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AISNE.

BULLETIN De La Société académique de Laon, tome XX (années 1871-1873), in-8°, 18-LV-500 p. Laon; Paris (Dumoulin), 1874.

Ed. Fleury. Compte-rendu des travaux contenus dans le tome XXe, p. 1-18 (pagination indépendante).

Procès-verbaux des séances, p. 1-LV.

Taiée. Prémontré. Étude sur l'abbaye de ce nom, sur l'Ordre qui y a pris naissance, ses épreuves et sa décadence, 2o partie (1512-1793), P. 1-256.

Pilloy. Les buttes des environs de Laon et leurs instruments en silex, p. 257-266.

Études sur le recueil la Romania, p. 267-279.

Ces études se composent de deux parties: une lettre de M. de Marsy et une note de M. Ed. Fleury. Les deux érudits signalent à leurs confrères ce qui, dans la Romania, intéresse plus particulièrement le pays dont s'occupe la Société académique de Laon. La ballade du bâtard de Coucy, retrouvée par M. L. Pannier et restituée par lui au Livre des cent ballades, récemment publié par M. le marquis de Queux de SaintHilaire, fait l'objet de la lettre de M. de Marsy. M. Fleury, parlant de cette même ballade, essaie de compléter les renseignements que M. Pannier a recueillis sur Raoul, bâtard de Coucy, en identifiant ce personnage avec « messire Raoul de Coucy,» dont Froissart parle dans son récit de la campagne de Flandre en 1382; mais à notre avis, le savant secrétaire de la Société académique se trompe, car, sous le nom de « messire Raoul de Coucy », Froissart n'entend pas parler d'un bâtard de l'illustre famille, mais bien d'un frère légitime d'Enguerrand VI, Raoul de Coucy, seigneur de Montmirail, mort peu après 1389. De Beauvillé. Les questions de querelle de préséance, p. 278-305. Reproduction d'un mémoire adressé au roi en 1725 au nom de la ville sur la question de préséance qui divisait alors le présidial et le corps de la ville de Laon.

Ed. Fleury. Les vins du Laonnois et l'académicien Conrart, p. 306316.

L'auteur de ce mémoire publie une chanson à boire, jusqu'ici inédite, dans laquelle Conrart célèbre le vin de Laon, aujourd'hui fort rare. — · C'est à tort que M. Ed. Fleury veut retrouver des traces de la culture de la vigne dans les noms de Cauvigny, Chavigny, Chavignon et Chavanne, que portent diverses localités du département de l'Aisne : il leur attribue le sens de « vignoble de la cave, » et les croit formés des deux mots cava et vinea.

Ed. Fleury. Note sommaire sur l'excursion archéologique du 20 juin 1873 aux villages souterrains de Comin, Paissy, Neuville, p. 321-349.

Gomart. Siéges de la Capelle et de Laon en 1594, p. 350-384.
Ed. Fleury. Souvenirs du pays de Laon, p. 385-390.

Notes servant de complément au mémoire précédent et relatives au maré

chal de Balagny, à François-Louis d'Estrées, vicomte de Cœuvres, et à Anne d'Anglure, baron de Givry.

Combier. Voirie de Laon, p. 391-408.

Travail composé à l'aide des archives de la prévôté et du duché-pairie de Laon, et d'après deux mémoires judiciaires dressés en 1761.

Ed. Fleury. L'église primitive de Chivy étudiée au point de vue des origines de l'architecture chrétienne, p. 419-477.

G. Lecocq. Beffroy de Reigny, p. 478-481.

Publication de deux documents fort piquants sur L.-A. Beffroy de Reigny, dit le cousin Jacques, auteur dramatique, né à Laon en 1757.

BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE, HISTORIQUE ET SCIENTIFique de Soissons, in-8°. Soissons; Paris (Didron).

Le dernier volume de ce recueil (tome III' de la 2a série, années 1869-1871) est trop ancien pour que nous songions à en donner ici le résumé.

OISE.

BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE COMPIÈGNE, tome II, 1er fascicule, in-8°, 288 pages, 8 pl. Compiègne.

De Marsy. Compte-rendu des travaux de la Société pendant l'année 1872, p. 5-12.

Extraits des procès-verbaux des séances de 1872, p. 13-34.

Alex. Sorel. Notice sur les mystères représentés à Compiègne au moyen-âge, p. 35-55.

M. Sorel, s'aidant des archives municipales de Compiègne, passe en revue dans ce travail les mystères qui furent représentés dans cette ville de 1451 à 1538. Voici les titres de ces mystères et la date de leur représentation 1451. Saint Pierre et saint Paul;-Sainte Agnès; -1455. Berthe et le roi Pépin; 1457. La vie et invention de saint Antoine; - 1464. La vie de saint Christophe; 1466. Sainte Jeanne; 1467. Saint Laurent; 1475. Sainte Barbe; 1476. La vie de saint Alexis; 1488. Le jeu de la vie et du martyre de Mgr saint Crépin et Crépinien; 1490. La passion Nostre Seigneur Jésus-Christ; 1502. Le miracle de Mgr saint Jacques; 1538. Un mystère composé par maître Louis Chocquet, de Pont-Saint-Maxence, et représenté le 14 octobre 1538 en l'honneur de l'entrée de la reine de Hongrie à Compiègne. M. Sorel suppose que ce peut être l'Apocalypse de saint Jean que Chocquet fit jouer à Paris en 1541 à l'hôtel de Flandre par les confrères de la Passion.

