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(486 [8]) La sainte Hostie brille dans un`ostensoire exposé sur un autel; fête du saint Sacrement de l'autel. = FESTVM CORPORIS

CHRISTI.

(487 [9]) Notre-Dame du Rosaire. La Vierge et l'enfant Jésus distribuent des rosaires au peuple chrétien. FESTVM ROSARII.

B. M. V. I DOMINIC OCT.

(488 [10]) La Vierge et l'enfant Jésus apparaissant sur un autel au pied duquel une reine est en prières. Cette pièce rappelle la fête d'une image miraculeuse de la Vierge qui se célèbre le troisième dimanche après la Pentecôte. = FES. IMAGINIS B. M. V. FERIA 3a. POST PENTECOSTE.

(489 [11]) La bienheureuse vierge Marie triomphant des dé

mons. TRIVMPHVS B. . V. SVPRA DEMONES.

(490 [12]) Réunion des fêtes de la Vierge. Elles garnissent tout l'ovale et forment huit compositions dont une, présentant l'immaculée Conception, occupe le centre; les autres l'entourent et offrent l'Annonciation, la Visitation, la Naissance du Sauveur, la Présentation au temple, la Purification, l'Assomption et la réception de la Vierge au ciel. = RECOLECTIO Fest B. M. V. DOMINIC 4 AVG.

On connaît cinq états des planches qui se rapportent aux fêtes mobiles. Elles se conservent à Nancy dans le cabinet de

M. Thiéry:

I. C'est celui que nous venons de détailler.

II. On lit dans les angles du bas, à gauche: Callot et à droite : fecit. Sur le n° 480 le nom du maître a été écrit: Calloi. On lit dans les marges, savoir :

Sur le no 479 [1]: In nomine lesu, etc. Au nom de lesus, etc.
Sur le n° 480 [2]: Ferebatur, etc. Il se portoit, etc.
Sur le no 481 [3]: Si passio, etc. Si l'on pense a la mort, etc.
Sur le n° 482 [4]: Memor esto, etc. Souuenez vous, etc.
Sur le no 483 [5] : Qui placidus, etc. Celuy qui monte, etc.
Sur le n° 484 [6]: Babtisabit vos, etc. Il vous babtisera, etc.
Sur le n° 485 [7] Inquirere de Trinitate, etc. Chercher la

Trinité, etc.

Sur le n° 486 [8] Sic viue vt quotidie, etc. Vis en sorte que, etc.

Sur le n° 487 [9]: Quid mirum si inuocata, etc. Quelle merueille si elle assiste, etc.

Sur le no 488 [10]: Dilecta mea posita, etc. Ma bien aymee, etc. Sur le n° 489 [11]: Super aspidem et Basiliscum, etc. Tu marcheras sur l'Aspic, etc.

Sur le n° 490 [12]: Quo pacto eius, etc. Comment la foiblesse des hommes, etc.

Dans cet état les planches sont toujours entières et les sujets ne sont pas encore chiffrés; mais les épreuves ont paru avec un titre gravé par Abraham Bosse et que nous devons décrire :

(491) Ostensoire surmonté d'une croix environnée de rayons et orné aux côtés et au bas de trois chérubins. On lit dans son soleil : EVACVATVM EST SCANDALVM CRVCIS, dans un cartouche, vers le bas Cum Priuileg. Regis, et sur le socle: Israel excudit Parisijs.

Hauteur: 94 millim. Largeur: 49 millim.

III. Chaque planche a été coupée en quatre, ce qui a formé douze morceaux chiffrés de 1 à 12 dans le bas des marges, à droite.

Dimensions de chacune des compositions.

Hauteur: 92 à 95 mill. dont 27 à 30 mill. de marge. Largeur: 49 à 50 millim.

IV. Toutes les inscriptions ont été enlevées et même les mots : Israel ex. Les bordures ovales ont été teintées à gauche; des coins, teintés de tailles horizontales, ont été établis dans les quatre angles, et les marges converties en tablettes, contiennent les inscriptions ci-après, savoir :

Le n° 1: LE Dimanche des rameaux, suivie de sept lignes d'écriture en latin et en français.

