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pletati cura Joannis Cochlai in publicum editi. Sequitur Ejusdem de seditionis appendix triplex contra quosdam rebelles hujus temporis. Moguntiæ apud S. Vict. ex officin. Franc. Behem typograph. 1550. in-fol.

Würdtwein (1) et Schaab (2)'citent Cochlaeus, comme l'auteur de cet ouvrage, tandis qu'il n'en est que l'éditeur; il n'est l'auteur que de l'appendix.

* Martini Cromeri oratio, in synodo Cracoviensi nuper habita. Moguntiae, ex officina Francisci Behem Typographi, anno M.D.L. pet. in-8°.

On lit encore sur le titre :

Ecclesiast. XXXIX.

Ipse tanquam imbres emittet eloquia sapientiae suae: Et in Oratione confitebitur Domino:

Collaudabant multi sapientiam eius: Et usque in saeculum non delebitur.

Le tout est composé de 23 feuillets chiffrés, et un pour le titre.

Jean Cochlée est encore l'éditeur de cet opuscule qu'il dédie à Gérard Zulreius, abbé de St-Laurent, près de Liége.

L'épitre dédicatoire est datée de Varsovie, janvier 1550; elle est curieuse, et donne plusieurs renseignements sur la vie et les publications de Cochlée.

Au verso du dernier feuillet se trouve la souscription suivante: Moguntiae, apud S. Victorem, admodum diligenter excudebat Franciscus Behem Typographus, mense martio, anno M.D.L. laus et gratiarum semper Deo Opt. Max.

(1) Biblioth. Mogunt., p. 191.
(2) L. C., t. I, p. 617.

Martin Cromer, auteur de ce petit livre, était évêque de Warmie; il a écrit une histoire de Pologne fort estimée et beaucoup d'autres ouvrages. Je n'ai trouvé celui-ci indiqué nulle part. J'en possède un exemplaire.

*

Des. Erasmi, de Conscribendis epistolis opus, etc. Moguntiae, Ivo Schoeffer, 1550. in-8° (1).

Un exemplaire se trouve à la bibliothèque de la ville de Nuremberg.

1551.

* P. Ouidij Nasmis dess aller Sinreichsten Poeten Metamorphosis, dass ist von der wunderbarlichen Verenderung der Gestalten der Menschen, Thier, vnd anderer Creaturen etc. Iederman lüstlich, besonder aber allen malern, Bildthauwern, vnnd der gleichen allen Künstnern nützlich, von wegen der ertigen Inuention vnnd Tichtung. Etwan durch den Wolgelerten M. Albrechten von Halberstatt inn Reimeweiss verteutscht, letz erstlich gebessert vnd mit Figuren der Fabeln gezirt, durch Georg Wickram zu Colmar.

Epimythiom

Das ist

Der Lüstigen Fabeln des obgemelten buchs Ausslegung, jederman Kurtzweilig, vornemlick aber allen Liebhabern der Eden Poesi stadtlich zu lesen, Gerhardi Lorichij Hadamarij. Getruckt zu Meyntz bei Iuo Schöffer mit Keyserlichen Maiestat Gnad vnd Freyheit nit nach zu trucken, Anno M.D.LI. in-fol., avec grav. en bois. (2).

(') Hirsching, Beschr. sehensw. Biblioth. Deutschlands, t. IV, p. 164. (2) Degen, L. C., 2e partie, p. 156-158. Ebert, L. C. t. II. ́ p. 281.

Ce titre, imprimé en lettres rouges et noires, est orné d'une gravure en bois, représentant Orphée, entouré d'animaux, et pinçant de la harpe!

L'ouvrage est composé de 10 feuillets non chiffrés et de 155 feuillets chiffrés. C'est la seconde édition de cette version, quoique quelques bibliographes la citent comme la première (1). Degen et Ebert disent, au contraire, que la première édition, de 1545, parut sans les changements que George Wickram fit subir à la seconde.

Je ne puis pas comparer ces deux éditions si rares, dont je ne possède que la seconde, mais je pense néanmoins pouvoir prouver qu'elles ont toutes deux éprouvé le même changement.