Du Lac. Roscelin de Compiègne, p. 56-70.

Roscelin, de Compiègne, philosophe et théologien, est appelé Roscelinus Compiendensis, dialecticus, dans les actes du concile de Soissons de 1092. Il était, dit-on, natif de Bretagne, et on pense qu'il occupa un canonicat à Compiègne. Il vivait encore vers 1121.

A. Leveaux. Mague de Saint-Aubin, notice bibliographique, p. 71-81.

Mague de Saint-Aubin, comédien et auteur dramatique, né à Compiègne

le 13 janvier (et non le 20 septembre) 1746, mort à l'hospice de la Vieillesse (Bicêtre) le 15 septembre 1824

Francis de Roucy. Notice sur les journaux à Compiègne, p. 82-96. L'auteur parle dans ce travail de toutes les publications périodiques de Compiègne, depuis les Affiches du Beauvoisis, imprimées dans cette ville en 1786, jusqu'au Bulletin de la Société historique de Compiègne. Méresse. Notice sur Pierre Lagnier, p. 97-104.

Pierre Lagnier, de Compiègne, compilateur du xvIe siècle, auteur d'un ouvrage composé en 1541 et ayant pour titre : Ex M. T. Cicerone insignium sententiarum elegans et perutile compendium. Cet ouvrage

a eu plusieurs éditions.

Le général Morin. Note sur les appareils de chauffage et de ventilation employés par les Romains pour les thermes à air chaud, p. 105-126.

L'auteur « a été guidé dans cette étude par quelques-uns des travaux spé» ciaux d'archéologie et par ses observations directes sur certains éta»blissements qui existaient dans les environs de Compiègne. »

Z. Rendu. Extrait d'un inventaire des titres ou pièces du trésor de l'église de Tracy-le-Mont, p. 127-136.

Cet inventaire a été dressé en 1739 par l'abbé Pigeon, maire de Tracy. Il est suivi d'une liste des curés de Tracy de 1548 à 1739, qu'accompagnent de nombreux faits historiques relatifs à cette paroisse. M. Rendu résume ce complément.

Pécoul. Les assemblées ecclésiastiques de Compiègne, p. 137-165. La plus ancienne des assemblées indiquées par M. Pécoul est de l'an 665; c'est le sacre de saint Wilfrid, évêque d'Yorck, par Agilbert, évêque de Paris. La dernière est un concile provincial de 1329.

De Marsy. Bibliographie compiégnoise, p. 166-272.

Cette bibliographie, divisée en 32 titres, comprend 525 numéros.

A. de Roucy. Notice sur la céramique sigillée de Compiègne et de ses environs sous la domination romaine, p. 273-282.

On trouve dans ce mémoire une liste de 106 noms de potiers inscrits sur les produits céramiques découverts dans la forêt de Compiègne ou ses environs.

A. Sorel. Note par Philippe de Beaumanoir et Gautier Bardin, p. 283-288.

Cette note est une sorte de compte-rendu de l'intéressant livre de M. Henri Bordier sur Philippe de Remi, sire de Beaumanoir, jurisconsulte et poète national du Beauvoisis, 1246-1296 (Paris, Techener, 1869-1873). M. Sorel semble promettre une étude sur Gautier Bardin qui, comme Beaumanoir, exerça dans la seconde moitié du x1° siècle les fonctions de bailli de Vermandois. Bardin fut inhumé à Pierrefonds en 1305.

COMITÉ ARCHÉOLOGIQUE DE SENLIS. COMPTES - RENDUS ET MÉMOIRES, ANNÉE 1873, in-8o, XXIII-LXXV-170 pages et 11 pl. Senlis, 1874.

Comptes-rendus, p. ш-LXXII.

De Maricourt. Les études préhistoriques, p. 3-19.

Vattier. Questions préhistoriques. Réponse à M. de Maricourt, p. 21 à 29.

De Maricourt. Réplique, p. 31-62.

De Longpérier-Grimoard. Sceau matrice en argent d'un doyen d'Acy, p. 63-64.

Le sceau porte: M(agister) P(etrus) de W(..............) DECANUS DE Acya(co) in MEL(Densi) episc(opat)u.

A. de Longpérier. Poids de plomb trouvé à Ermenonville par M. Martin, p. 65-67.

Ce poids pesant 124 gr. 65 cent. peut être, suivant M. de Longpérier, un demi-marc d'Utrecht (Trajectum), de Trèves (Treveris) ou de quelque autre ville dont le nom commence par la lettre T, qui est imprimée sur l'une des faces du poids.