Le n° 2: LE JEUDY SAINT, suivie de six lignes d'écriture, idem. Le n° 3: LE VENdredy saint, suivie de six lignes d'écriture, idem.

Le no 4: LE JOUR de pasques, suivie de sept lignes d'écriture, idem.

:

Le n°5 L'ASCENSION de n. s., suivie de six lignes d'écriture, idem.

Le n° 6: LA PENTECOTE, suivie de six lignes d'écriture, idem. Le no 7: LA TRINITÉ, suivie de sept lignes d'écriture, idem. Le n° 8: LA FESTE-DIEU, suivie de six lignes d'écriture, idem. Les mots 1. Callot Inv. et Fecit se lisent dans le champ de la composition du no 1, puis dans les marges, ou dans le double trait carré du bas, à gauche des sept autres morceaux.

Les nos 9, 10, 11 et 12 ne contiennent aucunes inscriptions.

V. Les compositions ont été retouchées de toutes parts. Les inscriptions des huit premiers morceaux ont été respectées. On lit au-dessous des ovales des quatre derniers: J. Callot et dans les marges, converties en tablettes, savoir:

N° 9: Notre Dame auxiliatrice, puis deux lignes de discours, tirées du psaume 86.

No 10: NOTRE DAMe du rosaire, puis deux lignes de discours, tirées du psaume 29.

No 11 : la reine des vierges, puis deux lignes de discours.

N° 12 : Une légende contenant l'explication des huit numéros de renvoi dont sont marquées les huit petites compositions contenues dans l'ovale.

DE LA FÉCONDATION

NATURELLE ET ARTIFICIELLE

DES

EGILOPS PAR LES TRITICUM,

PAR M. GODRON.

Bien que l'attention des naturalistes soit éveillée, depuis plus d'un siècle, sur l'hybridité dans le règne végé– tal, la recherche des plantes hybrides développées spontanément a été longtemps négligée. Cependant cette étude est non-seulement très-intéressante en elle-même, mais elle offre en outre une importance scientifique incontestable.

D'une part, ces croisements adultérins rendent souvent très-litigieuses certaines espèces végétales et leur détermination deviendrait vraisemblablement impossible, si on ne distinguait pas avec soin les formes dues à l'hybridité de celles qui constituent de véritables types spécifiques. C'est ainsi que MM. Alex. Braun, Koch, Wimmer, Fries, Négéli, Lang, etc., sont parvenus à élucider certains genres de plantes, jusque-là à peu près inextricables et qui faisaient le désespoir des botanistes

descripteurs. Nous pouvons citer comme exemples les genres Cirsium, Carduus, Verbascum, Mentha, Polygonum, Salix, etc.

D'une autre part les plantes hybrides, lorsqu'elles sont fertiles, tendent à revenir après un certain nombre de générations à l'un des deux types qui leur ont donné naissance et, comme les croisements peuvent avoir lieu en sens inverse, on rencontre quelquefois des séries complètes d'intermédiaires entre deux espèces parfaitement distinctes l'une de l'autre. C'est ainsi que M. Grenier (1) a recueilli dans une prairie des environs de Pontarlier une semblable série de formes entre les Narcissus pseudo-narcissus et poëticus; que M. Lejolis (2) a observé également à Cherbourg une suite complète d'individus présentant toutes les modifications qui peuvent exister entre les Ulex nanus et europeus et comprenant au milieu d'elles l'Ulex Gallii; que M. Bavoux a rencontré en 1854, autour de Besançon, une série de formes hybrides entre les Digitalis lutea et grandiflora, et j'ai pu, grâce à son obligeance, étudier ces différentes formes sur le vif. On pourrait citer d'autres exemples parfaitement semblables.

L'observateur, qui aurait sous les yeux une de ces séries qui semblent réunir et confondre deux espèces vé

(1) Ann. des Scienc. nat., sér. 3, t. 19, no 3.

(2) Mém. de la Soc. des Sciences naturelles de Cherbourg pour 1853.

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