Ces deux personnages n'intéressent pas notre province comme seigneurs de Crécy-en-Brie, mais bien comme membres de la famille des sires de Montlhéry et comme seigneurs de Rochefort, au diocèse de Paris. H. Gueltron. Hôtel du Grand Ferrare à Fontainebleau, p. 33-37. L'hôtel du Grand Ferrare fut construit par Serlio, pour Hippolyte d'Este, cardinal de Ferrare. M. Gueltron attribue à Nicolo del Abbate les travaux décoratifs de cet hôtel qui, jusqu'ici, passaient pour l'œuvre du Primatice. Nicolo del Abbate mourut en 1571 à Fontainebleau, où il résidait habituellement, comme le prouvent les registres paroissiaux d'Avon, sur lesquels il figure à plusieurs reprises en qualité de parrain. Lemaire. Restauration de l'église de Montereau-faut-Yonne au XVIe siècle, p. 39-103. Les pages 41-100 du volume sont consacrées à la reproduction d'un « Extraict du compte des recettes et dépenses de l'église paroissiale de >> Montereau-faut-Yonne pendant les années 1539 à 1565. » G. Leroy. Comptes de la maison de Henri IV pendant le séjour du roi à Melun le 13 et 14 février 1594, p. 123-130. Notice et analyse de deux écrous provenant de la collection de feu M. Grésy, de Meaux. G. Leroy. Documents sur la famille de Jacques Amyot, p. 131135. Jacques Amyot naquit à Melun le 30 octobre 1513. Son père, Nicolas Amyot, exerçait dans cette ville la profession de « maistre mégissier. » G. Leroy. De quelques droits du roi et du vicomte de Melun, p. 137-148. M. Leroy reproduit dans ce mémoire (p. 142-148) un curieux «< tarif des » droits de péage perçus par le roi et le vicomte de Melun, sur toutes » les marchandises passant par et sur les ponts de Melun et à Pon>> thierry. >> G. Leroy. Une ancienne habitation bourgeoise à Melun, p. 149 156. Notice sur l'hôtel des Leconte, bourgeois de Melun. Cet hôtel, qui date du règne de Louis XIII, a été acquis en 1863 par la ville de Melun. M. Leroy fait connaître la famille Leconte depuis 1568. E. Aubergé. De la justice dans le bailliage de Melun, spécialement à l'époque immédiatement antérieure à 1789, p. 157-166. E. Doigneau. Observations sur une des stations de l'âge de pierre des environs de Nemours, p. 167-185. P. Domet. Notes sur l'administration de la forêt de Bierre sous l'ancien régime, p. 187-199. On sait que le nom de forêt de Bierre ou de Bière s'appliquait jadis à la forêt de Fontainebleau et qu'il s'est perpétué jusqu'à nos jours par les surnoms des villages de Chailly-en-Bière, de Fleury-en-Bière et de SaintMartin-en-Bière. Ch. Constant. Fontainebleau et les bailliages de Melun et de Moret, en 1789, p. 201-211. Mémoire sur les élections aux États-Généraux de 1789 et sur la rédac tion des cahiers des bailliages de Melun et de Moret. Fontainebleau faisait partie de la première de ces circonscriptions judiciaires. Th. Lhuillier. Notice historique et archéologique sur la commanderie de Beauvais-en-Gâtinais, p. 213-241. Ce mémoire était rédigé avant la publication du livre de M. Mannier sur les Commanderies du grand prieuré de France (Paris, Aubry, 1872), dont un chapitre est consacré à la commanderie de Beauvais-en-Gâtinais (p. 91-104). Le travail de M. Mannier et celui de M. Lhuillier peuvent donc se compléter mutuellement. Ch. Constant. Molière à Fontainebleau, p. 243-265. L'auteur, tout en essayant de grouper ce qui a été dit jusqu'ici sur les divers séjours de Molière à Fontainebleau, a aussi voulu reconstruire en quelque sorte la salle de comédie qui existait alors au château royal. Il a ajouté aux documents déjà connus quelques actes inédits d'état-civil concernant l'acteur de Brie (Edme Villequin, de Ferrières-en-Brie) et sa famille, ainsi que la procuration donnée par Molière en 1667 à un bourgeois de Melun, Claude Le Long. G. Leroy. Une dalle funéraire du xive siècle. Projet de rétablissement dans l'église Saint-Aspais de Melun, p. 267-269. Une dalle funéraire du xiv' siècle, provenant de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, où elle recouvrait la sépulture d'un certain Raoul, frère ou administrateur de cet établissement, a été rétablie en décembre 1872 dans l'église Saint-Aspais de Melun par les soins de la Société archéologique de Seine-et-Marne. SEINE-ET-OISE. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES MORALES, DES LETTRES ET DES ARTS DE SEINE-ET-OISE, tome IX. xcvi-332 p. Versailles, Étienne, 1873. La première partie du volume, p. i-xcvi, est consacrée aux séances de 1871 et de 1872. Dramard. Épisodes de la Révolution française. La disette de 1789 à 1792 jusqu'à la loi du Maximum, p. 1-108. L'abbé Grimod. Notice sur la statue de la Sainte Vierge, nommée la Diège, conservée dans l'église paroissiale de Jouy-en-Josas (Seineet-Oise), p. 109-113. Une planche jointe à cette notice représente la Diège, vierge en bois du x11° siècle, dont l'abbé Grimod dérive le nom vulgaire du latin Dei genitrix. — Un registre du xvi° siècle indique des dépenses faites à l'occasion du pèlerinage de la Diège, ce qui montre que dès lors cette image était l'objet d'un culte particulier. Lettre de Pétion, maire de Paris, adressée à la municipalité de Versailles pour lui annoncer le résultat de la journée du 10 août, p. 114. Le docteur Bonnejoy. Chars, son histoire, ses hauts barons, son vieux château, son Hôtel-Dieu, son église, Bercagny et environs, p. 168-266. Mercier. Notice biographique sur Adrienne Lecouvreur, p. 267275. La célèbre tragédienne n'appartenait pas à notre province par sa naissance, puisque suivant son acte de baptême elle naquit le 5 avril 1692 à Damery, en Champagne. - Société archéologique de RAMBOUILLET. MÉMOIRES ET DOCUMENTS, tome Ier, 3e livraison (p. 227-412). Rambouillet, Raynal, 1873. A. Moutié. Sépultures de la famille d'Angennes dans l'ancienne église paroissiale de Rambouillet, p. 229-252. La famille d'Angennes entra en possession de la seigneurie de Rambouillet par l'achat qu'en fit en 1384 Renaud d'Angennes, seigneur de la Loupe. Renaud et tous ceux de ses descendants qui lui succédèrent dans la seigneurie de Rambouillet jusqu'en 1652 furent inhumés dans l'église paroissiale du lieu, à l'exception de Jean I", décapité à Rouen, en 1417, par ordre du roi d'Angleterre. J. Guyot. Lettre sur les travaux opérés par lui au vieux donjon de Dourdan, p. 253-256. M. Guyot annonce dans cette lettre la découverte au sommet du vieux donjon d'un charmant sceau du XIII° siècle portant en légende : Sigillum Luce presbiteri de Hubloneria. A. de Dion. Les poësies de Claude Rabet, chartrain, esleu pour le roy à Montfort-l'Amaulry et advocat audit lieu, p. 257-270. M. de Dion a tiré d'un manuscrit des poésies de Claude Rabet quelques pièces intéressantes pour l'histoire de la ville de Montfort. Quatre épitaphes en vers composées par le même Rabet pour la sépulture de divers membres de la famille d'Angennes ont été publiées dans le travail de M. Moutié que nous annonçons plus haut. O Claude Rabet vivait dans la seconde moitié du xvI° siècle. F. Morin. Découverte d'une hache en bronze faite dans la commune de Villiers-Saint-Frédéric, canton de Montfort-l'Amaury, P. 271-272. L. Morize. Saint-Sulpice-de-Favières. Croix et stalles, p. 273-280. Aug. LONGNON. i De MM. Hahn et Leguay sur des fouilles exécutées aux environs de De M. R. de Lasteyrie, sur un dessin de François Quesnel. De M. Delisle, sur un acte du roi Jean en faveur de J. Maillart 72 VARIÉTÉS. Fouilles et découvertes archéologiques faites à Paris pendant le premier Fausseté de la Charte de Louis le Gros pour Amédée Laiguesin, par Juziers connu dès 919 par M. Longnon Note sur une estampe de la communauté des maîtres fondeurs-ciseleurs de la ville de Paris, par M. Guiffrey . . Sir John Falstaff, capitaine de la Bastille de Saint-Antoine de Paris en 1421 .. Du nom de la porte Baudoyer Notes de Nicole de Savigni, avocat parisien du xv siècle, par Un journal parisien des années 1709 et 1710. Note sur les sceaux parisiens des Archives Nationales. Les fiacres de Paris avant la Révolution, par M. J. Cousin. Nogent-le-Rotrou, imprimerie de A. Gouverneur. |