Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

Le Bulletin d'autographes à prix marqué d'Etienne Charavay (rue de Furstemberg, 3, à Paris), dans son numéro d'octobre, annonce à 10 francs, de « Jean-Baptiste Mercier-Dupaty, magistrat célèbre par son humanité, auteur des Lettres sur l'Italie, né à La Rochelle », une lettre aux membres du musée de Bordeaux (Paris, 6 octobre 1786), « où il les remercie de l'avoir admis dans leur société. Il leur envoie ses mémoires concernant trois infortunés innocents condamnés à la roue et déclare que les magistrats bordelais sont incapables de pareilles erreurs : «Jamais les magistrats qui aiment les lettres et qui fréquen» tent les muses ne seront inconsidérés ni barbares. »>

[ocr errors]

CONFÉRENCES. Le 6 novembre, à Marans, Le drapeau, par M. Dufour, instituteur public; le 7, à La Rochelle, et le 21 à Saint-Georges des Coteaux, La mutualité, par M. Lauraine, avocat à Saintes; le 8, à La Rochelle, L'avenir et la carrière de nos enfants, par M. Petitbon; le 14, à Bussac et à SaintVaize, le 21 à Vénérand et au Douhet, puis à Chaniers, Fontcouverte, Ecurat, etc.: La république, son œuvre, sa situation, son avenir, par M. Alexis Fruit, rédacteur en chef de l'Indépendant de la Charente-Inférieure, conférence publiée en supplément dans l'Indépendant du 16; le 14, à Bourcefranc, Les bienfaits de la mutualité, par M. le docteur Cornet; le 14, à Saint-Fort sur Gironde, Prévoyance et mutualité, par M. Alcide Robert, directeur du journal Le Peuple; le 15, à Rochefort, et le 17, à La Rochelle, Madagascar et ses ressources, par M. Paul Locamus, créateur des usines de conserves de DiegoSuarez; le 21, à Rochefort, Situation politique et réformes républicaines, par M. Lucipia, conseiller municipal de Paris, et M. Fontan, bibliothécaire-archiviste de la marine sous le ministère Lockroy; le 18, à Saint-Jean d'Angély, Gambetta, le patriote, le tribun, l'homme d'état, par M. Chéneau, avocat.

M. Maximilien Tiple, instituteur à Royan, a fait le 28 novembre, à l'école Gambetta, à Royan, une conférence, François Coppée et son œuvre populaire, que publient la Gazette des bains de mer de Royan et le Mémorial de Saintes du 5 décembre. L'auteur rappelle que, d'après la généalogie dressée par M. Louis Audiat dans la Revue de Saintonge et d'Aunis, M. Coppée est Saintongeais par son grand-père maternel, François-Pierre Baudrit, né en 1754 à Boutenac, dont l'une des cinq filles, RoseLouise Baudrit, épousa en 1825 Alexandre-Joseph Coppée, employé au ministère de la guerre et père du poète. L'œuvre du poète voulait être appréciée par un poète, et M. Tiple, par le caractère de son talent, avait tout ce qu'il fallait pour le faire admirer de ses auditeurs.

ERRATA.- Revue, t. xvII, page 311, dernière ligne, lire « MarieFrançoise-Grégoire de Blésimare. »- Page 397, article Varin: Le 23 (?), est décédé à Crouttes, arr. de Château-Thierry,âgé de

76 ans, Pierre-Adolphe Varin, dessinateur. Il était né à Châlonssur-Marne le 21 mai 1821. - Page 398, 13 ligne, lire: sieurs de Bessé » pour Prissé. - Page 407, 2° paragraphe, 3° ligne, lire Bonin, « prêtre de la congrégation des prêtres du SaintSacrement fondée par le P. Eymard.»- Page 425 : une chartepartie, ligne 13, le mot chose oublié ; lire « semble CHOSE éminemment curieuse. »

A TRAVERS LES REVUES

Dans la Revue du clergé français du 15 octobre, M. l'abbé Lorrain donne de très intéressants détails sur Mgr Landriot pendant l'occupation allemande.

Une plaquette d'Agrippa d'Aubigné (1621-1650), imprimée à l'époque où elle a paru, réimprimée comme inédité en 1873 dans le t. rer, p. 501 des Euvres complètes (sans l'Histoire universelle) de Théodore Agrippa d'Aubigné, a été rééditée, page 53, par M. Weiss dans le Bulletin de la société du protestantisme, no du 15 octobre, Lettre au roi par trois gentilshommes vieillis au service du roi Henri le Grand, « pages, dit l'éditeur, des plus belles et des plus fortes qui soient jamais sorties d'une plume huguenote. »

Le Bulletin de la société archéologique de la Touraine, 2° trimestre de 1897, p. 120, signale, dans notre 1re livraison de 1897, la dissertation sur les piles romaines de la Saintonge, et, p. 167, des renseignements sur le château et la pile de Cinq-Mars lisez Saint-Mard (1).

