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LISTE DES COLLABORATEURS.

MM. J. J. ALTMEYER, profeseur à l'Université de Bruxelles.
J. H. BORMANS professeur à l'Université de Liége.

R. CHALON, président des Bibliophiles belges, à Bruxelles.
COOMANS AINÉ, avocat. à Bruxelles.

N. CORNELISSEN, membre de l'Académie de Bruxelles, à Gand.
M. COLINEZ, avocat général, à Gand.

P. De Decker, membre de la Chambre des Représentants, à Gand.
Men DE RING, à Fribourg (Bade).

H. DU TRIEU, avocat, à Malines.

J. J. DE SMET, membre de la Commission royale d'histoire, à Gand.

O. DELETIERRE, archiviste de la Flandre occidentale, à Bruges.

FL. FROCHEUR, homme de lettres, à Bruxelles.

L. P. GACHARD, archiviste-général du royaume, à Bruxelles.

J. GAUTHIER, propriétaire, à Bruxelles.

V. GOETHALS, conservateur de la Biblioth. de la ville de Bruxelles.
H. HELBIG, à Liége.

FR. HENNEBERT, archiviste de la ville de Tournai.
F. HENAUX, homme de lettres, à Liége.

J. KETELE, archiviste honoraire, à Audenarde.
F. H. MERTENS, bibliothécaire de la ville d'Anvers.
CH. MORREN, professeur à l'Université de Liége.
M. L. POLAIN. archiviste de la province de Liége.
CH. PIOT, attaché aux Archives générales, à Bruxelles.

J. E. G. ROULEZ. professeur à l'Université de Gand.

PR. VAN DUYSE, archiviste de la ville de Gand.

C. VERVIER, président de la Commission des Monuments, à Gand.
VAN DER MEERSCH, docteur en médecine, à Audenarde.

L. A. WARNKOENIG, professeur à l'Université de Fribourg (Bade).

A. WAUTERS, archiviste de la ville de Bruxelles.

J. F. WILLEMS, membre de la Commiss. royale d'histoire, à Gand.

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LA MAISON DU ROI,

OU

Maison au Pain,

SUR LE GRAND MARCHÉ A BRUXELLES.

L'édifice qu'on appelle Maison du Roi, parce que jadis on y tenait plusieurs tribunaux institués pour veiller à la conservation des droits et des domaines de la couronne, ou Maison au Pain (I), parce que dans les temps les plus anciens c'était une halle où on vendait cette denrée, forme un trapèze isolé par la Grand'Place de Bruxelles, dont il occupe en partie la face septentrionale, par la rue des Harengs, la rue du Poivre, qui le sépare de la grande Boucherie et la rue Chair et Pain. La façade, surtout depuis les travaux de restauration qui y ont été exécutés en 1841, un des plus beaux morceaux de style ogival tertiaire que présente l'architecture civile de notre pays. Il forme un digne pendant de l'Hôtel-de-Ville qui étale devant lui, mais sans l'écraser, sa vaste façade, ses légères tourelles et son admirable flèche. Bien qu'essentiellement différent, son style où s'unissent le plein-cintre et l'ogive, ces représentants de l'art' gothique et de la Renaissance, se marie très-bien

est

(Broodhuys, Panarium, Domus Panaria. Voyez la description de ce monument dans l'Émancipation du 4 decembre 1840.

avec l'ornementation de la maison communale et avec les formes plus modernes employées pour la construction des Maisons des métiers.

La Maison du Roi, dont la façade présente un développement de 30 mètres, offre trois étages que surmonte un toit très-simple, percé de trois lucarnes. La porte, placée au milieu du rez-de-chaussée, et à laquelle on arrive par un escalier de six marches, est surmontée d'une grande fenêtre, divisée par un pied droit chargé de nervures; au-dessus de celle-ci est une vaste niche, dans laquelle on voit la statue de la Vierge, couverte d'un dais gothique, et plus bas un aigle, un lion, rappelant la maison d'Autriche et le duché de Brabant, et entr'eux un groupe composé d'un globe, d'une balance, d'une épée et d'autres emblèmes de la souveraineté. La statue, les deux animaux et les attributs sont dorés. Anciennement la Vierge était figurée assise; à ses côtés deux anges s'inclinaient vers elle, et au rang inférieur était l'écusson royal entre deux statues de saints. Le reste de la façade présente, au rez-de-chaussée, huit fenêtres éclairant de petites habitations; aux deux étages, des rangées de 16 fenêtres, celles du premier, semblables aux précédentes, à cintres surbaissés et légèrement ogivaux ; celles du second à trois lobes cintrés (1). Au-dessus du rez-dechaussée, on lit:

ПIC VOTVM PACIS PVBLICAE ELISABETI CONSECRAVIT, Et plus haut :

A PESTE,

FAME ET BELLO LIBERA NOS, MARIA PACIS.

Inscriptions placées par ordre de l'infante Isabelle en

1625.

Les façades latérales de l'édifice, rebâties au siècle der

(1) Schayes, Mémoire sur l'architecture ogivale en Belgique, p. 150.

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