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La société cédera, à prix réduit, à la petite bibliothèque que M. Barraud, capitaine des sapeurs-pompiers, se propose de fonder à l'usage de sa compagnie, les volumes du Bulletin dont elle peut disposer.

M. Biteau, maître principal des constructions navales en retraite, est nommé membre du conseil d'administration de la société, en remplacement de M. Edouard Amouroux, décédé.

Un nouveau bail de loyer est passé entre les héritiers Amouroux et la société des Archives et signé par le président. Sur la demande de la société archéologique de Montpellier, est accepté l'échange de nos volumes avec ceux de cette société.

Séance du 24 décembre (Bureau)

Admission de nouveaux membres.

La société a reçu de M. le ministre de l'instruction publique : Inventaire des richesses d'art de la France; archives du musée des monuments français, 3° partie; - de Mme la comtesse A. de La Rochefoucauld, née de Mailly-Nesle: Histoire de la maison de Mailly, par M. l'abbé Ledru (Paris, Lechevallier, 1893, 2 vol. in-4°), splendide ouvrage avec 99 planches: armes, sceaux, portraits, château.

Remerciements sont votés à Mme de La Rochefoucauld.

Dans sa dernière séance, la société des Archives a admis comme membres:

MM.

Le docteur Emile Atgier, médecin-major au 25° dragons, 16, rue de l'Asile, à Angers, présenté par MM. Georges Musset et Gustave Gaucherel;

L.-F. de Belabre, vice-consul de France à Malte, présenté par MM. Louis Audiat et le docteur Termonia ;

L'abbé Victor Belliard, curé de Nieul-le-Virouilh, présenté par MM. Julien-Derbeau et Louis Audiat;

Le docteur Maurice Besson, maire de Saint-Thomas de Cosnac, présenté par MM. les docteurs Sabourin et Sostrat;

Fernand Charneau, comptable à la compagnie rhétaise des bateaux à vapeur, à La Flotte, présenté par MM. Tauzin et B. Girard;

Delusset, capitaine d'infanterie de marine en retraite, à Saintes, présenté par MM. Gandaubert et Audiat;

Armand Dières, négociant à La Tremblade, président du tribunal de commerce de Marennes, présenté par MM. le baron Oudet et Louis Audiat;

Le contre-amiral Félix Dupont, à Tonnay-Charente, présenté par MM. Louis Audiat et l'abbé Brodut;

Félicien-François Jousset, percepteur à Daglan (Dordogne), présenté par MM. Eugène Lételié et Louis Audiat;

Daniel Laurent, banquier à Saint-Jean d'Angély, présenté par MM. Georges Dières-Montplaisir et Denys d'Aussy.

Furcy de Lavault, A, conservateur du musée de La Rochelle, rue Gargoulleau, présenté par Mme la comtesse de Callières et M. Louis Audiat;

F. Mousset, avocat à la cour d'appel de Poitiers, rue Bourbeau, 23, présenté par MM. l'abbé Plumeau et Audiat;

Charles Normand d'Authon, au château d'Authon, par Brizambourg, présenté par MM. Louis Audiat et Oudet.

Léon Pommeray, député de Jonzac, à Paris, présenté par MM. Louis Audiat et Gandaubert;

Maurice Thomas de Boisgiraud, à Boisgiraud, par Gemozac, présenté par MM. Audiat et le docteur des Mesnards;

Georges Vallein, maire de Chermignac, présenté par MM. Audiat et Oudet;

Ont publié le sommaire de la Revue du 1er novembre : L'Echo rochelais du 6, et quelques nouvelles; la Croix de Saintonge et d'Aunis, le Progrès de la Charente-Inférieure, le Phare du 12; le Bulletin religieux du 13; l'Ere nouvelle du 14, et le Conservateur de Marennes du 19 décembre, qui a, en outre, analysé la lettre de Berthier au général Chasseloup-Laubat.

Les Tablettes du 9, répétées par l'Union conservatrice du 11, disent: « Le dernier numéro est un des plus importants de l'année. On y trouve, notamment, une étude de M. Lételié sur l'abbé Léonard, de Marennes, et qui confirme ce que M. Louis Audiat dit de ce curé constitutionnel, dans son beau livre, Deux victimes des septembriseurs. A lire aussi un article de M. Jules Pellisson sur « Balzac, Thiers et Alfred de Vigny devant les électeurs charentais. » C'est en 1831 que le futur auteur de la Comédie humaine se présenta aux élections législatives d'Angoulême, où il était prote d'imprimerie et habitait place du Mûrier; son succès fut médiocre. Quant à Alfred de Vigny, déjà de l'académie française, il n'obtint pas même une voix comme candidat à l'assemblée nationale de 1848.