La langue rude et peu polie de la traduction d'Albert était déjà contraire au goût qui régnait en Allemagne, au milieu du XVIe siècle. C'est pourquoi George Wickram de Colmar entreprit de la rendre plus lisible pour son époque; il la changea à sa manière, quoiqu'il ne sût pas le latin, comme il l'avoue lui-même dans sa dédicace à Guillaume Boeckle de Boecklinsaw, grand bailli à Rufach. Il l'orna aussi de gravures en bois de sa façon, quoique de son aveu il n'eut jamais reçu des leçons de dessin. Il dit aussi avoir changé la mesure très-courte des vers d'Albert, et pour donner un échantillon de ceux-ci, il n'a pas changé la préface, qui est en vers. Cette préface ou prologue occupe près de trois pages.

L'épitre dédicatoire de Wickram est datée de Colmar le 28 décembre, sans indication d'année, mais probablement de 1544. Vient ensuite la préface d'Ovide, puis une seconde dédicace de Gérard Lorich de Hadamar, prêtre,

(') Greiswalder Versuche, st. 8, p. 154, et Grillo, Quartalschrift für ältere und neuere Lectüre, Leipsig, 1785, p. 74.

adressée à Evrard Rüden de Collenbergk, maître d'hôtel de l'électeur de Mayence, qu'il appelle Mécène de la philosophie divine, et qui est datée de Mayence, du couvent des Augustins, le mardi après la St-Barthélemy de l'an 1545, ce qui autorise certainement à croire qu'elle a été écrite pour la première édition qui parut cette année; or, dans cette décicace, Lorich parle du changement de Wickram; on peut donc en conclure que la traduction originale d'Albert n'a jamais été imprimée. Mais ce qui rend la chose certaine, c'est le passage de la première édition que cite Degen (1); c'est le commencement du premier livre; il est entièrement conforme à la seconde édition, sinon que l'ortographe de cette citation est encore plus modernisé. Il n'y a donc plus à douter que la première édition de cette traduction parut avec les changements de Wickram.

La dédicace du prêtre Lorich, qui occupe 11 pages, es curieuse. Il y parle entr'autres de la grande utilité de la traduction des classiques, et dit que les magistrats devraient dignement récompenser les traducteurs. Il y donne des louanges à Ivo Schoeffer et à ses prédécesseurs pour le zèle qu'ils ont montré pour la publication des traductions des principaux auteurs classiques latins, et ajoute que c'est bien une Providence divine qui a permis que ces traductions parussent par les soins de ceux dont l'aïeul a inventé l'art de l'imprimerie dans la ville de Mayence, qui aura toujours la gloire de l'avoir vu naître dans ses murs. Le digne Lorich a entrepris d'expliquer le sens des fables, d'abord par reconnaissance pour Rüden de Collenbergk qui l'avait fait étudier, et ensuite pour empêcher que la lecture de ce livre ne soit nuisible par ses obscénités, que

(1) L. C., p. 154-155.

1

le poète n'y a mises que pour en montrer la laideur. Il cite à ce sujet Catulle et Martial, en appelant ce dernier son cochon Und mein sau der Marcialis sagt: »

:

Innocuos censura potet admittere lusus

Lasciva est nobis pagina, vita proba.

Malgré le privilége impérial et la défense de réimprimer cet ouvrage, dont le titre de cette édition fait mention, une réimpression en fut faite la même année à Francfort in-folio (1).

*

Wicelius (Georg) Epitome de Sanctis, Kurtze Predigten der Episteln und Evangelien auf alle Feste der Heiligen Gottes durchs ganze Jahr; Meyntz, Frantz Behem, 1551. in-4° (2).

1554.

* Examen ordinandorvm, Ad quaestiones sacrorvm ordinom, Canditatis in Dioecesi Moguntinensi proponi consuetas, aptae et piae Responsiones, Catholicam ueritatem succincta breuitate indicantes. Per Reuerend. et Ornatiss. P. Joannem Ferum Metropolitanae Mogunt. Concionatorem, etc. Huic nouae aeditioni accessit S.S. Canonis missae, pia expositio D. Odonis Cameracensis Episcopi. Mogentiae. A la fin Finit expositio Domini Odonis, Mogontiae excudebat Franciscus Behem anno M.D.LIIII. pet. in-8°.

:

Cet ouvrage est composé de 113 feuillets non chiffrés, dont un en blanc.

(1) Ebert, L. C., p. 281.
(2) Weislinger, L. C., p. 221.

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