J. Gérin. Note sur le sarcophage trouvé à Chantilly, p. 69-70.
La découverte date du 9 février 1873.

L'abbé Corblet. Les reliques de saint Vigor, p. 77-80. L'abbaye de Saint-Riquier, au diocèse d'Amiens, et l'abbaye de SaintFrambourg, de Senlis, croyaient l'une et l'autre posséder le corps entier de saint Vigor, évêque de Bayeux, mort vers l'an 537. — Une charte de Louis le Gros, de 1135, prouve que les prétentions de l'église de SaintFrambourg remontent au moins à cette date. Cependant, M. l'abbé Corblet, considérant comme fondée la tradition de l'abbaye de SaintRiquier, conclut que Saint-Frambourg ne possédait que quelques ossements de saint Vigor ou bien le corps d'un saint homonyme, différent de l'évêque de Bayeux. Le Comité archéologique ne répond pas à l'argumentation de M. Corblet et se contente de rappeler (p. 81-82) d'après le recueil d'Afforty les pièces de l'abbaye de Saint-Frambourg mentionnant les reliques de saint Vigor.

De Longpérier-Grimoard. M. de Verneuil, allocution prononcée par M. le comte de Longpérier-Grimoard dans la séance de juin 1873, p. 83-88.

Philippe-Édouard Poulletier de Verneuil, membre de l'Institut (Académie des sciences), né à Paris le 13 février 1805, mort dans cette même ville le 29 mai 1873.

L. Caudel. Chemin gaulois conduisant de Senlis au palatium de Clovis, à Angicourt, p. 89-91.

L. Caudel. Chemins des Poissonniers, muettes et fosses, p. 93-99. Cette note, comme la précédente, est inspirée des recherches de M. Peigné-Delacourt sur les chemins gaulois. Nous ne saurions trop mettre le lecteur en garde contre le sans-façon dont M. Peigné-Delacourt et M. Caudel travestissent les noms topographiques conservés par la tradition pour les faire servir à leur système de chemins gaulois. Il nous paraît surtout impossible de ne pas protester contre la bizarre étymologie du vocable la Muette, que M. Peigné considère comme un dérivé du mot mutatio, par lequel les Romains désignaient leurs relais : on sait en effet que mutatio, ou plutôt mutationem, a dû produire en français quelque chose comme muaison, ce qui, du reste, est confirmé par le nom de Muizon (Marne), dérivé de Mutatio, forme employée au milieu du x siècle par Flodoard. Quant au nom géographique la Muette, il s'applique toujours à des maisons situées dans les bois, et, au siècle

dernier, on prononçait la Meute en parlant du château de la Muette, dans le bois de Boulogne, qui servait de rendez-vous de chasse: ce nom n'est donc qu'une variante de muete, vieille forme française de meute, et il servait à désigner les chenils. (Voyez Littré, Dict. de la langue française, p. 663, vbo Muette 2; cf. Génin, Récréations philologiques, t. I, p. 66.)

Thomas. Villa d'Auræ, p. 101-103.

M. Thomas signale « une tradition ancienne » qui attribue le nom de « ville d'Aurae » aux substructions de la remise des Tombettes, à l'extrémité nord du finage de Saint-Vaast-lès-Mello (Oise). Aux yeux de M. Thomas, cet emplacement serait celui d'une villa romaine.

A. Moreau. Note sur Ermenonville, p. 105.

Cette courte note ne concerne que le château actuel.

J. Gérin. Excursion à Compiègne, p. 107-113.

J. Gérin. La police des cabarets au xvme siècle, p. 115-125. Reproduction de certains règlements de police d'après un ancien Catéchisme des dimes, à l'usage du diocèse de Senlis.

A. de Marsy. Quelques notes concernant Senlis et ses environs à l'époque de Charles VI, p. 127-150.

Travail presque exclusivement composé à l'aide de documents d'archives, dont quelques-uns sont publiés in extenso par M. de Marsy. On y remarque les lettres par lesquelles le roi Charles VI donna en 1390 la capitainerie de Creil à son jeune fils Louis, duc de Guyenne et dauphin de Viennois. Un des considérants de cette pièce est « que chose très » convenable et proffitable à sa santé lui sera d'ores en avant soy exer» citer et chevauchier, à prandre aucune fois des solaz et esbatemens, à » chacier et autres déduis à lui appartenans. >>

E. Louchez. Étude sur la station préhistorique de Cormeille, près Creil (Oise), p. 151-157.

Monuments historiques. Église de Montataire (Oise), p. 159-162. Cette église, commencée dans les dernières années du XIe siècle, a été achevée dans la seconde moitié du x siècle.

J. Gérin. Triptyque de Chauny, p. 163-165.

Note sur un volet de triptyque peint sur tilleul, récemment acquis par le musée de Senlis. - Ce triptyque avait été donné à l'église de Chauny par maître Hilaire du Bois, conseiller du roi et son procureur ès juridictions royales de Chauny, et par damoiselle Louise de Montigny, sa femme.

SEINE-ET-MARNE.

BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE, SCIENCES, LETTRES ET ARTS DU DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE, 6e volume (1869-1872), CC472 pages. Meaux, 1873.

L'abbé Torchet. Chelles aux temps mérovingiens, p. 1-10.

A. de Moustier. Esquisses biographiques. Guy et Hugues de Crécy, P. 17-21.

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