« Avec une notice de M. Louis Audiat sur l'ouvrage que M. l'abbé Mondon a consacré à la baronnie de Marthon (Charente) et dont plusieurs gravures sont reproduites, la Revue de Saintonge et d'Aunis publie enfin une étude historique sur la baronnie de l'île de Ré, où M. Phelippot, complétant les travaux des docteurs Kemmerer et Atgier, démontre que le comte de Pusigneux ne fut pas le dernier seigneur de la baronnie rétaise, laquelle fut saisie par l'état en 1790, et vendue 124.000 francs à Pierre-Polycarpe Fournier des Ormeaux, ancien maire de Saint-Martin, dépouillé lui-même de ses privilèges en 1792. »

La Revue épigraphique du midi de la France (no 86, juilletseptembre) a publié Epitaphe chrétienne datée de l'an 374 de notre livraison de juillet, « estampage et copie communiqués par M. le capitaine Espérandieu, professeur à l'école militaire de Saint-Maixent. »>

La Revue de l'art chrétien de novembre, p. 618, reproduit la même note signée « Emile Espérandieu », Epitaphe de Mustella, datée de l'an 374, avec la gravure de notre livraison de juillet.

Trois journaux de Paris ont reproduit Le marquis de Montalembert de notre confrère, M. de La Morinerie, qui a paru dans notre numéro de septembre.

La Gazette des bains de mer de Royan, Mémorial de Saintes, etc., du 7 novembre, ont reproduit « une intéressante chronique de la Revue de Saintonge, par M. Jules Pellisson: Balzac, Thiers, Alfred de Vigny devant les électeurs charentais. »

Le Bulletin religieux du 18 décembre a reproduit notre article du 1er juillet sur les Basiliques mineures.

Le Polybiblion d'octobre a reproduit le sommaire de la Revue de juillet, et celui de décembre le sommaire du numéro de novembre en mentionnant spécialement : Léonard, curé de Marennes; Balzac, Thiers et Alfred de Vigny; Une charte partie; La famille Oualle; Marthon et La baronnie de l'île de Ré.

Le Bulletin de la société historique du Périgord d'octobre note dans notre numéro de juillet l'article Jeanne d'Albret et la guerre civile.

Dans la même livraison est la fin d'un travail, Les seigneurs de Bergerac et Jeanne de Pons, dame de Bergerac, Montignac, etc. Consulter à ce sujet le t. xxi des Archives de Saintonge, t. II du chartrier de Pons, où se trouvent beaucoup de pièces relatives à ces Pons, seigneurs de Ribérac: Contrat de mariage (1313) d'Archambaud de Périgord et de Jeanne de Pons; contrat de mariage de Renaud de Pons, seigneur de Ribérac (1320) et de Jeanne d'Albret; testament de Renaud de Pons (1332), vicomte de Carlat et seigneur de Ribérac; donations, transactions, etc.

Le Bibliophile limousin d'octobre cite de notre livraison de juillet le passage relatif à Mme de Mirabeau, puis la note relative à Jeanne d'Albret et les Limousins, enfin l'article sur

Adhemar de Chabanes (voir à ce sujet, de M. le chanoine Arbellot, dans la Vérité du 20 décembre, un fort bon travail sur la Notice sur les manuscrits originaux d'Adhemar de Chabanes, par M. Léopold Delisle); dans la livraison de septembre, les lignes sur le Nobiliaire de Limoges.

Dans ce numéro, M. Claudin a continué son étude sur l'histoire de l'imprimerie à Limoges par L'atelier de Paul Berton, et M. Ducourtieux, les curieux documents, Comment on devenait libraire et imprimeur à Paris au XVIIIe siècle. On y apprend aussi que la bibliothèque communale vient de changer de local: « La toiture était dans un état déplorable, il y a 40 ans ; l'eau des pluies s'infiltrait le long des murs, et çà et là, des fuites d'eau se déclaraient tout-à-coup. » Enfin, l'an dernier, vint l'effondrement qui ne blessa que des livres. Il a fallu cette catastrophe pour qu'on songeât que les lecteurs eussent pu avoir le sort des volumes. Nous connaissons une bibliothèque serait-ce pas à Saintes? — où il n'y a encore que les plâtres du plafond qui sont tombés. Attendons un peu; ce sera le tour du plafond lui-même et du toit.