Les Mémoires de la société d'émulation du Jura, volume 1895-1896, publient les registres de la société populaire pendant la révolution, par M. Libais, archiviste du Jura, et le volume de 1897, l'Instruction primaire dans le Jura pendant la révolution, par le même. Nous signalons ces deux travaux à ceux qui s'intéressent à ces questions.

Le Monde moderne de décembre, outre Les quarante fauteuils de l'académie française avec portraits des 40 actuels, SaintEmilion, ville si curieuse par ses monuments reproduits ici et

(1) L'auteur y parle d'un « Jacques Pirier, notaire, commissaire à Térier ». Ce «< commissaire à Térier », évidemment pour terrier devait être le collègue de cet autre notaire qui signait un vidimus et dont un historien saintongeais a indiqué ainsi le domicile: «Herpin, notaire à Vidimé. » Ce lieu, comme disait Pierre-Damien Rainguet à propos du quint, « nous est présentement inconnu.>>

où la société des Archives devrait bien faire une excursion, Napoléon et Béranger, étude sur l'influence des chansons de Béranger, au point de vue du second empire, et sur Music-Hall derrière le rideau, publie une étude de M. Emile Bayard sur notre confrère, M. William Bouguereau, né à La Rochelle le 30 novembre 1825, avec reproduction de 15 de ses tableaux; elle se termine ainsi : « En 1876, M. Bouguereau entre à l'institut; il est aujourd'hui commandeur de la légion d'honneur. Favorisé par les honneurs qu'il ne rechercha jamais, ennemi des basses compétitions, gâté par la fortune qu'il a vu venir à lui, placide, comme il l'avait désirée sans joie, l'artiste n'a jamais changé dans ses goûts modestes et sa tranquilité. C'est dans cette conscience et dans cet amour de la pureté du beau démontrée par M. Bouguereau que l'on trouvera la preuve de l'admiration sincère que nous avons pour le célèbre artiste dont nous venons de dépeindre la brillante carrière. »

Le Bulletin de la société de géographie de Rochefort (juilletseptembre 1897), avec des correspondances, nouvelles, faits géographiques, comptes rendus de l'académie des lettres de Metz, du congrès national, du congrès colonial, du congrès des orientalistes, des sociétés savantes, etc., nous apporte Quelques annales de la ville de La Rochefoucauld, par M. J. Fermond, qui nous avait déjà donné en 1894 la monographie du château.

Mémoire

« Les faits de cette nouvelle étude sont extraits de de ce qui s'est passé dans la ville de La Rochefoucauld du temps des troubles de la religion, par Jean Pillard, alors chanoine de la collégiale de cette ville; Livre domestique de la famille Delage de Luget; Chronique protestante de l'Angoumois, par V. Bugeaud; Bulletin de la société archéologique et historique de la Charente, et de vieux documents que je possède. » Il y a quelques pièces inédites curieuses: Testament de Pierre Massé, curé de La Rochefoucauld (9 juin 1752), qui déclare << reconnaître et respecter les miracles opérés par le saint diacre Pâris»; le procès-verbal du massacre (20 vendémiaire an XIII) par les soldats du bataillon du midi; arrêt du parlement (4 mai 1781) supprimant certains jeux à Cognac, Cellefrouin, Rouillac, Saint-Cybardeau; et aussi les mêmes erreurs que nous avons déjà signalées (Revue, xvi, 316) relatives à Fontan qu'on s'obstine à faire l'architecte du château, à Benjamin de Daillon. Il faut y ajouter Jean Léchelle, que l'auteur dit, p. 174, né à Puyréaux, canton de Mansle, le 2 avril 1760, et p. 169, à La Rochefoucauld, tandis que la Revue du Bas-Poitou de 1895, p. 377, le fait naître à Beaupréau (voir Revue de Saintonge, xvi, 169), maître d'armes à Saintes, fait général en chef de l'armée républicaine contre les troupes royalistes de la Vendée.

A quand des articles semblables sur Rochefort?

Le n° 267 (21 novembre 1897) des Contemporains est consacré

par M. Ch. d'Avone à « Henri de Verthamon, porte-drapeau du Sacré-Cœur à Patay, 1833-1870 », né à Bordeaux d'une famille noble du Limousin, fils de Martial-Maurice-Edmond, marquis de Verthamon, et de Marie-Amélie de Piis. Henri fut à 10 ans (1843) élève de l'institution diocésaine de Pons fondée en 1822 avec son petit séminaire autorisé par décret en 1828, et devenue institution libre de plein exercice en 1838, établissement mixte où l'on préparait au sacerdoce et aux carrières libérales jusqu'en 1839 où le nombre considérable des élèves fit qu'on sépara complètement les deux éléments sauf pour les classes. Deux de ses frères vinrentl'y rejoindre : Arthur et Déodat, mort le 4 juillet 1895. Puis ils allèrent chez les jésuites à Brugelette. Henri fit ses études de droit à Paris en 1863, puis revint chez ses parents au château de Castéra. A l'appel du colonel de Becdelièvre, il s'engagea dans les zouaves pontificaux. L'auteur le suit dans ses différentes campagnes, pages émouvantes, et raconte sa mort héroique à Loigny, où il tomba tenant le drapeau du Sacré-Cœur. Des gravures ornent ce beau récit: une vue de Pons, le drapeau du Sacré-Cœur, le portrait de Henri en zouave de Charette, le monument élevé à Loigny et celui qui fut élevé à Pons avec son buste en bronze, œuvre et don de Coiffard, inauguré le 22 juin 1886 avec un discours de l'amiral Juin et de très belles strophes de M. Georges Gourdon.

