M. le comte Raoul de La Rocque-Latour, après expérience, aussi, sous ses chevaux en Vendée, a doté les écuries et les étables de son fermier du « drainage hygiénique avec sol horizontal» (1) pour trente vaches et dix chevaux.

Boutigny, station de chemin de fer, Cie P.-L.-M., ligne de Paris à Montargis par Corbeil est à deux heures de Paris, et cette installation de drains hygiéniques se trouve être plus rapprochée de Paris que toutes celles qui existent déjà particulièrement dans les vacheries.

La spéculation principale dans cette ferme est la laiterie. Deux fois par jour, le fermier, M. Brisemure, envoie le lait de ses vaches à la gare de Boutigny qui l'expédie à Paris.

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L'importance de la question du lait s'indique d'elle-même, surtout à Paris, où, pour la trop grande majorité des enfants, le lait de vache, le biberon, remplace trop tôt, si ce n'est même dès leur naissance, le lait de la mère.

Or, l'on ne sait que trop que, par l'effet des conditions défectueuses de stabulation dans lesquelles, traditionnellement, forcément pour ainsi dire, les vaches ont été tenues jusqu'à présent, elles sont dangereusement exposées, surtout là où cette stabulation est permanente, aux maladies graves, notamment à la tuberculose, cette affection incurable, que l'on sait aujourd'hui être d'autant plus redoutable que, par le lait, sinon même par la viande de ces bêtes, elle peut se transmettre à l'espèce humaine ;

autrement

Et que, ainsi que la morve et la maladie typhoïde chez les chevaux, la tuberculose chez les vaches, dit la phtisie pulmonaire, -ne peut toujours être constatée assez tôt pour en empêcher la contagion.

Comment se produit la contagion de la tuberculose?

De diverses manières peut-être, mais il y a déjà plusieurs années que le docteur Bang (Danemarch) a signalé et, depuis, des remarques faites en France ont confirmé que, « chez des «vaches encore parfaitement saines d'ailleurs, le début du << mal se manifeste souvent par un bouton avec inflammation << indurée sur un point de la partie postérieure du pis, » — cette partie, naturellement, la plus exposée du pis car l'ensemble du train postérieur ne l'est pas moins, lorsque la bête se couche, au contact du sol infiltré ou de la litière mouillée d'urine et plus ou moins en putréfaction; là, enfin où peuvent naître spontanément ou autrement et, ensuite, «< multiplier, s'amasser, acquérir toute leur virulence les « germes des maladies les plus redoutables », fruit, presque toujours de l'infection et de la malpropreté.

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