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Le Conservateur de Marennes du 14 novembre publie le sommaire de notre livraison de septembre, et après avoir signalé particulièrement la lettre de François, marquis de ChasseloupLaubat, au baron de Barante, et datée de Marennes le 12 juillet 1816, page 318, mentionne la note sur les Giraud, de Dolus en l'ile d'Oleron, et Loubert, également en l'ile d'Oleron, à SaintGeorges; la communication de M. de Richemond sur l'aveu de la baronnie de Didonne, rendu au roi en 1406; sur le marquis de Montalembert et son second mariage, « qui nous appartient par sa mère, Marie-Jeanne Vigier, des Vigier de Tresleboys en Î'île d'Arvert » ; le mémoire sur les enseignes, le commerce et l'industrie en Saintonge et en Aunis « à ce sujet nous nous permettrons de signaler une vieille enseigne aux abords de Royan, dont le souvenir est encore vivant: AU VIEUX POIRIER. » - Enfin « les collaborateurs ou correspondants de notre journal, à Dolus, ne pourraient-ils pas répondre d'une façon précise à la question posée dans la Revue, sur l'apparition d'une croix lumineuse dans l'île d'Oleron, le 15 avril 1705? Les registres paroissiaux en particulier, s'il en existe, ne pourraient-ils pas corroborer l'information de la Revue? En ce cas, Dolus n'aurait rien à envier à Migné. »

Et l'auteur ajoute : « Il est peut-être un peu tard pour parler du numéro de septembre de la Revue de Saintonge; mais les vieilles bonnes choses ne sont-elles pas comme les vieux bons vins, toujours d'actualité ? »

Le Tout Bordeaux du 20 novembre signale, d'après notre numéro de septembre, « un intéressant procès intenté par M. JeanLouis Dexmier de Saint-Simon, comte d'Archiac, à M. de Bour

deille, fils du marquis de Bourdeille, parce qu'il a relevé depuis quelques années le titre de marquis d'Archiac. » L'auteur ajoute «Les Bourdeille tenaient cette terre de Jaquette de Montberon, fille de la dernière Archiac de la branche aînée, et c'est en tant que seigneurs de cette terre qu'ils obtinrent une érection en marquisat de la baronnie d'Archiac, par lettres patentes de mai 1609. Or, on sait que le conseil d'état ne reconnaît que les érections. Le jugement du tribunal de la Seine semble donc contraire à la jurisprudence de cette juridiction. >>

La Revue historique de l'ouest d'octobre remarque dans notre livraison de septembre: La propriété du nom d'Archiac, Le culte de sainte Radegonde en Saintonge, Le marquis de Montalembert et son 2o mariage, « les très curieuses Notes de M. Jules Pellisson sur les enseignes, le commerce et l'industrie en Saintonge et en Aunis. »

Les Annales du midi d'octobre 1897 notent dans les 3 dernières livraisons de 1896: 1° Inscriptions campanaires, Lettres de Lafayette, Chasseloup-Laubat et Garesché; 2° Registres paroissiaux de Pérignac, Les compagnes de Manon Lescaut; 3° La disette de 1789, Des lettres du comte de Jarnac.

La Charente-Inférieure du 10 novembre rend compte de la Revue « qui traite de tous les ouvrages composés ou imprimés dans la région ; en outre, elle contient des notes sur l'état civil, sur l'archéologie, la généalogie des familles, et des variétés, renseignements concernant aussi bien la Saintonge que l'Aunis.» On signale les communications faites à la Sorbonne par les Rochelais et les Saintais, « des notes sur le commerce et l'industrie en Saintonge et en Aunis; les généalogies des familles Fleuriau et Oualle; une étude historique sur la baronnie de l'ile de Ré... Cette publication se recommande assez par ellemême pour que je n'aie pas ici à en faire l'éloge; elle est la seule qui paraisse régulièrement dans ce département, où il ne manque pas de documents encore inédits, utiles aux travailleurs comme pouvant intéresser des curieux. »

AVIS ET NOUVELLES

Le 15 janvier, à deux heures, au siège de la société, cours National, 99, à Saintes, aura lieu une réunion générale de la société. Ordre du jour : renouvellement pour deux ans des membres du bureau, du comité de publication et du conseil d'administration; compte rendu du trésorier, rapports, lectures, communications diverses.

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