A propos du « drame en vers que M. Edmond Rostand a écrit pour le théâtre de la porte Saint-Martin et pour Coquelin », le Soleil du 10 décembre publie, au-dessus de la signature de Louis Schneider, un article sur Cyrano de Bergerac qui, né à Paris, ainsi qu'en font foi les registres de la paroisse Saint-Sauveur, le 6 ou le 10 mars 1619, d'Abel de Cyrano, «< escuier », et de demoiselle Espérance de Bellanger, gasconna ses contemporains en se faisant passer pour Gascon. « Sa famille n'était même pas du Bergerac que l'on connaît, mais d'un Bergerac, une toute petite bourgade qui faisait partie de la seigneurie des sires de Pons, en Saintonge, qui passa aux comtes de Périgord, puis fut vendue à Philippe V de Valois et fut en 1621 rattachée à la couronne par Louis XIII. » Est-ce bien vrai? Quelle est cette petite bourgade? où est-elle située ? Remarquons que les sires de Pons étaient seigneurs de Bergerac, chef-lieu de canton de la Dordogne, que Renaud de Pons, seigneur de Bergerac, devenu seigneur de Bergerac par son mariage avec Marguerite, fille d'Hélie Rudel, accorda en 1254 une charte de commune à cette ville, et que toutes les pièces qui concernent les Pons (voir Chartrier de Pons dans les tomes Ix et xx des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis) n'ont jamais parlé que de ce Bergerac.

P.

Nous extrayons du Rapport de l'archiviste de la Vendée, M. Barbaud, au conseil général, dans la session d'août 1897, les

notes suivantes qui concernent l'Aunis : (Communication de M. René Valette.)

Inhumations en l'église de Mouchamps (Vendée) :

D'Antoine Dubois, du village de La Jonchère, qui venait de travailler à la démolition des murailles de la Rochelle (13 mai 1629);

De vénérable messire Pierre Davoine, prêtre, curé d'Angoulins (Aunis), âgé de 50 ans, lequel, passant sur la chaussée de Mouchamps, avait été entraîné par la violence de l'eau et s'était noyé dans la rivière (21 novembre 1633);

De Mme Marie de La Douespe, veuve de maître Charles Girard de Villars, médecin du roi et de l'académie royale des belles lettres de La Rochelle (8 juin 1776).

Le n° 27 (juillet-septembre) du Bulletin de l'association des secours mutuels des chevaliers pontificaux nous apporte un émouvant discours de notre confrère, M. le vicomte Oscar de Poli, présidant la distribution des prix du pensionnat SaintJoseph de Pont-Sainte-Maxence. Joignons-y une notice nécrologique sur Guillaume Mollat, par M. le marquis de Granges de Surgères, sur le chevalier de Beffroy, par M. le vicomte du Pin de La Guérivière, et dans la partie bibliographique une appréciation du volume Les Rochefoucauld, « œuvre magistrale du savant écrivain qui préside avec tant d'autorité l'importante société des Archives historiques de Saintonge... Elle abonde en faits intéressants, notes instructives, actes et documents inédits. Le chapitre 28 a trait au martyre des deux saints évêques, pages émouvantes qui mettent aux yeux des larmes et dans le cœur la haine des lâches bourreaux. Le livre se termine par de nombreuses pièces justificatives et une précieuse table onomastique », due à M. Henri Joyer.

La Revue du Nivernais, comme son voisin, le Courrier de l'Allier, à Moulins, a publié un numéro de Noël. C'est un heureux essai et fort bien réussi. (Prix: 1 fr. 50, à Beaumont La Ferrière, Nièvre.) Vers et prose, noëls anciens et modernes, airs notés, 22 illustrations inédites, eau forte, aquarelle, ethnographie, phototypie, tout se réunit pour faire de cette publication un petit résumé de l'art sous ses différentes formes. Si l'on s'étonne, je dirai que le directeur de la Revue est M. Achille Millien.

Le Bulletin héraldique de France, dans sa livraison de mars 1897, parue fin septembre, s'occupant, page 142, des maréchaux de France (suite), en arrive à Joseph-Henri Bouchard d'Esparbès de Lussan (canton de Tonnay-Charente), dit le vicomte, puis marquis d'Aubeterre (canton de l'arrondissement de Barbezieux), né en 1714, maréchal de France en 1783,

« VorigeDoorgaan »