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vrit les portes au peuple qu'après l'intronisation. L'ancien usage ne devoit pas s'abolir sous un ministre sorti de la lie du peuple.

Le lendemain du sacre, le Roi reçut le collier de l'ordre du Saint-Esprit des mains de l'archevêque de Reims; et le Roi, comme grand-maître de l'ordre, le donna ensuite au duc de Chartres et au comte de Charolois.

A la cérémonie, les quatre grands officiers se couvrirent comme les chevaliers, quoique le chancelier de l'ordre en ait seul le droit.

A la cavalcade, les princes du sang eurent auprès d'eux un de leurs principaux officiers : distinction jusque là réservée aux seuls fils et petits-fils de France. Le Régent devoit donc l'avoir seul.

Au retour de Reims, il conclut le mariage de mademoiselle de Beaujolois, sa fille, avec don Carlos, infant d'Espagne. Huit jours après, Madame, mère du Régent, mourut (1), généralement estimée, et particulièrement aimée de ceux qui l'approchoient. Les mécontens lui firent une épitaphe très-injurieuse à son fils, et fort peu contredite : Ci-git l'Oisiveté.

(1) Les spectacles furent fermés pendant huit jours, parce qu'elle étoit veuve d'un fils de France. Le Roi, qui drapa, reçut les complimens des compagnies. Le deuil fut de quatre mois et demi. (D.)

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RÉGENCE DU Duc d'ORLÉANS. Suite du livre second.

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LIVRE TROISIÈME.

256

LIVRE QUATRIÈME.

LIVRE CINQUIÈME.

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440

FIN DU TOME SOIXANTE-SEIZIÈME.

Paris, imprimerie de A. BELIN, rue des Mathurins S.-J., n". 14.

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